Eddo
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MessagePosté le: Lun 31 Aoû 2009 21:18 Sujet du message: [RP] Leçon de politique Noble Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
C'est sous un soleil de plomb, par un été chaud que dans le castel d'Ivréa, un duc en bras de chemise et culotte légère pensais devant une carte copie mise à jour de celle reprise par GrandGousier, son regard allait de la Savoie historique a ses terres. A chaque fois ils s'arrêtaient sur un bout de terre, pas très grand, ni très riche, mais voilà, c'est la seul route honnête reliant la Savoie à L'italie, été comme hiver.
Tout à ses pensés, il se mit à marcher, ses pérégrinations pédestre lui firent faire le tour des trois corps de son château, il se perdis dans la contemplation de la ville depuis le rempart, endormit par un soleil de plomb. Son regard se tourna ensuite vers le Nord, au loin on ne voyait rien de plus que les préalpes, même pas Aoste, puis il soupira. Ses pas le ramenèrent à l'intérieur, il y faisait plus frais, il retourna dans son cabinet de travail ou il regarda de nouveau la carte en sirotant une limonade, rafraichissement de plus agréable en cas de grosse chaleur.
Le duc fini par se retourner, s'assoir, sortir un beau vélin qu'il venait de recevoir de ses presses sur la Doire Balté, en y reflechissant... Eddo se lève comme pas deux, retourne à sa carte et suite la rivière, sa monte sa passe par Bard, Pont Saint Martin et Aoste. Eddo fronça les sourcils et retourna à sa tache.
Chère baronne, fut barré pour être remplacer par Baronne Lysiane,
J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé et bien heureuse.
Eddo adore mettre cette formule, simple et sans fioriture, elle donnait clairement un ton simple et sympatique. il continua
Il est advenu dans mes reflexions, il barra "recherche", qu'il serait intéressant que nous puissions nous rencontrer. Me devant de retourner au Castel de Chambery tantôt, il me serait fort aise de pouvoir vous rencontrer lors de ce voyage. Que vostre honneur soit sans crainte, je de compte pas vous déranger longtemps, mais vous parler politique. Il était fière de la dernière formule, manquerait plus qu'il soit mal compris. Dans un dernier rire, le duc recopia sa lettre, la signa, la sabla et voulut user de son sceau afin de la fermer, et là, quel surprise, il n'en n'avait toujours pas, n'ayant même pas pensé à en commander. Il maugréa, sortie celui de Zumaglia et ferma la missive avec..
Il nota dessus la personne devant la lire, soit "à la baronne de Courmayeur", voici se que donnait in fine le texte ducale.
Citation:
Baronne Lysiane,
J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé et bien heureuse.
Il est advenu dans mes réflexions, qu'il serait intéressant que nous puissions nous rencontrer. Me devant de retourner au Castel de Chambery tantôt, il me serait fort aise de pouvoir vous rencontrer lors de ce voyage. Que vostre honneur soit sans crainte, je de compte pas vous déranger longtemps, mais vous parler politique.
Soyez assurée, Baronne, de mon amitié,
Eddo Puègmirol,
Duc de Canavese,
Seigneur banneret de Zumaglia,
Conseiller ducale en charge de la Guilde des Marchands Ambulants
Gardien,
[img]
http://titegigie.free.fr/RR/Melisende/Sceaux/Eddo%20rouge.png]/img]Eddo tendis le courrier à un de ses secrétaires en lui disant, A la baronne, à personne d'autre et par coursier sûr! Il regarda l'homme qui semblait bien triste de voir le courrier cacheté Eddo rumina l'information, ses yeux se posèrent sur la carte de la Savoie et son esprit se remit à fonctionner à plein régime, sa main droite caressant son menton glabre soulignant l'intensité de sa réflexion.
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Lisyane
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MessagePosté le: Jeu 03 Sep 2009 11:17 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Elle flânait dans les jardins de la cour ducale, les buis étaient taillés a la perfection, les dernières fleurs s'épanouissaient sans défaut, tout était aligné au cordeau, aucune fausses notes.
Ennuyant, et ennuyeux...
Curieusement quand elle irait rendre ses terres de Courmayeur a la Savoy, et qu'elle redeviendrait avant tout paysanne et meunière, cela ne lui manquerait pas.
Ce qui lui manquerait c'est la vie d'une simple en Aoste, le plaisir qu'elle avait a aller au marché sans atours nobles, a voir ses gens rires et vivre pauvrement mais heureux.
La rudesse du climat et d'une condition peut enviable, mais respectable.
Son visage s'assombrit, elle se posa sur un banc.
Elles leurs avaient promis a tout ceux la ceux qui vivaient la bas, qu'elle essaierait de leur rendre la vie meilleur, qu'elle paierait les premières récoltes rubis sur l'ongle a un prix qui permettrait de voir venir agréablement l'hiver et les semences prochaines.
Que la viande ne ferait plus défaut.
Elle avait promis et échoué. Les paysans n'étaient plus heureux, ils ne riaient plus au marché,ils restaient chez eux.
Bien sur la route qui menait en Italie, devait lui rapporter de quoi subvenir aux terres, les péages sont une aubaine, mais il faut les mettre en place, avoir le soutient BANcal, Ducal, peut importe...
Elle repensa au Lion et a leur première rencontre.
_Vous aimez les jardins Lisyane?
__Vous savez je court les bois et je m'y sent bien, mieux que dans tout autres lieux.
J'aime courir libre et seule dans nos montagnes.
Si vous me parlez de jardins bien entretenus qui court le long et autours des grandes demeures et des lieux illustres, comme vostre Castel, je crains ne pas pouvoir vous répondre, je n'ai pas souvenir en avoir parcourus ou m'y être promener.
Peut être que ces jardins là qui sont si beaux au regard et si flatteurs a l'odorat le mois du printemps, ne sont pas pour moi, car je suis une mauvaise graine non désirée dans ses lieux enchanteurs.
__Un jardin est un morceau de terre, de patience, d'amour et d'éternité.
Un jardin est un secret révélé a qui le mérite.
Vostre Grâce, il me serait plaisant de partager ce moment avec vous.
