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 Gargote : [RP] Leçon de politique Noble

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~*Cisaille-Vite*~




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MessageSujet: Gargote : [RP] Leçon de politique Noble   Gargote : [RP] Leçon de politique Noble Icon_minitimeJeu 17 Sep - 11:25

Eddo



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MessagePosté le: Lun 31 Aoû 2009 21:18 Sujet du message: [RP] Leçon de politique Noble Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


C'est sous un soleil de plomb, par un été chaud que dans le castel d'Ivréa, un duc en bras de chemise et culotte légère pensais devant une carte copie mise à jour de celle reprise par GrandGousier, son regard allait de la Savoie historique a ses terres. A chaque fois ils s'arrêtaient sur un bout de terre, pas très grand, ni très riche, mais voilà, c'est la seul route honnête reliant la Savoie à L'italie, été comme hiver.

Tout à ses pensés, il se mit à marcher, ses pérégrinations pédestre lui firent faire le tour des trois corps de son château, il se perdis dans la contemplation de la ville depuis le rempart, endormit par un soleil de plomb. Son regard se tourna ensuite vers le Nord, au loin on ne voyait rien de plus que les préalpes, même pas Aoste, puis il soupira. Ses pas le ramenèrent à l'intérieur, il y faisait plus frais, il retourna dans son cabinet de travail ou il regarda de nouveau la carte en sirotant une limonade, rafraichissement de plus agréable en cas de grosse chaleur.

Le duc fini par se retourner, s'assoir, sortir un beau vélin qu'il venait de recevoir de ses presses sur la Doire Balté, en y reflechissant... Eddo se lève comme pas deux, retourne à sa carte et suite la rivière, sa monte sa passe par Bard, Pont Saint Martin et Aoste. Eddo fronça les sourcils et retourna à sa tache.

Chère baronne, fut barré pour être remplacer par Baronne Lysiane,

J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé et bien heureuse.

Eddo adore mettre cette formule, simple et sans fioriture, elle donnait clairement un ton simple et sympatique. il continua

Il est advenu dans mes reflexions, il barra "recherche", qu'il serait intéressant que nous puissions nous rencontrer. Me devant de retourner au Castel de Chambery tantôt, il me serait fort aise de pouvoir vous rencontrer lors de ce voyage. Que vostre honneur soit sans crainte, je de compte pas vous déranger longtemps, mais vous parler politique. Il était fière de la dernière formule, manquerait plus qu'il soit mal compris. Dans un dernier rire, le duc recopia sa lettre, la signa, la sabla et voulut user de son sceau afin de la fermer, et là, quel surprise, il n'en n'avait toujours pas, n'ayant même pas pensé à en commander. Il maugréa, sortie celui de Zumaglia et ferma la missive avec..

Il nota dessus la personne devant la lire, soit "à la baronne de Courmayeur", voici se que donnait in fine le texte ducale.

Citation:
Baronne Lysiane,

J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé et bien heureuse.

Il est advenu dans mes réflexions, qu'il serait intéressant que nous puissions nous rencontrer. Me devant de retourner au Castel de Chambery tantôt, il me serait fort aise de pouvoir vous rencontrer lors de ce voyage. Que vostre honneur soit sans crainte, je de compte pas vous déranger longtemps, mais vous parler politique.

Soyez assurée, Baronne, de mon amitié,

Eddo Puègmirol,
Duc de Canavese,
Seigneur banneret de Zumaglia,
Conseiller ducale en charge de la Guilde des Marchands Ambulants
Gardien,

[img]http://titegigie.free.fr/RR/Melisende/Sceaux/Eddo%20rouge.png]/img]


Eddo tendis le courrier à un de ses secrétaires en lui disant, A la baronne, à personne d'autre et par coursier sûr! Il regarda l'homme qui semblait bien triste de voir le courrier cacheté Eddo rumina l'information, ses yeux se posèrent sur la carte de la Savoie et son esprit se remit à fonctionner à plein régime, sa main droite caressant son menton glabre soulignant l'intensité de sa réflexion.

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Lisyane



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MessagePosté le: Jeu 03 Sep 2009 11:17 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Elle flânait dans les jardins de la cour ducale, les buis étaient taillés a la perfection, les dernières fleurs s'épanouissaient sans défaut, tout était aligné au cordeau, aucune fausses notes.
Ennuyant, et ennuyeux...
Curieusement quand elle irait rendre ses terres de Courmayeur a la Savoy, et qu'elle redeviendrait avant tout paysanne et meunière, cela ne lui manquerait pas.
Ce qui lui manquerait c'est la vie d'une simple en Aoste, le plaisir qu'elle avait a aller au marché sans atours nobles, a voir ses gens rires et vivre pauvrement mais heureux.
La rudesse du climat et d'une condition peut enviable, mais respectable.
Son visage s'assombrit, elle se posa sur un banc.
Elles leurs avaient promis a tout ceux la ceux qui vivaient la bas, qu'elle essaierait de leur rendre la vie meilleur, qu'elle paierait les premières récoltes rubis sur l'ongle a un prix qui permettrait de voir venir agréablement l'hiver et les semences prochaines.
Que la viande ne ferait plus défaut.
Elle avait promis et échoué. Les paysans n'étaient plus heureux, ils ne riaient plus au marché,ils restaient chez eux.
Bien sur la route qui menait en Italie, devait lui rapporter de quoi subvenir aux terres, les péages sont une aubaine, mais il faut les mettre en place, avoir le soutient BANcal, Ducal, peut importe...
Elle repensa au Lion et a leur première rencontre.

_Vous aimez les jardins Lisyane?

__Vous savez je court les bois et je m'y sent bien, mieux que dans tout autres lieux.
J'aime courir libre et seule dans nos montagnes.
Si vous me parlez de jardins bien entretenus qui court le long et autours des grandes demeures et des lieux illustres, comme vostre Castel, je crains ne pas pouvoir vous répondre, je n'ai pas souvenir en avoir parcourus ou m'y être promener.
Peut être que ces jardins là qui sont si beaux au regard et si flatteurs a l'odorat le mois du printemps, ne sont pas pour moi, car je suis une mauvaise graine non désirée dans ses lieux enchanteurs.

__Un jardin est un morceau de terre, de patience, d'amour et d'éternité.
Un jardin est un secret révélé a qui le mérite.
Vostre Grâce, il me serait plaisant de partager ce moment avec vous.
Et peut être me laisserez vous récolter toutes mes peines et les y enterrer, de la sorte, lorsque avril refleurira et que la terre et le printemps célébreront leurs noces, vostre jardin sera jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.
Par contre si fleurs il y a, ne les piétinez pas rageusement en souvenir de la p'tite paysanne impertinente...
A moins que mes peines ne donnent naissance qu'a un champ d'ortie!


Le duc lui avait offert un sourire en retour.

_L’ortie, comme toute chose, connaît ses vertus.
Une petite paysanne aussi.




_Excellence

Lisyane regarda le rouleau de vélin que lui tendait un messager, encore dans ses rêveries anciennes et ses problèmes pas si futur, elle mit un moment avant de dérouler le message.
Elle se gratta le menton, fit la moue, que pouvait bien lui vouloir le Duc?

Dites a sa Grâce Eddo que je l'attend, devant moy mesme rester a Chambéry pour quelques affaires.

Sans mesme un autre regard pour le messager elle se leva et s'en retourna quittant les jardins, en cueillant toutes les fleurs sur son passage pour les piétiner.

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Eddo



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MessagePosté le: Jeu 03 Sep 2009 18:45 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Quelques temps plus tard à Ivréa. Le castel est en émoi, le duc quitte la ville, il retourne à la capitale. Les domestiques guidés par le majordome, semblent prit de frénésie. Partout dans le castel ils s'agitent, entrent dans une pièce en nombre et en ressortent les bras lourd d'objet. Qui avec les drap, qui la vaisselle, qui les brots, qui avec les meubles qui ont la bonne idée de se démonter. Les secrétaires du duc s'agitent dans ses papiers "pour les ranger" disent'ils.

Si le duc avait su que son départ entrainerait un tel ramdam, soyez sûr qu'il n'aurait rien dit. Mais voilà il avait annoncer la veille au matin à son intendant qu'il retournait en Savoie. L'intendant l'a dit au majordome qui l'a dit à la cuisinière qui en a parlé aux secrétaires et avant que ne sonne le diner voilà que tout le château est en branle. Le duc étonné puis ayant eu explication de l'intendant, furieux n'a pu malgré son autorité arrêter la chose.

Il ne pouvait pas plus partir de suite attendant la réponse de Courmayeur, mais aussi divers habits taillés à Milan. Il prit son courage à deux mains est il fuit à la chasse. Il en a profité pour aller voir cette "langue" de glace qui disait-on, léchait ses terres. Après avoir fait son compte de divers sangliers et d'un beau cerf mâle, il alla au château ou il apprit que le messager était de retour.

Alors mon brave Dit-il en démontant et regardant l'ouverture des animaux Quel nouvelle de Courmayeur? En entendant les mots les secrétaires s'approchèrent calame en main et vieux parchemins attachés sur leur écritoire portatif. Le duc les chassa de la main et invita le messager à faire quelques pas avec lui. Arrivé dans un coin "calme" de la cour il l'invita à parler.