Et peut être me laisserez vous récolter toutes mes peines et les y enterrer, de la sorte, lorsque avril refleurira et que la terre et le printemps célébreront leurs noces, vostre jardin sera jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.
Par contre si fleurs il y a, ne les piétinez pas rageusement en souvenir de la p'tite paysanne impertinente...
A moins que mes peines ne donnent naissance qu'a un champ d'ortie!
Le duc lui avait offert un sourire en retour.
_L’ortie, comme toute chose, connaît ses vertus.
Une petite paysanne aussi.
_Excellence
Lisyane regarda le rouleau de vélin que lui tendait un messager, encore dans ses rêveries anciennes et ses problèmes pas si futur, elle mit un moment avant de dérouler le message.
Elle se gratta le menton, fit la moue, que pouvait bien lui vouloir le Duc?
Dites a sa Grâce Eddo que je l'attend, devant moy mesme rester a Chambéry pour quelques affaires.
Sans mesme un autre regard pour le messager elle se leva et s'en retourna quittant les jardins, en cueillant toutes les fleurs sur son passage pour les piétiner.
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Eddo
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MessagePosté le: Jeu 03 Sep 2009 18:45 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Quelques temps plus tard à Ivréa. Le castel est en émoi, le duc quitte la ville, il retourne à la capitale. Les domestiques guidés par le majordome, semblent prit de frénésie. Partout dans le castel ils s'agitent, entrent dans une pièce en nombre et en ressortent les bras lourd d'objet. Qui avec les drap, qui la vaisselle, qui les brots, qui avec les meubles qui ont la bonne idée de se démonter. Les secrétaires du duc s'agitent dans ses papiers "pour les ranger" disent'ils.
Si le duc avait su que son départ entrainerait un tel ramdam, soyez sûr qu'il n'aurait rien dit. Mais voilà il avait annoncer la veille au matin à son intendant qu'il retournait en Savoie. L'intendant l'a dit au majordome qui l'a dit à la cuisinière qui en a parlé aux secrétaires et avant que ne sonne le diner voilà que tout le château est en branle. Le duc étonné puis ayant eu explication de l'intendant, furieux n'a pu malgré son autorité arrêter la chose.
Il ne pouvait pas plus partir de suite attendant la réponse de Courmayeur, mais aussi divers habits taillés à Milan. Il prit son courage à deux mains est il fuit à la chasse. Il en a profité pour aller voir cette "langue" de glace qui disait-on, léchait ses terres. Après avoir fait son compte de divers sangliers et d'un beau cerf mâle, il alla au château ou il apprit que le messager était de retour.
Alors mon brave Dit-il en démontant et regardant l'ouverture des animaux Quel nouvelle de Courmayeur? En entendant les mots les secrétaires s'approchèrent calame en main et vieux parchemins attachés sur leur écritoire portatif. Le duc les chassa de la main et invita le messager à faire quelques pas avec lui. Arrivé dans un coin "calme" de la cour il l'invita à parler.
Vostre grasce, la baronne veux bien vous parler. Elle vous attend par contre à Chambéry, ou elle réside en ce moment.
Et bien soit, Chambéry alors! Dit le duc, puis il puisa dans sa bourse quelques piécette de ducat, une monnaie qui semblait avoir plus de prix en Italie que l'écus. Il invita aussi le messager à garder pour lui leur conversation, quelque pièces en plus et un bon repas chaud permirent à Eddo de s'attacher l'homme.
Le lendemain c'est un Eddo bien morose qui partie d'Ivréa. pas moins de 15 charriots et lui dans un carrosse, prient la route de Zumaglia Mais c'était sans compter, les cuisinières, l'intendant, les secrétaires, les gardes, le garde manger, le chambellan, le garde champêtre et tout cette clic de pique assièttes qui vivaient a ses dépends et a ses crochets. Cahi Caha ils avancèrent sur les route poussiéreuse de ce sud de la Savoie. très vite le duc eux son fondement en état de déliquescence, car il semblerait que le confort du véhicule n'ai pas été l'intérêt principale du constructeur. Le luxe par contre... Assis sur du velours cramoisi, avec des rideau en cuir et des dossier en panne de velours, voilà de quoi être bien. Mais sans amortisseur, les chocs se ressentait dans toute leur douloureuse expression.
C'est tard dans la nuit qu'Eddo arriva à Zumaglia, comme un vieillard impotent il eu besoin d'aide pour sortir, malgré les pauses fréquente qu'il ordonnait. Satisfait d'un bouillon et d'un bon gigot, le duc partie se coucher tôt alors que le château raisonnait encore des derniers cri de douleurs des domestiques découvrant le"château" de Zumaglia, ou plutôt la ruine en reconstruction qu'il était.
Avant de dormir, le duc prit une résolution pour le reste de son voyage qui dans cet été mourant devait encore durée entre 3 et 5 jours. Heureux d'avoir fini par trouver une solution qui lui plaisait bien, il s'endormit comme une souche. Le lendemain au aurore, il était prêt et sortait en catimini avec Rêveur, il lui fit prendre un galop dès la sortie des grille du château et s'engagea sur la route de Chambéry. tant pis pour ces traines savates et autres domestique en pagaille qui tenterait de le suivre. La liberté n'avait pas de prix.
C'est ainsi qu'Eddo arriva à Chambéry, sale de poussière, les habits tachés, le dos courbaturé, avec encore surement quelques habitants des lits des jours précédent, se promenant dans ses vêtements, mais heureux. Depuis Aoste mais plutôt d'ailleurs depuis Courmayeur, il avait retrouvé sa Savoie, plus légère, moins m'as tu vu, moins "civilisé", mais tellement plus humaine. Tellement loin de la sophistications des cité d'Italie, si fière, si hautaine, si pête sec, si Ev....
Le duc alla acheter divers habit qu'il n'avait pas prévue dans son évasion, puis loua une chambre en ville avant avec joie et bonheur, de se changer. Pour une pièce un vas y dire été allé voir ou l'on pouvait trouver la baronne et fort de cette information le duc partie la voir, avec quand même un petit "quelque chose" porter par le même gamins qui pour une pièce était bien heureux de ne devoir être que le porteur d'un petit coffret.
Arrivé devant la Baronne, Eddo lui fit une révérence poli et prit la parole.
Baronne, je vous suis gré de me recevoir, permettez pour vous remercier que je vous donne ce présent. A ces mots convenu d'avant le gamin posa son genoux crasseux au sol tendant le coffret à la Baronne. dedans se trouvait deux perles montées en boucle pour oreille sur un lit de velours. Puisse t'elle rehausser vostre teins délicat. Puis continuant la conversation Eddo demanda Et comment se porte Courmayeur, baronne?
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Lisyane
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MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009 09:38 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Lisyane était plongée dans ses livres, lorsqu'un message lui arriva. Le Duc, sa Grâce Eddo était a présent a Chambéry et passerait l'a visiter dans le fil du jour.
Cela lui offrit un prétexte pour fermer les livres de comptes de la cour ducale, avoir aligner les chiffres durant des heures avait calmer la haine de ce monde.
Elle posa ses mains sur la table de travail et poussa sa chaise lascivement afin de se lever.
Le cabinet de travail était plutôt agréable et une grande fenestre permettait de laisser entrer assez de lumière qui se reflétait sur le grand miroir italien poser sur le mur opposé.
Le reflet que le miroir lui renvoyait d'elle mesme ne lui plaisait pas, elle avait le teint brouillé et la fatigue comme les soucis se lisaient si facilement, qu'elle en soupira.
Elle posa sa main sur la surface et souligna de son doigt les cernes de son image.
C'était incroyable comme la surface d'un miroir comme celui ci pouvait être agréable au touché.
Facture de Murano, l'ile ou les plus beaux miroirs et verreries étaient issus.
Toutes personnes ayant vécues dans une maison un peut riche connaissait ce nom, on disait mesme que les plus grandes mosquées de Constantinople, étaient éclairées par des lanternes suspendues, fabriquées par les verriers de cette langue de terre qui faisait face a Venise.
Les verriers qui quittaient l'ile de Murano, ne pouvaient pas exercer ailleurs leur art, il fallait garder la qualité et la beauté dans son berceau originel, pour surtout ne pas le sacrifier.
Le Chambellan, poussa le panneau de bois qui menait a une arrière pièce, nettement plus exiguë, mais une coiffeuse de bonne taille accueillait toujours de l'eau fraiche.
Lisyane en versa a foison dans le bac de porcelaine, et y fit couler quelques goutes d'essence de roses, avant d'y plonger généreusement les mains, qu'elle appliqua avec soins sur son visage et ses yeux, espérant les faire dégonfler un peu avant la visite ducale. Illusoire certainement....
Elle tamponna lentement ses mains et assécha ses yeux, puis réfléchit un instant a l'endroit le plus approprié pour recevoir, le Duc.
Elle haussa les épaules, après tout son bureau conviendrait très bien, elle n'avait aucune envie de courir les corridors du castel et risquer de croiser certains qui les peuplaient de leur rires faussement soutenus, ou de conversations basses et sifflantes.
Elle venait juste de prendre place dans le fauteuil qui faisait face a la fenêtre que le Duc se fit annoncer.
Un gamin l'accompagnait, portant solennellement un coffret de bois, lorsque la Baronne posa ses yeux sur les perles, ils s'écarquillèrent certainement, c'était probablement la chose la plus couteuse qu'on ne lui avait jamais offerte.
Elle pourrait certainement en tirer un bon prix chez un lombard et augurer des jours futurs un peut a l'abri du besoin financier pour payer les impôts qui n'arrêtaient pas de vider la capitale des personnes les plus simples.
A son tour elle fit une révérence réglementaire.
Ces perles vostre Grâce sont de pures merveilles, elle referma le coffret qu'elle posa sur la table de travail et sourit au gamin pour le remercier.
Elle fouilla sa bourse et posa dans le creux de sa main quelques deniers, lorsque ils furent seuls, elle désigna un fauteuil au Duc pour qu'il puisse prendre place et lui faire face.
Et de répondre;
Mon teint si délicat est si brouillé que ce présent ne sera certainement pas mis en valeur, cependant c'est un beau cadeau et je vous en remercie Vostre Grâce.
Alors comme cela les rumeurs sur ma condition précaire seraient arrivées jusqu'à Ivréa?
La baronne sourit, puis a son tour pris place, posant les deux mains bien a plat sur les accoudoirs dans une position qui se voulait totalement confiante. La ruse commençait toujours par paraitre a l'aise face un interlocuteur dont on ne savait rien ou presque.
Cependant je vais vous répondre car je n'ai rien a cacher, et comme vous devez vous en doutez si rumeurs il y a, c'est qu'a défaut d'être totalement fondées, elles ont hélas une part de vérité.
Courmayeur se porte mal, la vie est d'une rudesse que seules les grandes montagnes alpines peuvent apporter, et il me faut prendre des décision, mais les choix qui s'offre a moy sont limiter.
Mais allons Vostre Grâce, ne nous épanchons pas en malheur et autres banalité, nous ne nous croisons que très rarement, mais nous savons pertinemment vous et moy que nous ne sommes pas personnes a rependre paroles douçâtres et mielleuses, dans des conversations sans substances et sans but.
Quel est le but de cette visite?
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Eddo
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MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009 20:08 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Eddo sourit du regard dans fard de la baronne, elle ne lui cachait rien des tourment qui la traversait et il faut dire qu'un voyage par Courmayeur ne le cachait pas non plus. Tout en souriant son cerveau fonctionnait à 1000 à l'heure. La baronne semblait à bout, elle avait cette fragilité que l'on ne rencontre que sur le visage des gens de caractère. Ces gens de bien qui voit s'effilocher leur capacité à surmonter les rapides de la vie, faute de moyen.
Un triste regard se posa sur la baronne alors qu'elle expliquait qu'en effet rien n'était aussi simple que ce que le papier pouvait dire. Eddo le savait et savait combien de la roture à la noblesse un pas immense existait et combien il était dur de travailler jours après jours avec des gens qui d'un coup s'éloignait pour des raison sans importance. Avoir la charge d'une terre n'était pas un simple droit ou un présent pour un mérite existant ou pas, c'était une sinécure, durant bien plus des deux mois d'un mandat.