Vostre grasce, la baronne veux bien vous parler. Elle vous attend par contre à Chambéry, ou elle réside en ce moment.

Et bien soit, Chambéry alors! Dit le duc, puis il puisa dans sa bourse quelques piécette de ducat, une monnaie qui semblait avoir plus de prix en Italie que l'écus. Il invita aussi le messager à garder pour lui leur conversation, quelque pièces en plus et un bon repas chaud permirent à Eddo de s'attacher l'homme.

Le lendemain c'est un Eddo bien morose qui partie d'Ivréa. pas moins de 15 charriots et lui dans un carrosse, prient la route de Zumaglia Mais c'était sans compter, les cuisinières, l'intendant, les secrétaires, les gardes, le garde manger, le chambellan, le garde champêtre et tout cette clic de pique assièttes qui vivaient a ses dépends et a ses crochets. Cahi Caha ils avancèrent sur les route poussiéreuse de ce sud de la Savoie. très vite le duc eux son fondement en état de déliquescence, car il semblerait que le confort du véhicule n'ai pas été l'intérêt principale du constructeur. Le luxe par contre... Assis sur du velours cramoisi, avec des rideau en cuir et des dossier en panne de velours, voilà de quoi être bien. Mais sans amortisseur, les chocs se ressentait dans toute leur douloureuse expression.

C'est tard dans la nuit qu'Eddo arriva à Zumaglia, comme un vieillard impotent il eu besoin d'aide pour sortir, malgré les pauses fréquente qu'il ordonnait. Satisfait d'un bouillon et d'un bon gigot, le duc partie se coucher tôt alors que le château raisonnait encore des derniers cri de douleurs des domestiques découvrant le"château" de Zumaglia, ou plutôt la ruine en reconstruction qu'il était.

Avant de dormir, le duc prit une résolution pour le reste de son voyage qui dans cet été mourant devait encore durée entre 3 et 5 jours. Heureux d'avoir fini par trouver une solution qui lui plaisait bien, il s'endormit comme une souche. Le lendemain au aurore, il était prêt et sortait en catimini avec Rêveur, il lui fit prendre un galop dès la sortie des grille du château et s'engagea sur la route de Chambéry. tant pis pour ces traines savates et autres domestique en pagaille qui tenterait de le suivre. La liberté n'avait pas de prix.

C'est ainsi qu'Eddo arriva à Chambéry, sale de poussière, les habits tachés, le dos courbaturé, avec encore surement quelques habitants des lits des jours précédent, se promenant dans ses vêtements, mais heureux. Depuis Aoste mais plutôt d'ailleurs depuis Courmayeur, il avait retrouvé sa Savoie, plus légère, moins m'as tu vu, moins "civilisé", mais tellement plus humaine. Tellement loin de la sophistications des cité d'Italie, si fière, si hautaine, si pête sec, si Ev....

Le duc alla acheter divers habit qu'il n'avait pas prévue dans son évasion, puis loua une chambre en ville avant avec joie et bonheur, de se changer. Pour une pièce un vas y dire été allé voir ou l'on pouvait trouver la baronne et fort de cette information le duc partie la voir, avec quand même un petit "quelque chose" porter par le même gamins qui pour une pièce était bien heureux de ne devoir être que le porteur d'un petit coffret.

Arrivé devant la Baronne, Eddo lui fit une révérence poli et prit la parole.

Baronne, je vous suis gré de me recevoir, permettez pour vous remercier que je vous donne ce présent. A ces mots convenu d'avant le gamin posa son genoux crasseux au sol tendant le coffret à la Baronne. dedans se trouvait deux perles montées en boucle pour oreille sur un lit de velours. Puisse t'elle rehausser vostre teins délicat. Puis continuant la conversation Eddo demanda Et comment se porte Courmayeur, baronne?

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Lisyane



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MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009 09:38 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Lisyane était plongée dans ses livres, lorsqu'un message lui arriva. Le Duc, sa Grâce Eddo était a présent a Chambéry et passerait l'a visiter dans le fil du jour.
Cela lui offrit un prétexte pour fermer les livres de comptes de la cour ducale, avoir aligner les chiffres durant des heures avait calmer la haine de ce monde.
Elle posa ses mains sur la table de travail et poussa sa chaise lascivement afin de se lever.
Le cabinet de travail était plutôt agréable et une grande fenestre permettait de laisser entrer assez de lumière qui se reflétait sur le grand miroir italien poser sur le mur opposé.
Le reflet que le miroir lui renvoyait d'elle mesme ne lui plaisait pas, elle avait le teint brouillé et la fatigue comme les soucis se lisaient si facilement, qu'elle en soupira.
Elle posa sa main sur la surface et souligna de son doigt les cernes de son image.
C'était incroyable comme la surface d'un miroir comme celui ci pouvait être agréable au touché.
Facture de Murano, l'ile ou les plus beaux miroirs et verreries étaient issus.
Toutes personnes ayant vécues dans une maison un peut riche connaissait ce nom, on disait mesme que les plus grandes mosquées de Constantinople, étaient éclairées par des lanternes suspendues, fabriquées par les verriers de cette langue de terre qui faisait face a Venise.
Les verriers qui quittaient l'ile de Murano, ne pouvaient pas exercer ailleurs leur art, il fallait garder la qualité et la beauté dans son berceau originel, pour surtout ne pas le sacrifier.
Le Chambellan, poussa le panneau de bois qui menait a une arrière pièce, nettement plus exiguë, mais une coiffeuse de bonne taille accueillait toujours de l'eau fraiche.
Lisyane en versa a foison dans le bac de porcelaine, et y fit couler quelques goutes d'essence de roses, avant d'y plonger généreusement les mains, qu'elle appliqua avec soins sur son visage et ses yeux, espérant les faire dégonfler un peu avant la visite ducale. Illusoire certainement....
Elle tamponna lentement ses mains et assécha ses yeux, puis réfléchit un instant a l'endroit le plus approprié pour recevoir, le Duc.
Elle haussa les épaules, après tout son bureau conviendrait très bien, elle n'avait aucune envie de courir les corridors du castel et risquer de croiser certains qui les peuplaient de leur rires faussement soutenus, ou de conversations basses et sifflantes.
Elle venait juste de prendre place dans le fauteuil qui faisait face a la fenêtre que le Duc se fit annoncer.
Un gamin l'accompagnait, portant solennellement un coffret de bois, lorsque la Baronne posa ses yeux sur les perles, ils s'écarquillèrent certainement, c'était probablement la chose la plus couteuse qu'on ne lui avait jamais offerte.
Elle pourrait certainement en tirer un bon prix chez un lombard et augurer des jours futurs un peut a l'abri du besoin financier pour payer les impôts qui n'arrêtaient pas de vider la capitale des personnes les plus simples.
A son tour elle fit une révérence réglementaire.

Ces perles vostre Grâce sont de pures merveilles, elle referma le coffret qu'elle posa sur la table de travail et sourit au gamin pour le remercier.
Elle fouilla sa bourse et posa dans le creux de sa main quelques deniers, lorsque ils furent seuls, elle désigna un fauteuil au Duc pour qu'il puisse prendre place et lui faire face.
Et de répondre;

Mon teint si délicat est si brouillé que ce présent ne sera certainement pas mis en valeur, cependant c'est un beau cadeau et je vous en remercie Vostre Grâce.
Alors comme cela les rumeurs sur ma condition précaire seraient arrivées jusqu'à Ivréa?

La baronne sourit, puis a son tour pris place, posant les deux mains bien a plat sur les accoudoirs dans une position qui se voulait totalement confiante. La ruse commençait toujours par paraitre a l'aise face un interlocuteur dont on ne savait rien ou presque.

Cependant je vais vous répondre car je n'ai rien a cacher, et comme vous devez vous en doutez si rumeurs il y a, c'est qu'a défaut d'être totalement fondées, elles ont hélas une part de vérité.
Courmayeur se porte mal, la vie est d'une rudesse que seules les grandes montagnes alpines peuvent apporter, et il me faut prendre des décision, mais les choix qui s'offre a moy sont limiter.

Mais allons Vostre Grâce, ne nous épanchons pas en malheur et autres banalité, nous ne nous croisons que très rarement, mais nous savons pertinemment vous et moy que nous ne sommes pas personnes a rependre paroles douçâtres et mielleuses, dans des conversations sans substances et sans but.
Quel est le but de cette visite?

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Eddo



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MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009 20:08 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Eddo sourit du regard dans fard de la baronne, elle ne lui cachait rien des tourment qui la traversait et il faut dire qu'un voyage par Courmayeur ne le cachait pas non plus. Tout en souriant son cerveau fonctionnait à 1000 à l'heure. La baronne semblait à bout, elle avait cette fragilité que l'on ne rencontre que sur le visage des gens de caractère. Ces gens de bien qui voit s'effilocher leur capacité à surmonter les rapides de la vie, faute de moyen.