Cette aventure rendait heureux le duc, malgré les difficulté que cela engendrait. Il se recomposa une face espérant que les sentiment qu'il avait donné ne serait pas mal prit et droit dans son fauteuil, l'oeil pétillant il dit.
Baronne, si un homme peux vous comprendre il se tiens ici. Avoir le bonheur de tant de gens entre ces mains peux faire peur. Mais c'est parce que nous avons ce devoir que nous avons tant de droit. Nous sommes, vous comme moi des instruments du Très Haut il a voulut que nous soyons maistre de ces gens, nous lui devons de ne pas échouer.
Le duc parlait avec passion, mais comme il est de coutume, rien dans son discours, dans ses manières ou dans son visage ne laissait transparaitre ses état d'âme. Lui que l'on nommait "l'imperturbale" parlait avec la force de la persuasion sans fioriture sans étalage d'état d'âme rabaissant celle-ci à l'état d'animal.
Maintenant, je sais la peine d'argent que vous vivez, vous qui avez en vostre possession le coeur de nostre duché, vous qui êtes le coeur de notre Savoy, vous voilà bien en peine de vous nourrir.
Pourtant regardez autour de vous, admirez les beau atour de notre rang. Ce"s dame avec leur froufrou, leur dentelles, leur plumache*, leur robe de taffetas. Je reviens d'Ivréa comme vous le savez et que n'ai je vu, richesse, beauté, grandeur, de l'argent dépensé en mil et une feste sans but autre que d'étaler sa richesse devant ses adversaires.
Les descriptions données étaient faite sans fard, sans chercher à rabaisser l'un vis à vis de l'autre, simple constatation fait d'un ton dit "clinique", le duc exposait son argumentaire, ne cherchant pas à dominer ou a créer une rixe, juste et simple sans d'autres mot que ceux qui disait ce qui était.
Regardez nos positions, vous à l'entré de la Doire Balté, moi à sa sortie. Nous avons l'unique passage utile pour aller et venir entre la Savoie du Nord, la Savoy historique et la Savoy du Sud, la Savoyriche.
Madame, nos intérêts sont communs, c'est le but de ma présence ici, trouver avec vous les moyens juste de vous venir en aide et par la mesme de venir en aide à nostre Savoy.
Là en effet on ressent un coté lyrique, mais Eddo est aussi un politicien, il sait parler, sinon il ne serait convaincre.Il sait que le texte n'a aucune importance s'il n'est pas porter par la voix et pire qu'il n'a pas un minimum de structure. Il sait donc que la conclusion d'un discours se doit d'être clair, afin que l'autre sache ou il veux en venir.
Le duc resta assis, le dos droit contre le dossier du fauteuil, le visage blanc comme d'habitude mais le regard pétillant, il regardait la baronne afin de voir son avis, lire sur son visage, si elle suivait ses pensés.
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Lisyane
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MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009 23:28 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Assise, elle escoutait sans ciller.
Il est bien évident que ma condition modeste, ne me permet pas de faire face.
Lorsque j’ai accepté ces terres, j’étais une fille de la terre qui avait du mal à subvenir à ses propres besoins, je ne me suis pas rendue compte à quel point il était difficile de gérer Courmayeur.
La Doire Baltée aurait méritée que je m’y intéresse elle est source de richesse, car si Courmayeur est d’aspect rude, que la montagne n’est pas forcément plaisante d’un premier abord, mes terres ont une situation intéressante.
Mais pour les faire prospérer, il m’aurait fallut des fonds qui sont hélas bien absents.
La route de l’Italie aurait été une bonne source de revenue, sans parler de l’endroit stratégique de son emplacement géographique. Mais voila sans appuis je n’ai pu.
Sa Grâce D’Aoste m’avait prévenu qu’il ne pourrait m’aider, malgré que les terres de la Baronnie soient pour lui de grandes valeurs, il m’a fait confiance et le décevoir est une chose aussi insupportable que de voir mes gens crier famine.
Elle avait à cet instant l’attitude d’une toute jeune fille que la vie n’a pas épargnée, une détermination et une franchise qui ne seyait parfois pas à son rang.
Elle était en entretien privé avec un Duc qu’elle ne connaissait pas mis à part quelques regards et sourires cordiaux aux cérémonies obligatoires de la cour Ducale.
Elle aurait du baisser les yeux, en plussoyant a chacune des paroles du Duc.
Elle le fixa cependant sans gène aucune, il voulait quelques chose, sa visite n’était pas que de la simple courtoisie, elle le savait.
Quel intérêt avait il a voir avec elle, certes ses terres étaient une aubaine et idéalement situées entre l’Italie et l’Helvétie, certes la Doire pouvait l’intéresser.
Mais le Duché de Canavese était bien plus puissant, plus étendu et d’une situation qui n’avait rien a envié à Courmayeur.
Et si la solution a ses soucis étaient tous bonnement devant ses yeux, et dans le cheminement de réflexion qu’elle venait d’avoir ?
La baronne attrapa le cordon relier a l’office pour appeler Algonde, puis se leva et jeta un regard intrigué au delà de la fenestre.
Que ferait elle pour garder ses terres ?
Les rendre a la Savoy était la solution la plus simple qui s’était imposée a elle, jusqu'à présent, car sans appuis financier il lui était impossible d’imaginer autre futur.
Mais à cet instant un tas de solutions profitables se laissaient entrevoir.
Le Duc ne faisait jamais rien par hasard, sans le connaistre elle le savait, ont le disait froid, imperturbable, grand négociateur.
La petite servante qui aidait le Chambellan a la cour se présenta sans tarder, et coupa le fil des réflexions de la baronne, qui avait l’impression de reprendre des couleurs.
Algonde tu as tôt fait, bientôt tu seras plus rapide qu’un Alezan !
Peux tu ramener de l’office de l’Hypocras blanc s’il te plais, prend donc aussi la belle vaisselle de cérémonie.
Lisyane referma la porte sur la gamine, puis repris place sur le fauteuil et en le regardant un sourire narquois venait illuminer son visage dit.
Si nos intérêts sont communs, c’est que forcément vous voulez quelque chose que je peux vous offrir ?
Cependant je ne me leurre pas Vostre Grâce, les batifolages ne vous intéressent guère, de plus on vous dit suffisamment proche de Bielle pour cela.
Je n’ai qu’une chose qui ai de la valeur se sont mes terres, et je serais bien curieuse de voir comment vous allez pouvoir les négocier ?
Alors qu’Algonde réapparaissait et servait le vin épicé, Lisyane commençait a avoir les idées qui fourmillait autant que son impatience.
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Eddo
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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 12:39 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Le duc continuait à sourire, il laissait l'esprit de la baronne vagabonder, chercher et enfin trouver l'idée qu'il voulait lui donner. Il ne bougeait pas la laissait aller et venir, commander à boire, regarder par la fenestre. Tant de geste, d'action qui dénotait clairement une agitation intérieur bouillonnante. Seul le regard toujours joyeux du duc suivait la baronne, lisant en elle comme dans un livre ouvert. Enfin elle s'assoit comme un papillon, délicatement sur le fauteuil, son sourire était une victoire que se retint bien d'exprimer le duc. Elle était dans la condition qu'il voulait et ses propos le démontrait.
Voila l'étape première accomplit se dit le duc avant de répondre à la baronne.
Baronne, vous avez besoin d'argent j'en ai, vous avez besoin d'un protecteur, je suis là. Je peux vous offrir ce dont vous avez tant besoin, pour le bien de nos gens, pour notre bien. Vos pâturages peuvent redevenir des lieux de transhumance riche et puissant. Vos Eglises peuvent être restaurer, vos gens peuvent manger à leur faim, vous pouvez retrouver vostre doux teint qui ravie les homme et font rager les dames.
Eddo regarda ce que donnait l'expression d'une baronne à qui ont offrait se qu'elle désirait. Le duc n'était pas méchant, non, il était un fervent croyant et offrir le bonheur et l'amitié aux autres était pour lui une gloire bien plus forte que toute chose. Mais il n'était plus niais. Depuis la fin de l'année 1454 il été devenu adulte, avait vu de tels vilénies de la part de gens si estimé que cela l'avait rendu au bord de la mort. Il en était revenu, il était devenu très très simple et affreusement réaliste.
Donc se que je vous propose est un rapprochement avec Canavese, mais je ne veux pas de ces traités ridicules, sans substance et que personne ne prend au serieux, je veux un rapprochement sérieux et sans concession. Sur le long terme et non sur une saison. Le désirerez vous, pour vos gens? Si oui, comment pensez vous que nous pourrions seller cet accord? Si non pourquoi?
Des questions simple, un avis sans fioriture, une proposition honnête et sans préjugé. Comme à l'accoutumée d'imperturbable agissait avec raison et donnait clairement les cartes aux gens pour choisir de lui faire confiance ou non, selon leur bon vouloir.
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Lisyane
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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 13:48 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Elle pensait que son salut viendrait dans la mort d'un duel, ou de l'espérance évanouie.
Si ce n'estait cela, alors il lui faudrait être forte pour agir a la manière des sois disant grands de ce duché.
Trahir ses croyances et ses valeurs, et a son tour n'estre qu'une personne vile et hypocrite, réfuter les actions des gens dont ont dit qu'ils sont quelqu'un de bien.
Un mort aussi, mesme si c'est la voix quelle choisit, elle ne l'emportera pas encore auprès de son Chevalier.
La mort sera physique par ce duel annoncé, par la mélancolie qui l'emportera, ou par une vie qui tournera le dos a la candide qu'elle était, devenir la plus hypocrite que ce duché n'est jamais vu.
Certes si cette dernière solution venait a voir le jour, elle serait morte en elle mesme d'avoir tourner le dos a ses croyances de jeune fille intègre mais ses terres seront sauvée, et elle était preste a tout les sacrifices pour arriver a cela.
Il pensait protection et richesses, elle en était déjà a fomenter ce que pouvait apporter l'union de la baronnie et du duché, il y avait une frontière avec Bielle, ont disait aussi le Duc proche très proche des Bauges.
Les deux extrémités de la Baltée, la route de l'Italie...
Déjà elle n'estait plus ce qu'elle devrait être, comme c'est facile de devenir, de paraître ce qu'elle a toujours détesté.
L'hypocrisie est partout la ou nostre regard se tourne, la Savoy est une scène remplit de son théâtre et de sa comédie, elle en serait l'actrice et tragédienne.
Il souriait, elle jubilait.
Mettre un coup de pied dans la Fourmilière, estre l'égale de ses femmes qui se pavanent dans la luxure a peine leur époux partit, noyées dans la soie de leur indifférence au monde d'en bas.
De ces nobles qui ont tout fait pour ne pas qu'elle ai la baronnie quand le Lion avait soumis l'acte de lègue au Ban.
Une vengeance? Certainement...
Un pied de nez a tout ceux qui pensaient qu'une femme doit ouvrir largement les cuisses pour avoir un titre.
Elle aurait la grande distinction sans mesme effeuiller le haut de son corps.
Elle voulait lire la surprise sur les visages de toutes celles qui de manigances et papillonnage avaient voulu faire ce qu'elle s'aprestait a faire.
Elle croisa les jambes et bu délicatement une gorgée du breuvage qui lui paraissait a cet instant la plus douce des liqueur. Avant de savourer sa victoire sur ce monde machiavélique dans lequel elle plongeait les yeux fermés.
Elle posa délicatement le verre sur le guéridon, elle reposa ses mains a plat sur les accoudoirs du fauteuil, puis sourit simplement au Duc, sure d'elle plus sure que jamais, ne plus penser a sa vie d'avant et être le plus convaincante possible.
Vostre Grâce, souhaitez vous que nous parlions arrangements, mariage et négociation?
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Eddo
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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 15:11 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Comme à l'accoutumée dans les phases de discussion, c'est toujours très loin des mots que tout se passe. C'est dans l'esprit, dans le fin fond des gens que les choses naissent, grandissent évoluent pour naitre déjà vivante, déjà bien remplit de leur gloire et de leur puissance.