Un triste regard se posa sur la baronne alors qu'elle expliquait qu'en effet rien n'était aussi simple que ce que le papier pouvait dire. Eddo le savait et savait combien de la roture à la noblesse un pas immense existait et combien il était dur de travailler jours après jours avec des gens qui d'un coup s'éloignait pour des raison sans importance. Avoir la charge d'une terre n'était pas un simple droit ou un présent pour un mérite existant ou pas, c'était une sinécure, durant bien plus des deux mois d'un mandat.

Cette aventure rendait heureux le duc, malgré les difficulté que cela engendrait. Il se recomposa une face espérant que les sentiment qu'il avait donné ne serait pas mal prit et droit dans son fauteuil, l'oeil pétillant il dit.

Baronne, si un homme peux vous comprendre il se tiens ici. Avoir le bonheur de tant de gens entre ces mains peux faire peur. Mais c'est parce que nous avons ce devoir que nous avons tant de droit. Nous sommes, vous comme moi des instruments du Très Haut il a voulut que nous soyons maistre de ces gens, nous lui devons de ne pas échouer.

Le duc parlait avec passion, mais comme il est de coutume, rien dans son discours, dans ses manières ou dans son visage ne laissait transparaitre ses état d'âme. Lui que l'on nommait "l'imperturbale" parlait avec la force de la persuasion sans fioriture sans étalage d'état d'âme rabaissant celle-ci à l'état d'animal.

Maintenant, je sais la peine d'argent que vous vivez, vous qui avez en vostre possession le coeur de nostre duché, vous qui êtes le coeur de notre Savoy, vous voilà bien en peine de vous nourrir.
Pourtant regardez autour de vous, admirez les beau atour de notre rang. Ce"s dame avec leur froufrou, leur dentelles, leur plumache*, leur robe de taffetas. Je reviens d'Ivréa comme vous le savez et que n'ai je vu, richesse, beauté, grandeur, de l'argent dépensé en mil et une feste sans but autre que d'étaler sa richesse devant ses adversaires.

Les descriptions données étaient faite sans fard, sans chercher à rabaisser l'un vis à vis de l'autre, simple constatation fait d'un ton dit "clinique", le duc exposait son argumentaire, ne cherchant pas à dominer ou a créer une rixe, juste et simple sans d'autres mot que ceux qui disait ce qui était.

Regardez nos positions, vous à l'entré de la Doire Balté, moi à sa sortie. Nous avons l'unique passage utile pour aller et venir entre la Savoie du Nord, la Savoy historique et la Savoy du Sud, la Savoyriche.

Madame, nos intérêts sont communs, c'est le but de ma présence ici, trouver avec vous les moyens juste de vous venir en aide et par la mesme de venir en aide à nostre Savoy.

Là en effet on ressent un coté lyrique, mais Eddo est aussi un politicien, il sait parler, sinon il ne serait convaincre.Il sait que le texte n'a aucune importance s'il n'est pas porter par la voix et pire qu'il n'a pas un minimum de structure. Il sait donc que la conclusion d'un discours se doit d'être clair, afin que l'autre sache ou il veux en venir.

Le duc resta assis, le dos droit contre le dossier du fauteuil, le visage blanc comme d'habitude mais le regard pétillant, il regardait la baronne afin de voir son avis, lire sur son visage, si elle suivait ses pensés.

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Lisyane



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MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009 23:28 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Assise, elle escoutait sans ciller.

Il est bien évident que ma condition modeste, ne me permet pas de faire face.
Lorsque j’ai accepté ces terres, j’étais une fille de la terre qui avait du mal à subvenir à ses propres besoins, je ne me suis pas rendue compte à quel point il était difficile de gérer Courmayeur.
La Doire Baltée aurait méritée que je m’y intéresse elle est source de richesse, car si Courmayeur est d’aspect rude, que la montagne n’est pas forcément plaisante d’un premier abord, mes terres ont une situation intéressante.
Mais pour les faire prospérer, il m’aurait fallut des fonds qui sont hélas bien absents.
La route de l’Italie aurait été une bonne source de revenue, sans parler de l’endroit stratégique de son emplacement géographique. Mais voila sans appuis je n’ai pu.
Sa Grâce D’Aoste m’avait prévenu qu’il ne pourrait m’aider, malgré que les terres de la Baronnie soient pour lui de grandes valeurs, il m’a fait confiance et le décevoir est une chose aussi insupportable que de voir mes gens crier famine.

Elle avait à cet instant l’attitude d’une toute jeune fille que la vie n’a pas épargnée, une détermination et une franchise qui ne seyait parfois pas à son rang.
Elle était en entretien privé avec un Duc qu’elle ne connaissait pas mis à part quelques regards et sourires cordiaux aux cérémonies obligatoires de la cour Ducale.
Elle aurait du baisser les yeux, en plussoyant a chacune des paroles du Duc.
Elle le fixa cependant sans gène aucune, il voulait quelques chose, sa visite n’était pas que de la simple courtoisie, elle le savait.
Quel intérêt avait il a voir avec elle, certes ses terres étaient une aubaine et idéalement situées entre l’Italie et l’Helvétie, certes la Doire pouvait l’intéresser.
Mais le Duché de Canavese était bien plus puissant, plus étendu et d’une situation qui n’avait rien a envié à Courmayeur.

Et si la solution a ses soucis étaient tous bonnement devant ses yeux, et dans le cheminement de réflexion qu’elle venait d’avoir ?
La baronne attrapa le cordon relier a l’office pour appeler Algonde, puis se leva et jeta un regard intrigué au delà de la fenestre.
Que ferait elle pour garder ses terres ?
Les rendre a la Savoy était la solution la plus simple qui s’était imposée a elle, jusqu'à présent, car sans appuis financier il lui était impossible d’imaginer autre futur.
Mais à cet instant un tas de solutions profitables se laissaient entrevoir.
Le Duc ne faisait jamais rien par hasard, sans le connaistre elle le savait, ont le disait froid, imperturbable, grand négociateur.
La petite servante qui aidait le Chambellan a la cour se présenta sans tarder, et coupa le fil des réflexions de la baronne, qui avait l’impression de reprendre des couleurs.

Algonde tu as tôt fait, bientôt tu seras plus rapide qu’un Alezan !
Peux tu ramener de l’office de l’Hypocras blanc s’il te plais, prend donc aussi la belle vaisselle de cérémonie.
Lisyane referma la porte sur la gamine, puis repris place sur le fauteuil et en le regardant un sourire narquois venait illuminer son visage dit.

Si nos intérêts sont communs, c’est que forcément vous voulez quelque chose que je peux vous offrir ?
Cependant je ne me leurre pas Vostre Grâce, les batifolages ne vous intéressent guère, de plus on vous dit suffisamment proche de Bielle pour cela.
Je n’ai qu’une chose qui ai de la valeur se sont mes terres, et je serais bien curieuse de voir comment vous allez pouvoir les négocier ?


Alors qu’Algonde réapparaissait et servait le vin épicé, Lisyane commençait a avoir les idées qui fourmillait autant que son impatience.

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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 12:39 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Le duc continuait à sourire, il laissait l'esprit de la baronne vagabonder, chercher et enfin trouver l'idée qu'il voulait lui donner. Il ne bougeait pas la laissait aller et venir, commander à boire, regarder par la fenestre. Tant de geste, d'action qui dénotait clairement une agitation intérieur bouillonnante. Seul le regard toujours joyeux du duc suivait la baronne, lisant en elle comme dans un livre ouvert. Enfin elle s'assoit comme un papillon, délicatement sur le fauteuil, son sourire était une victoire que se retint bien d'exprimer le duc. Elle était dans la condition qu'il voulait et ses propos le démontrait.

Voila l'étape première accomplit se dit le duc avant de répondre à la baronne.

Baronne, vous avez besoin d'argent j'en ai, vous avez besoin d'un protecteur, je suis là. Je peux vous offrir ce dont vous avez tant besoin, pour le bien de nos gens, pour notre bien. Vos pâturages peuvent redevenir des lieux de transhumance riche et puissant. Vos Eglises peuvent être restaurer, vos gens peuvent manger à leur faim, vous pouvez retrouver vostre doux teint qui ravie les homme et font rager les dames.

Eddo regarda ce que donnait l'expression d'une baronne à qui ont offrait se qu'elle désirait. Le duc n'était pas méchant, non, il était un fervent croyant et offrir le bonheur et l'amitié aux autres était pour lui une gloire bien plus forte que toute chose. Mais il n'était plus niais. Depuis la fin de l'année 1454 il été devenu adulte, avait vu de tels vilénies de la part de gens si estimé que cela l'avait rendu au bord de la mort. Il en était revenu, il était devenu très très simple et affreusement réaliste.

Donc se que je vous propose est un rapprochement avec Canavese, mais je ne veux pas de ces traités ridicules, sans substance et que personne ne prend au serieux, je veux un rapprochement sérieux et sans concession. Sur le long terme et non sur une saison. Le désirerez vous, pour vos gens? Si oui, comment pensez vous que nous pourrions seller cet accord? Si non pourquoi?

Des questions simple, un avis sans fioriture, une proposition honnête et sans préjugé. Comme à l'accoutumée d'imperturbable agissait avec raison et donnait clairement les cartes aux gens pour choisir de lui faire confiance ou non, selon leur bon vouloir.

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Lisyane



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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 13:48 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Elle pensait que son salut viendrait dans la mort d'un duel, ou de l'espérance évanouie.
Si ce n'estait cela, alors il lui faudrait être forte pour agir a la manière des sois disant grands de ce duché.
Trahir ses croyances et ses valeurs, et a son tour n'estre qu'une personne vile et hypocrite, réfuter les actions des gens dont ont dit qu'ils sont quelqu'un de bien.
Un mort aussi, mesme si c'est la voix quelle choisit, elle ne l'emportera pas encore auprès de son Chevalier.
La mort sera physique par ce duel annoncé, par la mélancolie qui l'emportera, ou par une vie qui tournera le dos a la candide qu'elle était, devenir la plus hypocrite que ce duché n'est jamais vu.
Certes si cette dernière solution venait a voir le jour, elle serait morte en elle mesme d'avoir tourner le dos a ses croyances de jeune fille intègre mais ses terres seront sauvée, et elle était preste a tout les sacrifices pour arriver a cela.
Il pensait protection et richesses, elle en était déjà a fomenter ce que pouvait apporter l'union de la baronnie et du duché, il y avait une frontière avec Bielle, ont disait aussi le Duc proche très proche des Bauges.
Les deux extrémités de la Baltée, la route de l'Italie...
Déjà elle n'estait plus ce qu'elle devrait être, comme c'est facile de devenir, de paraître ce qu'elle a toujours détesté.
L'hypocrisie est partout la ou nostre regard se tourne, la Savoy est une scène remplit de son théâtre et de sa comédie, elle en serait l'actrice et tragédienne.

Il souriait, elle jubilait.

Mettre un coup de pied dans la Fourmilière, estre l'égale de ses femmes qui se pavanent dans la luxure a peine leur époux partit, noyées dans la soie de leur indifférence au monde d'en bas.
De ces nobles qui ont tout fait pour ne pas qu'elle ai la baronnie quand le Lion avait soumis l'acte de lègue au Ban.
Une vengeance? Certainement...
Un pied de nez a tout ceux qui pensaient qu'une femme doit ouvrir largement les cuisses pour avoir un titre.
Elle aurait la grande distinction sans mesme effeuiller le haut de son corps.
Elle voulait lire la surprise sur les visages de toutes celles qui de manigances et papillonnage avaient voulu faire ce qu'elle s'aprestait a faire.

Elle croisa les jambes et bu délicatement une gorgée du breuvage qui lui paraissait a cet instant la plus douce des liqueur. Avant de savourer sa victoire sur ce monde machiavélique dans lequel elle plongeait les yeux fermés.

Elle posa délicatement le verre sur le guéridon, elle reposa ses mains a plat sur les accoudoirs du fauteuil, puis sourit simplement au Duc, sure d'elle plus sure que jamais, ne plus penser a sa vie d'avant et être le plus convaincante possible.

Vostre Grâce, souhaitez vous que nous parlions arrangements, mariage et négociation?

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Eddo



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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 15:11 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Comme à l'accoutumée dans les phases de discussion, c'est toujours très loin des mots que tout se passe. C'est dans l'esprit, dans le fin fond des gens que les choses naissent, grandissent évoluent pour naitre déjà vivante, déjà bien remplit de leur gloire et de leur puissance.

Chacun tente de vivre selon ses principes, mais le monde à cette énergie venu de son mouvement continue qui emporte les être bien plus loin que ce que l'on veux. Il déflore la jeune fille pure, noie le bon chevalier dans les crises de conscience les plus improbables et les impossible à gérer.

Voilà deux être que rien ne préparer à se rencontrer qui par les hasards d'un monde bien complexe se retrouvent dans un bureau de Chambéry à parler comme si de rien n'était de mariage politique. Passion? Non raison, avancer ses pions, survivre, apporter le bonheur à de simple gens, leurs gens. Des objets aussi important qu'un moulin ou une presse à papier? Oui mais plus, car ils sont existant, pensant. La recherche de leur bonheur peux entrainer leur maitre naturel dans des danses que n'aurait pas rejeté certains princes antiques au mœurs si étrange pour nous hommes moderne.

Eddo ne dit rien au début, il regarde la future duchesse de Canavese, la décision avait été prise en Ivréa il y a plusieurs semaine, sa liberté offerte en sacrifice sur l'autel du bien commun. Il sait que cela allait engendrer des tensions avec certaines personne, mais il se souvint de la remarque d'une commère sur un marché d'une ville quelconque "eh beh, on fait pas d'omelette sans casser des œufs mon bon monsieur!" Si le bonheur de la plus part venait par le malheur d'une minorité...

Baronne, le mariage est une institution sacré, elle engage à vie, sans retour possible. C'est un lien qui nous uni avec l'avale du Très Haut. Tel est la théorie, mais oui je pense qu'un mariage de nos intérêts et par la mesme de nos personne peux, non, est la solution la plus posé que l'on puisse avoir.

Toujours bien droit dans le fauteuil le duc prit son verre et y trempa ses lèvres, afin de laisser le temps à la duchesse de Canavese de bien comprendre que c'est bien un accord qu'il donne. Pis il pose le verre, met ses coudes sur les accoudoir et posa son menton sur l'autel de ses main il sourit et dit.

La question en devient donc quel dot m'apporterez vous et quel cadeau de mariage devrais-je vous offrir. Les choix son nombreux, pis-je vous faire une proposition?

Sans attendre son accord le duc pencha légèrement la teste vers la droite, plissa les yeux et dit

Courmayeur en dot, Zumaglia en cadeau. Telle est mon offre qu'en pensez vous?

Pendant que l'échiquier savoyard dansait sous les doigts agile de ses joueurs, dehors, le vent soufflait comme à son accoutumé, les montagnes restaient comme d'habitude, lointaine et d'une beauté sans pareil. Le peuple des villes franches continuait à vivre et à s'amuser des joutes verbales des gens. Rien ne changeait alors que tout changeait, tel était l'art de la politique noble.

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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 15:51 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Le mot est lancé, l'histoire se précise, les idées prennent forme.
Mariage.
Il lui parle de sacrement envers le Très Haut, qui engage a vie sans retour possible, elle sais que ce mariage ne sera qu'un arrangement entre deux personnes qui ont chacun des intérêts que la vie a mis sur le chemin, comme quelque chose qu'on ne peu laisser passer, par obligations.
Ce mariage ne sera pas consommé, allons il y a bien des Archevêques qui taisent que le mariage a fait partit de leur vie, et que l'excommunication de l'époux destituer n'a été que le seul moyen d'annulation d'un mariage devenue trop encombrant pour une carrière.
Des mariages arrangés étaient le fléau d'une époque, personne n'en parlait, les faut semblants, faisait partit de ce monde.
Elle était faite pour s'entendre avec son futur époux, la clarté d'une situation, ce qui était beaucoup plus rares dans ces histoires d'unions qui se font et se défont.
Rares étaient les deux parties assez franche pour s'en arranger avant de se passer l'anneau au doigt, car souvent les mariages s'arrangeait en famille, entre connaissance, et l'une des deux partie se sentait obligée d'éprouver de l' amour envers l'autre.
L'échec était souvent la fin de ce genre d'aventure.
Mais la future Duchesse n'est plus naïve depuis quelques temps, et elle voit a cet instant précis que tout était déjà clair dans la teste du Duc, il l'a laisser venir petit a petit, mais l'idée était déjà la avant qu'il ne passe la porte.
Cependant l'adoption aurait pu être une solution aussi, mais curieusement elle aurait refusé. Et pour des raisons qui ne devait pas être sue...Pour le moment.

---Courmayeur en dot, Zumaglia en cadeau. Telle est mon offre qu'en pensez vous?

Elle le regarde et sourit franchement, la fossette en exergue, si cela était si simple, elle avait besoin de beaucoup plus de garanties.

Cela me paraît bien simple dit de la sorte Vostre Grâce, cette entreprise ne peu se résumer en si peu de mots.
Je vous apporte Courmayeur dont je garde le nombre de votes, mais je reste l'unique tête décideuse pour ses terres, j'y choisirais mes vassaux, vous ne pourrez pas en disposer comme vous le souhaiter, il vous faudra si vous avez des desseins pour mes terres avoir mon aval pour tout.
Je sais que vous pouvez le comprendre, cette union a pour but nos intérêts, les miens sont que mes gens soient heureux et ma terre prospère.
Évidement je vous demanderais vostre avis et vostre aval également quand a mes décisions.

Me comprenez vous?

Zumaglia sera donc une bagatelle que j'accepte a condition d'avoir des fonds. Il est évident pour vous comme pour moy que toutes ses négociations quand elle trouveront une entente seront actées et scellées devant Hérault. Si ce mariage venait a être annulé, je reprendrais Courmayeur et mon titre de baronne, je vous rendrais Zumaglia et la couronne de Duchesse.