Chacun tente de vivre selon ses principes, mais le monde à cette énergie venu de son mouvement continue qui emporte les être bien plus loin que ce que l'on veux. Il déflore la jeune fille pure, noie le bon chevalier dans les crises de conscience les plus improbables et les impossible à gérer.
Voilà deux être que rien ne préparer à se rencontrer qui par les hasards d'un monde bien complexe se retrouvent dans un bureau de Chambéry à parler comme si de rien n'était de mariage politique. Passion? Non raison, avancer ses pions, survivre, apporter le bonheur à de simple gens, leurs gens. Des objets aussi important qu'un moulin ou une presse à papier? Oui mais plus, car ils sont existant, pensant. La recherche de leur bonheur peux entrainer leur maitre naturel dans des danses que n'aurait pas rejeté certains princes antiques au mœurs si étrange pour nous hommes moderne.
Eddo ne dit rien au début, il regarde la future duchesse de Canavese, la décision avait été prise en Ivréa il y a plusieurs semaine, sa liberté offerte en sacrifice sur l'autel du bien commun. Il sait que cela allait engendrer des tensions avec certaines personne, mais il se souvint de la remarque d'une commère sur un marché d'une ville quelconque "eh beh, on fait pas d'omelette sans casser des œufs mon bon monsieur!" Si le bonheur de la plus part venait par le malheur d'une minorité...
Baronne, le mariage est une institution sacré, elle engage à vie, sans retour possible. C'est un lien qui nous uni avec l'avale du Très Haut. Tel est la théorie, mais oui je pense qu'un mariage de nos intérêts et par la mesme de nos personne peux, non, est la solution la plus posé que l'on puisse avoir.
Toujours bien droit dans le fauteuil le duc prit son verre et y trempa ses lèvres, afin de laisser le temps à la duchesse de Canavese de bien comprendre que c'est bien un accord qu'il donne. Pis il pose le verre, met ses coudes sur les accoudoir et posa son menton sur l'autel de ses main il sourit et dit.
La question en devient donc quel dot m'apporterez vous et quel cadeau de mariage devrais-je vous offrir. Les choix son nombreux, pis-je vous faire une proposition?
Sans attendre son accord le duc pencha légèrement la teste vers la droite, plissa les yeux et dit
Courmayeur en dot, Zumaglia en cadeau. Telle est mon offre qu'en pensez vous?
Pendant que l'échiquier savoyard dansait sous les doigts agile de ses joueurs, dehors, le vent soufflait comme à son accoutumé, les montagnes restaient comme d'habitude, lointaine et d'une beauté sans pareil. Le peuple des villes franches continuait à vivre et à s'amuser des joutes verbales des gens. Rien ne changeait alors que tout changeait, tel était l'art de la politique noble.
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Lisyane
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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 15:51 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Le mot est lancé, l'histoire se précise, les idées prennent forme.
Mariage.
Il lui parle de sacrement envers le Très Haut, qui engage a vie sans retour possible, elle sais que ce mariage ne sera qu'un arrangement entre deux personnes qui ont chacun des intérêts que la vie a mis sur le chemin, comme quelque chose qu'on ne peu laisser passer, par obligations.
Ce mariage ne sera pas consommé, allons il y a bien des Archevêques qui taisent que le mariage a fait partit de leur vie, et que l'excommunication de l'époux destituer n'a été que le seul moyen d'annulation d'un mariage devenue trop encombrant pour une carrière.
Des mariages arrangés étaient le fléau d'une époque, personne n'en parlait, les faut semblants, faisait partit de ce monde.
Elle était faite pour s'entendre avec son futur époux, la clarté d'une situation, ce qui était beaucoup plus rares dans ces histoires d'unions qui se font et se défont.
Rares étaient les deux parties assez franche pour s'en arranger avant de se passer l'anneau au doigt, car souvent les mariages s'arrangeait en famille, entre connaissance, et l'une des deux partie se sentait obligée d'éprouver de l' amour envers l'autre.
L'échec était souvent la fin de ce genre d'aventure.
Mais la future Duchesse n'est plus naïve depuis quelques temps, et elle voit a cet instant précis que tout était déjà clair dans la teste du Duc, il l'a laisser venir petit a petit, mais l'idée était déjà la avant qu'il ne passe la porte.
Cependant l'adoption aurait pu être une solution aussi, mais curieusement elle aurait refusé. Et pour des raisons qui ne devait pas être sue...Pour le moment.
---Courmayeur en dot, Zumaglia en cadeau. Telle est mon offre qu'en pensez vous?
Elle le regarde et sourit franchement, la fossette en exergue, si cela était si simple, elle avait besoin de beaucoup plus de garanties.
Cela me paraît bien simple dit de la sorte Vostre Grâce, cette entreprise ne peu se résumer en si peu de mots.
Je vous apporte Courmayeur dont je garde le nombre de votes, mais je reste l'unique tête décideuse pour ses terres, j'y choisirais mes vassaux, vous ne pourrez pas en disposer comme vous le souhaiter, il vous faudra si vous avez des desseins pour mes terres avoir mon aval pour tout.
Je sais que vous pouvez le comprendre, cette union a pour but nos intérêts, les miens sont que mes gens soient heureux et ma terre prospère.
Évidement je vous demanderais vostre avis et vostre aval également quand a mes décisions.
Me comprenez vous?
Zumaglia sera donc une bagatelle que j'accepte a condition d'avoir des fonds. Il est évident pour vous comme pour moy que toutes ses négociations quand elle trouveront une entente seront actées et scellées devant Hérault. Si ce mariage venait a être annulé, je reprendrais Courmayeur et mon titre de baronne, je vous rendrais Zumaglia et la couronne de Duchesse.
Parlons du costé plus obscure de cet arrangement et du testament qui devra estre aussi.
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Eddo
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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 17:52 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Voilà que le jeu devenait bien intéressant, des marchands de tapis n'aurait rien revus à dire aux tractations que le duc et la baronne tenait. On parlait d'hommes, de femmes d'enfant, de terres, de rivières et de vie, comme on parle d'once d'or, de pain, de sel ou de riz. Le duc donnait ses exigences, la baronne contre attaquait, il répondait et petit à petit les fils de la nouvelle tapisserie se formait.