Parlons du costé plus obscure de cet arrangement et du testament qui devra estre aussi.

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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 17:52 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Voilà que le jeu devenait bien intéressant, des marchands de tapis n'aurait rien revus à dire aux tractations que le duc et la baronne tenait. On parlait d'hommes, de femmes d'enfant, de terres, de rivières et de vie, comme on parle d'once d'or, de pain, de sel ou de riz. Le duc donnait ses exigences, la baronne contre attaquait, il répondait et petit à petit les fils de la nouvelle tapisserie se formait.

Baronne, vous voilà bien injuste avec moi, vous me demandez bien plus que je ne peux sciemment donner, je vous propose de garder vos votes sur Courmayeur, dans l'espoir que vous m'en parlerai avant d'agir trop violemment. Tout se qui est question extérieur de la baronnie, soit les rapport avec les autres ducs et avec les régions hors Savoie seront de mon ressort. Je garde Zumaglia et je vous couronne duchesse de Canavese.

Pour sauver Courmayeur de la faillite je vous propose de diriger les manufactures de corde de chanvre de Canavese, on est le premier producteur, ça devrait rapporter beaucoup.

Trouver le juste milieu entre les aspirations des uns et les volonté de l'autre était un art bien ardue, mais cela donnait justement un tel piment à la conversation que le sourire d'Eddo était brillant, ses yeux pétillaient plus que jamais à ce jeu, nouveau et bien amusant.

Ensuite baronne, nous devons penser bien sur à respecter l'autre, je vous garantie que je ne vous mettrez pas dans l'embarras et que les décisions les plus difficile seront prise en concertation, je compte sur vous pour qu'il en soit de mesme.

Enfin je vous promet de mettre en place les douanes et le péages sur vos terres, les revenues seront distribuer 1/4 pour vous jusqu'à se que je m'y retrouve ensuite moins que moitié disons 40%.

Le duc continuait la teste légèrement de coté à regarder la baronne, son offre, plus complexe il est vrai été plus honnête, il souhaitait bonne chance au héraut qui devra écrire le contrat, cela lui fit avoir un sourire un peu bête puis reprenant consistance, il répondit à la dernière question.

En cas de décès, chacun est libre de donner sa terre à qui lui plait. Le survivant des deux aura droit de proposer la continuation de la chose avec l'héritier, s'il y a refus, on revient au passé. Si je meurs et que mon héritier vous refuse le droit sur le cordage de Canavese, vous lui retirez le droit sur le péage. Si vous mourrez et que vostre héritier est opposé au douanes il perd le cordage.

Cela vous convient'il?

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MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009 20:14 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Des heures maintenant qu'ils discutaient sans discontinuer.
Chacun avaient des intérêts a défendre, et essayait de placer au mieux un acte qui ne se faisait pas par amour. Curieusement la baronne y prenait plaisir.
Elle sauvait ses terres et c'était bien la le plus important a ses yeux, cependant elle ne voulait courir aucun risque de se faire avoir, non pas pour elle mais elle voulait assurer la sécurité de ses terres.

Vostre Grace nous arrivons enfin a un accord qui peut paraître satisfaisant, je veux avant tout que mes gens rient plus qu'ils ne pleurent surtout en ce moment, vostre promesse a valeur a mes yeux alors ne me décevez pas.
La transparence quand a la gestion de Courmayeur devra être totale a tout les niveau, je m'y engage, vous ne pourrez pas en faire ce que vous voulez que nous soyons clairs des le début.
Je vous laisse la politique extérieur uniquement si je participe aux débats que cela engage, et cela n'est pas négociable.
Le partage des péages et des taxes me parais assez équitable, et l'argent retiré des cordes de chanvre me permettra de subvenir aux besoin de Courmayeur. Je ne veux pas la richesse pour la richesse entendons nous bien, mais je pense que cela vous l'avez compris.
Le flamboiement ne m'intéresse pas, je ne veux pas paraître, il vaut mieux savoir qu'avoir dis ma devise, et j'y crois plus que toujours.
Je souhaite juste que nos accords sous couvert marital ne nuisent ni a l'un ni a l'autre.

La bouteille de vin épicé n'était plus pleine depuis longtemps, et le jour déclinait maintenant rapidement.

Il y une autre chose que nous devons évoquer, vous n'estes pas sans savoir que je suis de très faible condition, mesme si au début de ma vie la chance m'a été donnée de pouvoir suivre un couple qui m'a offert instruction.
J'ai surement du être baptisée a ma naissance, hélas dans les contrée éloignées des montagnes les registres ne sont pas aussi précis que dans la capitale et je doute avoir été enregistrée a la curée.
Je suis croyante cela oui, mais a être franche il y bien longtemps que le Très Haut ne m'a pas vu dans sa maison pour des raisons qui me sont personnelles et que je ne souhaite pas évoquée avec vous pour le moment, mais cela viendra.
Aussi je dépasserais cette phobie pour nostre union, mais j'aimerais que vous interveniez en ma faveur, pour que le sacrement qui me verra baptisée et recensée soit le plus rapide possible, et eviter tout ce simulacre de pastorale.

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MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009 17:32 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Avec ces teintes dorées puis rouge qui caractérise tant et si bien les fins de journée. Quand le ciel s'enflamme, rendant le blanc manteau de nos montagnes écarlate, c'est à ce moment là qu'enfin les désaccords furent régler, que le tissage prit la forme d'une tapisserie fine, comme celle que l'on voyait venir d'Artois. La fatigue commençait à se faire sentir tout comme un début de faim, mais le plus important est fait, les deux nobles sont d'accord sur les détails.

La baronne lui demande des gages de bonne conduite et de respect mutuel, cela fait sourire Eddo, car il n'avait jamais compris pourquoi ce genre d'affaire devait rendre les gens impoli et sans honneur. On ne parlait après tout que du bonheur des autres. Il ne doit pas être entacher par l'ire de leur maistre; ires du à ces petites trahison, emplis de la haine de ceux qui ne savent regarder, qui ne savent respecter l'autre.

Nul inquiétude baronne, je suis homme d'honneur et je ferai en sorte que vous soyez toujours au courant des faits de la baronnie.

La bouteille était rien de moins que vide, le temps passait comme coule la rivière, sans s'inquiéter de se qui l'entour, sans se douter de ses ravages.

Pour vostre baptesme Le duc réfléchit, Je devrai vous trouver quelqu'un, mais il ne manquera pas de poser des questions sur vos connaissances religieuses, alors n'hésitez pas à lui démontrer que vous savez, cela nous causera moins d'ennui.

Puis le duc regarda dehors, il soupira de voir qu'une nouvelle journée se terminait tout autant que la discussion le soit aussi, voilà bien des tracas fini et pourtant il en présentait d'autres qui arrivent, il sourit et dit à la baronne

Etant chez vous ici je vous laisse appeler un héraut afin de poser par écrit la chose? Nous allons travailler à vostre baptesme puis si tout se passe bien nous pourrons poser les avis aux bans. Qu'en pensez vous?

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MessagePosté le: Lun 07 Sep 2009 09:32 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


La fin des négociation d'une union purement arrangée depuis le début arrivait a son but.
A cet instant elle ne pouvait pas dire que le contentement l'a gagnait ou l'a quittait. Ce qu'elle savait c'est que la baronnie allait être sauvée de la misère si le Duc respectait les accords convenu.
Cependant la baronne avait appris a se méfier de tout et de tous et il lui faudrait être vigilante.
Elle était sincère et l'avait toujours été, qu'est ce qui avait pu l'emmener a faire une chose pareille?
Certes sauver ses terres était l'argument, mais n'aurait elle pas pu faire autrement pour le bien être de ses gens que de se fourvoyer dans un mariage de façade?
Il faudrait vite qu'elle écrive tout cela a Louis qui de Castelleroux attendait a chaque instant des nouvelles et qui était en proie a ses propres interrogations, mais qui amicalement et affectueusement les avait laissé choir depuis quelques lettres pour remonter le moral de la baronne qui ne faisait que décliner.
Elle tira a nouveau sur le cordon pour sonner l'office.

Vostre Grâce, je crois que nous arrivons a la fin de cet entretien, n'est ce pas? La fatigue crois autant que le jour décline, bien qu'a mon sens le vin épicé a fort bien jouer son rôle aussi.
Je vous fais donc confiance en ce qui concerne ce nouveau Baptême.
Quant a moy je vais aller de ce pas rejoindre le bureau des hérauts et m'entretenir sur la rédaction du contrat de mariage.
Après ceci fait, nous publierons les bans et nous préparons la cérémonie.

Algonde venait d'arriver, la baronne l'aimait bien cette gamine toujours dévouée, courageuse, et souriante.

Algonde aurais tu l'obligeance de raccompagner le Duc, Lisyane se retourna vers Eddo, dites moy avez vous trouvé logement en la capitale qui soit honorable?
A la réponse affirmative la future duchesse sourit.

Bien...J'espère que vous resterez un moment et que vous n'estes pas sur le départ des le jour levé, car j'aurais certainement besoin de vous revoir assez vite.
De plus vous n'estes pas sans savoir qu'un duel se prépare et j'aurais voulu vous avoir a mes costé pour cette épreuve.

Lisyane posa son regard au loin puis repris jovialement,curieusement ce duel l'a chagrinait plus que le mariage, et rire était pour elle la meilleur façon pour ne pas sombrer dans des turpitudes non souhaitables et garder la teste froide.

Mais il est bien tard et toutes ses palabres ont été épuisantes, nous en discuterons volonstier plus tard.
Je vous laisse avec Algonde.

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MessagePosté le: Mar 08 Sep 2009 14:38 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


De retour du bureau des hérauts, ou elle avait annoncé qu'elle allait convoler en « Justes » Noces avec le Duc de Canavese, elle se mit aussitôt au travail dans son bureau.
Elle fouilla et chercha, puis poussa un grand haaaaaaaaaaa de satisfaction quand elle trouva l'objet.
Elle retira encriers, livres épais de comptes, et recommandations, listes de marchands ayant accès a la cour et « tutti-quanti », puis déplia le fameux rouleau.

https://2img.net/r/ihimizer/img268/7397/carte2es4.jpg

Elle regarda de plus prêt la situation de ses terres ainsi que celles de Canavese.

https://2img.net/r/ihimizer/img15/7848/carteh.jpg


Parfait.

On frappa a la porte, un messager entra avec quelques parchemins, de bonnes voir de très bonnes qualité.
Le premier venait du héraut qui la félicitait pour les noces, et répondait a sa demande, lui suggérant également d'organiser une grande cérémonie pour l'occasion.
Le deuxième était un peut plus incertain, elle lut tranquillement, les doutes, le mensonge qui n'avait pas lieu d'être, les révélations sur l'affolement du Ban a un mariage qui se voulait aussi surprenant qu'intriguant.

La baronne se servit un verre d'eau pure de Courmayeur, une fois n'est pas coutume, et sourit.

Ainsi donc le ban savoyard s'affolait déjà alors que l'annonce du mariage n'était mesme pas officielle, et que rien ne laissait transparaitre que ce fut arrangé?
Et bien pour une entrée politique en la matière s'en était une et cela dépassait toutes ses espérances, s'ils savaient les bougres...
Elle déroula le dernier message, a la vu de l'écriture qui remplissait le vélin de belles lettres, elle posa sa coupe, et pris place dans son fauteuil.
Elle apprécia chaque lettres, chaque mot, sentant presque sa présence dans la pièce, une écriture parfaite, régulière. Des phrases posée clairement, empruntes de tendresse et d'affection.
Il lui manquait, leur échange, leur accrochages lyriques...
Elle soupira et fit immédiatement rappeler le messager qui précédemment avait franchis la porte.

Quand l'homme se présenta a nouveau d'un Excellence interrogatif, elle étudiait la carte un peut plus précisément.

Ha vous êtes déjà la, elle attrapa le dernier message qui avait emplie son coeur de gaité et de mélancolie.
Dites moy qui a déposer ceci?

--Un messager Excellence!

Bah tiens une vache cela aurait semblé tout de suite plus bizarre...

Je sais bien un messager, mais portait 'il des couleurs? A t'il d'où il venait et qui l'avait fait mandé, quelle région, quelle contrée, quel monastère?

--Non point Vostre Excellence, rien de tout cela, juste un simple messager qui a déposé cela pour vous, sans mots dirent, plus avant.

Bien merci.

Elle ragea, elle ne pourrait donc pas envoyer de réponses, et annoncer son union Ducobaronnale, elle n'avait pas de chance sur ce coup la, elle aurait tellement voulu que le Lion lui preste son bras et la conduise a l'autel.

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Eddo



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MessagePosté le: Jeu 10 Sep 2009 22:31 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


[Chambéry, quelques jours plus tard]

Le duc de Canavese était joueur si vous nous suivez depuis le début vous l'avez surement remarqué. Un matin alors qu'il se promenait, pardon, sortait du palais ducale et allait dans une auberge manger il fut interrompu par une voix.

La vostra grazia, vi cercavamo. Nous sommes arrivés.

Le duc se retourna est regarda le sieur, sale de poussière, le visage un peu inquiet, sous la poussière un habit au couleur d'Ivréa se dessinait. L'homme regardait les gens et les lieux qui l'entourait d'un oeil dépréciateur. Le duc sourit et lui dit.

Et oui notre architecture n'est pas aussi grandiose que la votre, mais pendant que vous construisiez, nous ont vous mettez sous notre coupe, étrange non?

L'homme regarda le duc avec un mélange de répulsion et de respect. Puis il fit une révérence avant de vouloir repartir. Le duc le retint et lui dit.

J'aurai besoin de toi aujourd'hui, vient et sert moi d'intendance.

L'homme refit une révérence et ce tu. Il manga avec le duc qui l'invita ensuite à aller dire à sa "cour" d'aller se poser dans une auberge de sa connaissance et de se préparer à repartir, avec une invitée. L'homme regarda le duc mais resta sans dire mot. Le duc lui dit qu'une fois changer il était prier de revenir au portes du castel pour rejoindre le duc.

Celui-ci se promena dans la ville, écoutant son brouhaha, regardant ces maisons qui se penchait comme pour tomber, ces palais des divers duc en retraite, beau mais salit de boue et de détritus, ces femmes qui hurlait pour attirer les gens vers des étales ou des fruits pourrit s'étalait, ces dame de peu de vertus qui offrait leurs lourdes poitrine à la vu des gens. Les nonnes qui par troupeau passaient en ville, psalmodiant des prières, ces places ou seule une fontaine au milieu donnait l'eau d'un quartier et ou les femmes venait pour jaser et connaitre les dernières rumeurs.

Il emplissait ses narines des odeurs subtiles ou lourde de la ville, l'odeur du pains sortie du four ou du bois fraichement taillé, celui des détritus se décomposant dans la boue de la rue, mais aussi les lourds parfums des gens, celui de la sueurs et du musc, celui des savons astringent des lavandières, celui de la soude et du bicarbonate non loin du cimetière.

Eddo se remplissait de Chambéry, admirait les porteurs qui plié en deux le dos lourd de leur cargaison couraient partout en villes, les ouvriers travaillant sur le chantier du palais des Bauges, un ouvrage de luxe et démontrant la grandeur de la rectrice impériale. Il hésita à aller voir si la duchesse était là, il appréciait tant sa conversation et sa présence, sage et posée, toujours juste et de si bon conseil. Puis dans un regret il continua sa "promenade".

Attention, ne croyait pas que Chambéry fait par égale avec Rome ou Constantinople, à coté, c'est un village de montagne. Mais il y a dans cette ville comme un je ne sais quoi qui la rend attachante, vivante. Son coté "campagnard" est plus une qualité qu'un défaut, tout y est à taille humaine.

Enfin pour en revenir à nostre histoire, le duc retrouva quand même son "intendance" et ils partir vers chez la baronne. Arrivé là bas, ils attendirent le temps qu'elle puisse les recevoir et le duc lui tint plus ou moins se langage.

Baronne, ma douce, je me propose de vous faire visiter Ivréa afin que vous puissiez gouter à la vie italienne et découvrir se que sera vostre principale ressource financière. je vous propose donc de partir d'ici deux jours, puis-je compter sur vous?

Le duc regarda la baronne pour voir quel serai sa réaction. Après tout elle avait du travail autant ici qu'à Courmayeur surtout en cette saison qui offre le triste compte de se que la nature laissera aux gens pour vivre cet hiver et relancer la culture l'année suivante.


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MessagePosté le: Ven 11 Sep 2009 14:07 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


La famine faisait rage a Courmayeur, l'hiver n'était pas encore la que déjà l'on mourrait dans les coins les plus reculés.
Les nouvelles qui lui parvenaient n'étaient pas de bonne augure, la garde d'Aoste curieusement n'était point encore assaillis par les paysans en colères armés de fourches et levant haut le point devant la demeure baronnale.
En même temps la baronne savait que les montagnards paysans, ses gens comme on dit, ne pouvait s'en prendre a un bien ne recelant, ni biens, ni fortunes.
Elle leur avait promis de trouver de l'aide, elle avait fait le tour des terres, quand le marasme s'était annoncé par des champs peut fertiles, l'hiver rigoureux, et l'été pluvieux peut propice aux grains.
Elle avait visité chaque domaine, chaque famille, parcourus des lieux sur le frison, la rage au ventre et le minois triste.
Que pouvait elle faire, femme couronnée d'une belle couronne a boules blanches aussi grosses que sa peine mais sans biens, sans liquidité, sans appuis certains, sa présence ne donnerait pas du blé, ni même de la viande, elle ne pourrait faire que les femmes soient heureuses, les hommes content de leur récoltes foisonnantes.
Les nourrices n'avaient plus de lait a force de jeuner, les enfants ne criaient plus leur faim, ils n'en avaient plus la force.