Baronne, vous voilà bien injuste avec moi, vous me demandez bien plus que je ne peux sciemment donner, je vous propose de garder vos votes sur Courmayeur, dans l'espoir que vous m'en parlerai avant d'agir trop violemment. Tout se qui est question extérieur de la baronnie, soit les rapport avec les autres ducs et avec les régions hors Savoie seront de mon ressort. Je garde Zumaglia et je vous couronne duchesse de Canavese.
Pour sauver Courmayeur de la faillite je vous propose de diriger les manufactures de corde de chanvre de Canavese, on est le premier producteur, ça devrait rapporter beaucoup.
Trouver le juste milieu entre les aspirations des uns et les volonté de l'autre était un art bien ardue, mais cela donnait justement un tel piment à la conversation que le sourire d'Eddo était brillant, ses yeux pétillaient plus que jamais à ce jeu, nouveau et bien amusant.
Ensuite baronne, nous devons penser bien sur à respecter l'autre, je vous garantie que je ne vous mettrez pas dans l'embarras et que les décisions les plus difficile seront prise en concertation, je compte sur vous pour qu'il en soit de mesme.
Enfin je vous promet de mettre en place les douanes et le péages sur vos terres, les revenues seront distribuer 1/4 pour vous jusqu'à se que je m'y retrouve ensuite moins que moitié disons 40%.
Le duc continuait la teste légèrement de coté à regarder la baronne, son offre, plus complexe il est vrai été plus honnête, il souhaitait bonne chance au héraut qui devra écrire le contrat, cela lui fit avoir un sourire un peu bête puis reprenant consistance, il répondit à la dernière question.
En cas de décès, chacun est libre de donner sa terre à qui lui plait. Le survivant des deux aura droit de proposer la continuation de la chose avec l'héritier, s'il y a refus, on revient au passé. Si je meurs et que mon héritier vous refuse le droit sur le cordage de Canavese, vous lui retirez le droit sur le péage. Si vous mourrez et que vostre héritier est opposé au douanes il perd le cordage.
Cela vous convient'il?
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Lisyane
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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 20:14 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Des heures maintenant qu'ils discutaient sans discontinuer.
Chacun avaient des intérêts a défendre, et essayait de placer au mieux un acte qui ne se faisait pas par amour. Curieusement la baronne y prenait plaisir.
Elle sauvait ses terres et c'était bien la le plus important a ses yeux, cependant elle ne voulait courir aucun risque de se faire avoir, non pas pour elle mais elle voulait assurer la sécurité de ses terres.
Vostre Grace nous arrivons enfin a un accord qui peut paraître satisfaisant, je veux avant tout que mes gens rient plus qu'ils ne pleurent surtout en ce moment, vostre promesse a valeur a mes yeux alors ne me décevez pas.
La transparence quand a la gestion de Courmayeur devra être totale a tout les niveau, je m'y engage, vous ne pourrez pas en faire ce que vous voulez que nous soyons clairs des le début.
Je vous laisse la politique extérieur uniquement si je participe aux débats que cela engage, et cela n'est pas négociable.
Le partage des péages et des taxes me parais assez équitable, et l'argent retiré des cordes de chanvre me permettra de subvenir aux besoin de Courmayeur. Je ne veux pas la richesse pour la richesse entendons nous bien, mais je pense que cela vous l'avez compris.
Le flamboiement ne m'intéresse pas, je ne veux pas paraître, il vaut mieux savoir qu'avoir dis ma devise, et j'y crois plus que toujours.
Je souhaite juste que nos accords sous couvert marital ne nuisent ni a l'un ni a l'autre.
La bouteille de vin épicé n'était plus pleine depuis longtemps, et le jour déclinait maintenant rapidement.
Il y une autre chose que nous devons évoquer, vous n'estes pas sans savoir que je suis de très faible condition, mesme si au début de ma vie la chance m'a été donnée de pouvoir suivre un couple qui m'a offert instruction.
J'ai surement du être baptisée a ma naissance, hélas dans les contrée éloignées des montagnes les registres ne sont pas aussi précis que dans la capitale et je doute avoir été enregistrée a la curée.
Je suis croyante cela oui, mais a être franche il y bien longtemps que le Très Haut ne m'a pas vu dans sa maison pour des raisons qui me sont personnelles et que je ne souhaite pas évoquée avec vous pour le moment, mais cela viendra.
Aussi je dépasserais cette phobie pour nostre union, mais j'aimerais que vous interveniez en ma faveur, pour que le sacrement qui me verra baptisée et recensée soit le plus rapide possible, et eviter tout ce simulacre de pastorale.
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Eddo
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MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009 17:32 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Avec ces teintes dorées puis rouge qui caractérise tant et si bien les fins de journée. Quand le ciel s'enflamme, rendant le blanc manteau de nos montagnes écarlate, c'est à ce moment là qu'enfin les désaccords furent régler, que le tissage prit la forme d'une tapisserie fine, comme celle que l'on voyait venir d'Artois. La fatigue commençait à se faire sentir tout comme un début de faim, mais le plus important est fait, les deux nobles sont d'accord sur les détails.
La baronne lui demande des gages de bonne conduite et de respect mutuel, cela fait sourire Eddo, car il n'avait jamais compris pourquoi ce genre d'affaire devait rendre les gens impoli et sans honneur. On ne parlait après tout que du bonheur des autres. Il ne doit pas être entacher par l'ire de leur maistre; ires du à ces petites trahison, emplis de la haine de ceux qui ne savent regarder, qui ne savent respecter l'autre.
Nul inquiétude baronne, je suis homme d'honneur et je ferai en sorte que vous soyez toujours au courant des faits de la baronnie.
La bouteille était rien de moins que vide, le temps passait comme coule la rivière, sans s'inquiéter de se qui l'entour, sans se douter de ses ravages.
Pour vostre baptesme Le duc réfléchit, Je devrai vous trouver quelqu'un, mais il ne manquera pas de poser des questions sur vos connaissances religieuses, alors n'hésitez pas à lui démontrer que vous savez, cela nous causera moins d'ennui.