Triste spectacle que de voir comme la nature est dure, reprenant ses droits sur la vie que le Très Haut a voulu difficile, l'épreuve de tout a chacun de se battre, se surpasser sans écraser son prochain, en se débâtant contre les tentations et le sort qui s'acharne parfois contre toute logique.
Et puis elle était repartit promettant son retour prochain, sans vraiment savoir si ce serait salvateur.

Pourtant elle venait de recevoir courrier, Louis 1er au nom d'une amitié naissante lui promettait une aide en attendant les premières liquidité d'un mariage bien mené.
Des chariots de vivres et médicastres, devaient prochainement partir de Bielle, pour les montagnes affamées.
Elle souriait a nouveau la petite baronne, cette aide était une manne providentielle, qui allait permettre une distribution rapide aux familles les plus pauvres.
Elle allait pouvoir revenir la tête un peut moins basse qu'a son départ, elle irait elle même recevoir le convoi que devait mener Jacob l'intendant de Louis et commencer la distribution, et puis elle annoncerait son mariage, elle espérait que les montagnards comprennent qu'a nouveau ils allaient pouvoir vivre, et sourire et que ça ne serait que bénéfique.

Pourtant le convoi n'arriverait pas avant plusieurs semaines certainement, et elle était bloquée a Chambery, pour préparer ce qui devait être une grande cérémonie.
Les actes de mariages lui étaient revenus pour une première ébauche, le Maréchal D'Armes Impériale, avait bien compris les arrangements, il faudrait faire encore quelques modifications, mais cela s'annonçait bien.
Par contre ce qui s'annonçait moins bien c'est les allures que prenait la Noblesse Savoyarde, la folie semblait prendre les têtes les unes après les autres, et les salles du ban demeuraient muettes depuis son entretien avec le Héraut savoyard.

La baronne accrocha les boucles a ses oreilles, des perles presque aussi grosses que celle de sa couronne, qu'elle avait été obligées de gagée.
A cet instant elle pensa a Radyan son escuyer simple mais heureux qui avait suer jour et nuit pour pouvoir ramener l'objet de noblesse sur la tête de la vilaine baronne. Il était dévouer et quand tout ceci serait fini elle organiserait un peut plus sérieusement son éducation.

La baronne se demandait bien ce que le Duc voulait lui dire pour venir directement en la petite demeure Chamberienne. Sans plus de perte de temps elle le su et s'en réjouit.

Mon ami, vostre proposition est de bon aloi, la vie icylieu m'estouffe, et autant ne pas perdre de temps.
De plus je dois me rendre a Courmayeur. Un convoi de Bielle pour enrayer provisoirement la famine s'est fait annoncé, est ce qu'un détour par les terres baronnales pourrait se joindre a nostre aventure italienne?
Deux jours vous dites?
Et bien je crois que n'ayant que peut de choses a emballer, il me sera possible d'estre preste.

La baronne ne retint pas son rire.

Je crois mesme que de simples de fontes de cavaliers feront l'affaire!
Nous chevaucherons n'est ce pas? Ce qui nous permettra de plus de discuter de la cérémonie. Et de certaines hum... Disons choses ennuyantes, voir encombrantes.

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Eddo



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MessagePosté le: Ven 11 Sep 2009 18:28 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Deux jours plus tard, à l'aube

C'est dans les premiers vents froid de l'automne, ceux qui font rougir les feuilles et tourbillonner la poussière des routes et part une aube blafarde que le duc de Canavese arriva devant la demeure chambérienne de sa promise. Il arrivait sur son poney, portant un lourd manteau en poil d'Ours fermé pour le garder au chaud. Son épée de chevalier au coté et sur la fonte son fléau d'arme. Il avait remonter le col de son manteau pour mieux supporter le vent qui sifflait autour de lui.

Sa suite présente était composé de son "intendant" qui tremblotait dans une couverture de laine, un cheval sans cavalier ainsi que deux deux garde au armes de Zumaglia. L'homme descendit de cheval et toqua à la porte de la baronne. Il lui fit une révérence qui avait une drôle d'allure avec la couverture qui lui cachait le corps.

Il invita la baronne à monter à cheval, mais elle préféra prendre le sien. C'est donc une petite compagnie qui se mit en route, cinq personnes lancés sur les routes de Savoie par une aube bien fragile. Alors que le soleil se soit levé, le duc rapprocha son poney de la monture de la duchesse et entama la conversation.

Baronne, j'espère que vous vous portez bien. Dites moi, ou en estes vous de vos démarches pour le baptesmes? Pour le mariages, je me demandait s'il était mieux de le faire à Chambéry ou en vos terres?

Eddo aimait les bonnes tradition et l'idée de faire un mariage chez l'époux ne lui serait mesme pas venu à l'idée.

La route continuait ainsi et vers la moitié de la journée ils trouvèrent un camps sur le bord de la route. Un camp était un bien grand mot, c'était un feu avec quelques personnes autour, le voyageur attentif aurait reconnu qu'ils portaient tous les couleurs soit de Zumaglia (la majorité) soit d'Ivréa. Le duc soupira est s'approcha, dans le camps l'on trouvait une lourde table démontable avec deux chaises et un festin qui était posé dessus. Eddo regarda la duchesse avec un air mi figue mi raisin et lui dit.

Je crains qu'ils aient dépassé mes demandes, désirez vous mangez ma dame?

C'est la première fois qu'il utilisé cette expression qui quelques part rendait plus réel leur futur mariage, Eddo essayait de si faire et en s'asseyant à table il sourit à sa futur femme.

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Lisyane



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MessagePosté le: Ven 11 Sep 2009 20:18 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Depuis maintenant moment elle chevauchait au costé de son futur époux, vêtue pour la circonstance, d'habits simples de voyages, et d'une longue cape de laine.
Curieusement elle qui n'avait pas de gens a son service ou peut, juste Radyan qui était resté a la Bâtie pour superviser l'avancée du duel.
Elle n'était pas trop a l'aide d'avoir une intendance et divers personne aux couleur du Duc avec elle.
Pourtant il fallait qu'elle prenne vite ses repères et ses marques dans ce qui serait bientôt sa future vie.
Elle regardait le paysage défiler et était songeuse, qu'allait elle trouver la bas sur ses terres, et Canavese?
On encensait le costé Italien de ce costé du Duché, les richesse l'art et le bien vivre, mais y serait elle a l'aise celle qui venait de la terre?
Un regard sur le Duc et son manteaux d'ours lui fit faire une moue, tant de richesse pour un seul homme, la vie était parfois bien injuste avec les hommes de ce monde, et pourtant elle plongeait dans cette vie les yeux fermés, et dire que cela lui déplaisait aurait été faut, le drame était la.
Car elle en éprouvait un certain plaisir, cependant, ce n'était pas tant pour se pavaner mais elle savait que ce sacrifice tout relatif n'était pas évitable. Et allons bon elle estoy femme quelques belles robes étaient toujours appréciable.
Le Duc lui posa la première question alors que songeuse, elle laissait le vent battre son visage avec délectation.

Et bien mon ami, le voyage est fort agréable, le temps de l'automne arrive et cette saison est emprunte pour moy d'un certain plaisir.
Je dois rencontrer Monseigneur Neocor a nostre retour, et je crois que le Sacrement s'annonce bien.

Elle lui sourit.

Comment lui dire que toutes ces épreuves subit depuis sa plus tendre enfant avait fait d'elle une croyante en colère qui refusait depuis lors d'entrer dans la maison du Très Haut?
Aristote était bon, comme on dit avec ses enfants, mais avec elle un peut moins, et depuis bien longtemps il n'avait pas eut l'honneur de sa visite en ses lieux Saints.
Elle préférait lui parler et ne plus le prier, elle préférait les montagnes aux Églises et entrer a nouveau dans Sa Maison était pour elle un défit qui laisserait certainement des traces. Pourtant elle ne sen ouvra pas a son futur époux, laissant en elle ses problèmes qui devait resté pour le moment les siens, les confessions n'avaient pas encore de raison d'être.

Pour la cérémonie il me semble que Chambery serait mieux indiqué, vous savez la famine de mes terres ne s'enrayera pas si vite et offre un spectacle peut enviable pour une cérémonie que vous voulez grandiose, surtout si cela doit durer des jours, il faut des lices pour les joutes et des salles pour les bals, Courmayeur n'a rien de tout ca?
Que de belles prairies au bord de la Baltée et de belles montagnes qui nous écrasent par leur prestances.
Chambery la belle sera plus enjouée pour cet événement, surtout si des invités de marques et quelques relations diplomatique que je vous sais souhaiter présence doivent venir avec chevaux, gens et chariot de malles de leur épouses.

Mais deja ils devaient faire halte, la future duchesse fut aussi surprise de l'appellation du Duc a son encontre que de trouver festin au bord de la route.
Elle prit la main Ducale tendue, et vint prendre place en souriant.

Ses gens mourraient de faim, et elle avait droit a un festin digne d'une cérémonie en plein voyage, son estomac se noua, a cet instant elle se haïssait et haussa simplement les épaules en guise de réponses.