Puis le duc regarda dehors, il soupira de voir qu'une nouvelle journée se terminait tout autant que la discussion le soit aussi, voilà bien des tracas fini et pourtant il en présentait d'autres qui arrivent, il sourit et dit à la baronne
Etant chez vous ici je vous laisse appeler un héraut afin de poser par écrit la chose? Nous allons travailler à vostre baptesme puis si tout se passe bien nous pourrons poser les avis aux bans. Qu'en pensez vous?
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Lisyane
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MessagePosté le: Lun 07 Sep 2009 09:32 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
La fin des négociation d'une union purement arrangée depuis le début arrivait a son but.
A cet instant elle ne pouvait pas dire que le contentement l'a gagnait ou l'a quittait. Ce qu'elle savait c'est que la baronnie allait être sauvée de la misère si le Duc respectait les accords convenu.
Cependant la baronne avait appris a se méfier de tout et de tous et il lui faudrait être vigilante.
Elle était sincère et l'avait toujours été, qu'est ce qui avait pu l'emmener a faire une chose pareille?
Certes sauver ses terres était l'argument, mais n'aurait elle pas pu faire autrement pour le bien être de ses gens que de se fourvoyer dans un mariage de façade?
Il faudrait vite qu'elle écrive tout cela a Louis qui de Castelleroux attendait a chaque instant des nouvelles et qui était en proie a ses propres interrogations, mais qui amicalement et affectueusement les avait laissé choir depuis quelques lettres pour remonter le moral de la baronne qui ne faisait que décliner.
Elle tira a nouveau sur le cordon pour sonner l'office.
Vostre Grâce, je crois que nous arrivons a la fin de cet entretien, n'est ce pas? La fatigue crois autant que le jour décline, bien qu'a mon sens le vin épicé a fort bien jouer son rôle aussi.
Je vous fais donc confiance en ce qui concerne ce nouveau Baptême.
Quant a moy je vais aller de ce pas rejoindre le bureau des hérauts et m'entretenir sur la rédaction du contrat de mariage.
Après ceci fait, nous publierons les bans et nous préparons la cérémonie.
Algonde venait d'arriver, la baronne l'aimait bien cette gamine toujours dévouée, courageuse, et souriante.
Algonde aurais tu l'obligeance de raccompagner le Duc, Lisyane se retourna vers Eddo, dites moy avez vous trouvé logement en la capitale qui soit honorable?
A la réponse affirmative la future duchesse sourit.
Bien...J'espère que vous resterez un moment et que vous n'estes pas sur le départ des le jour levé, car j'aurais certainement besoin de vous revoir assez vite.
De plus vous n'estes pas sans savoir qu'un duel se prépare et j'aurais voulu vous avoir a mes costé pour cette épreuve.
Lisyane posa son regard au loin puis repris jovialement,curieusement ce duel l'a chagrinait plus que le mariage, et rire était pour elle la meilleur façon pour ne pas sombrer dans des turpitudes non souhaitables et garder la teste froide.
Mais il est bien tard et toutes ses palabres ont été épuisantes, nous en discuterons volonstier plus tard.
Je vous laisse avec Algonde.
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Lisyane
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MessagePosté le: Mar 08 Sep 2009 14:38 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
De retour du bureau des hérauts, ou elle avait annoncé qu'elle allait convoler en « Justes » Noces avec le Duc de Canavese, elle se mit aussitôt au travail dans son bureau.
Elle fouilla et chercha, puis poussa un grand haaaaaaaaaaa de satisfaction quand elle trouva l'objet.
Elle retira encriers, livres épais de comptes, et recommandations, listes de marchands ayant accès a la cour et « tutti-quanti », puis déplia le fameux rouleau.
https://2img.net/r/ihimizer/img268/7397/carte2es4.jpgElle regarda de plus prêt la situation de ses terres ainsi que celles de Canavese.
https://2img.net/r/ihimizer/img15/7848/carteh.jpgParfait.
On frappa a la porte, un messager entra avec quelques parchemins, de bonnes voir de très bonnes qualité.
Le premier venait du héraut qui la félicitait pour les noces, et répondait a sa demande, lui suggérant également d'organiser une grande cérémonie pour l'occasion.
Le deuxième était un peut plus incertain, elle lut tranquillement, les doutes, le mensonge qui n'avait pas lieu d'être, les révélations sur l'affolement du Ban a un mariage qui se voulait aussi surprenant qu'intriguant.
La baronne se servit un verre d'eau pure de Courmayeur, une fois n'est pas coutume, et sourit.
Ainsi donc le ban savoyard s'affolait déjà alors que l'annonce du mariage n'était mesme pas officielle, et que rien ne laissait transparaitre que ce fut arrangé?
Et bien pour une entrée politique en la matière s'en était une et cela dépassait toutes ses espérances, s'ils savaient les bougres...
Elle déroula le dernier message, a la vu de l'écriture qui remplissait le vélin de belles lettres, elle posa sa coupe, et pris place dans son fauteuil.
Elle apprécia chaque lettres, chaque mot, sentant presque sa présence dans la pièce, une écriture parfaite, régulière. Des phrases posée clairement, empruntes de tendresse et d'affection.
Il lui manquait, leur échange, leur accrochages lyriques...
Elle soupira et fit immédiatement rappeler le messager qui précédemment avait franchis la porte.
Quand l'homme se présenta a nouveau d'un Excellence interrogatif, elle étudiait la carte un peut plus précisément.
Ha vous êtes déjà la, elle attrapa le dernier message qui avait emplie son coeur de gaité et de mélancolie.
Dites moy qui a déposer ceci?
--Un messager Excellence!
Bah tiens une vache cela aurait semblé tout de suite plus bizarre...
Je sais bien un messager, mais portait 'il des couleurs? A t'il d'où il venait et qui l'avait fait mandé, quelle région, quelle contrée, quel monastère?
--Non point Vostre Excellence, rien de tout cela, juste un simple messager qui a déposé cela pour vous, sans mots dirent, plus avant.
Bien merci.
Elle ragea, elle ne pourrait donc pas envoyer de réponses, et annoncer son union Ducobaronnale, elle n'avait pas de chance sur ce coup la, elle aurait tellement voulu que le Lion lui preste son bras et la conduise a l'autel.
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