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Thornton



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MessagePosté le: Ven 11 Sep 2009 20:40 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Dans la tour de guet de Faucigny

Il était une fois, Firmin, soldat de père en fils depuis des générations, au service des ducs successifs des Faucigneranes et des Faucignerans, n dit même que son arrière grand-père est mort pour Amédée, le septième du nom. Toujours est-il qu'Aristote l'avais pourvu d'une vue perçante mais seulement les mâles, les femelles elles, n'étaient bonne à rien, à part enfanter, s'occuper du logis et servir la soupe. Les fils de Firmin n'avaient pas survécu assez longtemps pour recevoir le baptême, seule sa fille Fanny, une bonne à rien, qui trainait le soir en compagnie du dernier soldat embauché par sa grâce Léonorio, Evrard...Il ne supportait guère la familiarité de la bleusaille à son égard, lui le vétéran, dont les yeux avaient rendu bien des services mais qui faiblissaient avec le déclin de l'âge.

Bref, revenons en aux yeux de Firmin, puisque c'est eux qui nous intéressent et au lieu du spectacle habituel des moissons ou vendanges, il voyait un camp, avec un étendard levé. Il beugla donc à son gendre méprisé la nouvelle.

Et va donc prévenir le Capitaine bougre de fiente de hibou!

Dans son bureau, l'homme aux multiples casquettes comme un couteau suisse pourra avoir comme fonction dans plus de quatre siècles, écrivait son discours de présentation... trois mois après avoir été nommé Capitaine en remplacement de Jacques de Polinge, démissionné par la grande faucheuse.
Thornton alors Lieutenant de l'armée et Capitaine non officiel de l'armée avait accepté. Il connaissait les hommes mais n'avait pas encore pu bosser comme il le pouvait. Il voulait mettre ceci en place, entre temps, la casquette de Capitaine avait été rendu pour prendre celle de maire, diriger des écus après les hommes, intéressant...
L'homme vieillissant, il commençait à être courbaturé le matin, se perdait dans ses pensées quand on frappa à la porte, il entonna l'ordre d'entrée et Evrard apparu, répétant ce que Firmin avait vu.
Le militaire se leva, saisit ses armes jamais loin de lui, bouscula d'un coup d'épaule Evrard figé comme une statue et partit en courant vers le bureau de Léonorio. Avant de sortir, il se retourna vers le novice

Fais sonner l'alerte! Tu attends quoi? Qu'il neige? Allez bouge ou je te donne à manger aux cochons!

Il reprit sa folle course à travers les dédales du château, son bureau étant situé au pied de l'édifice ducal, il du grimper toutes les marches une à une. Les dernières étaient les plus dures, il arriva haletant, le souffle court devant le bureau du duc et à souffle coupé, il lui cria ou du moins tenta de le faire à travers la porte.

Votre grâce... Alerte! Camp! Guetteur! Rassemblement! Garde d'élite!

Comprenne qui pourra, mais là, il lui faudrait reprendre son souffle avant de donner une explication construite
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Eddo



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MessagePosté le: Sam 12 Sep 2009 14:00 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Au camp, à table

Le repas avait commencé, le vent avait lâché prise et les premières couleurs d'automne rendait le paysage encore plus somptueux. Le duc mangeait tout en regardant la baronne, il sentait un certain malaise et fini par comprendre que le repas ainsi offert à ces yeux pouvait la choquer quand tant de ces gens dans ses terres avaient le ventre creux. Il se dit qu'il fallait la distraire de ces triste pensées, car Bielle avait promis et Bielle tenait toujours ses promesses.

Ma dame, savez vous sur les terres de qui nous dinons*? Ce sont je le pense celle du bon duc Léonorio, un frère pour moi. Nous ne voyons pas grand chose d'ici, mais veuillez croire que vous êtes dans un des duché les plus représentatif de nostre bonne Savoy.

Ici les hommes sont farouches, dur et froid, mais l'on retrouve dans ces terres l'honneur et la bonne raison simple et logique qui devrait nourrir tout les cœurs. Il est vostre voisin et vous avez là un duché sur lequel vous pouvez croire. Ses ducs sont des gens de bien.

Alpi fut l'un des hommes les plus têtu que j'ai connu, sûr de son bon droit et ayant le malheur d'avoir trop souvent raison. Il donnait au gens qui le voyait la vision d'un homme droit, vrai, qui ne vendrait sa personne pour aucune compromission. Son héritier et fils est du mesme bois.

La Savoie a fait maitre des gens de grand bien. Hélas la race des gens bon, honorable et droit est fragile, on ne la retrouve pas toujours là ou on le désir. Il est bien dur de rester droit dans les tempêtes de la vie. Pourtant eux y arrivent et ils sont un bon exemple à suivre.

Le duc parle avec un ton simple mais ses mots sortent comme des sentences. Il avait connu, côtoyé et su apprécier les deux ducs de Faucigny, leur caractère trempé, leur volonté forte et pour Léonorio, une amitié que ni le temps ni les silence ne pouvait défaire. Une amitié trempé dans la guerre, lavé par le sang des ennemis. Un frère.

Le visage du duc se teinta de mélancolie et son regard se tourna vers les montagnes de Faucigny, son regard se voilà, se souvenant du temps, pas si lointain et pourtant, ou ensemble ils chevauchaient en Normandie, du Mrg Bouboule sauvé in extremis, des archés normand les arrosant de flèche, de la charge qu'ils avaient fait...

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Leonorio



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MessagePosté le: Sam 12 Sep 2009 20:07 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Au château de Faucigny, dans le bureau du Duc


Le Duc vieillissant était penché sur ses dossiers en ce jour de fin d'été, où la bise soufflait au fin fond de la vallée de l'Arve, prenant de la vitesse dans le long couloir que lui offrait la rivière et glaçant les fiers Faucignerands jusqu'aux os.

Une pile de parchemins couverts de l'écriture des différents baillis du Duché était empilée dans un désordre incommensurable sur le bureau. Ils comptabilisaient les impôts prélevés, et faisaient le point sur la récolte de l'année. Le vieux Duc pouvait être fier : ses paysans avaient travaillé dur, et Aristote, dans Son infinie bonté, les avait récompensés par une excellente récolte.

Le regain de cette fin d'été allait permettre aux paysans de foiner une fois de plus, et de nourrir les bêtes pendant tout l'hiver. Comme à son habitude, le Duc avait fermé les yeux sur la pratique courante des paysans de Savoie, qui consistait à ne pas prélever tout le lait de la vache lors de la première "bloche" (ou traite en français) afin de moins donner aux percepteurs de l'impôt. Le lait ainsi conservé dans le pis de la vache serait trait plus tard, ce qui permettrait de créer le fameux "reblochon".

Les routes, grâce aux postes de payage, avaient également apporté leur contribution. Le Faucigny était donc fin prêt à entamer l'hiver approchant à grands pas, la neige ne tarderait pas à couvrir les sommets de ses montagnes...


C'est donc le nez et la moustache grisonnante plongés dans cette pile d'écriteaux, lui qui savait lire depuis peu, que le Duc fut dérangé par des cris en provenance de l'autre côté de sa porte. S'il ne s'était pas trouvé en son castel, il aurait pu croire qu'on était en train de mettre fin aux jours d'un vieux boeuf...

Laissant son ennuyeuse mais nécessaire paperasse, il se rua à la rencontre de la source de se dérangement, curieux d'en connaitre la cause, même si d'après le peu qu'il avait compris, cela semblait important !


Grand fut son étonnement lorsqu'il aperçut le Capitaine de la garde haletant et reprenant son souffle avec difficulté ! Il ordonna à un serviteur de lui apporter rapidement un rafraichissement avant d'aller à sa rencontre.

Arrivé à sa hauteur, il resta quelque secondes surpris de constater que la couleur de son visage pouvait être comparée avec facilité à celle du drapeau de Savoie flottant fièrement à côté de celui du Faucigny en haut du donjon...

Se reprenant, il s'empressa d'interroger son Capitaine de la raison de son état...

Maugrediable Capitaine ! Que vous est il arrivé ?! Aviez vous le diable aux trousses pour vous mettre dans un état pareil ? Je vous ai fait quérir de quoi vous rafraichir au plus vite, sinon vous risquez de rejoindre le Très Haut avant que le soleil ne se couche !
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Thornton



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MessagePosté le: Sam 12 Sep 2009 21:04 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Le Capitaine prit la bouteille de vin qu'une soubrette lui apporta, le bouchon fit un "plop" prometteur quand il l'ôta, il en but une longue rasade, se rafraichissant plus qu'il ne goutait et laissait ses papilles apprécier le pourtant délicieux vin de l'an passé. Il s'essuya laa bouche à une manche de son uniforme puis dis au Duc:

Aaaaaaaaah ça fait du bien par où ça passe! Tudieu, c'était gouleyant! Je pourrai en avoir au lieu de ma solde?

Mouais, forcément, l'urgence ne trainait plus trop dans la tête du Capitaine soulard, pourquoi ne pas parler vins maintenant? Ben tiens, mais l'instinct de sécurité et surtout militaire reprit le dessus, en effet, pourquoi ne pas massacrer et piller une délégation? Resterait plus qu'à faire disparaitre les corps en les donnant aux cochons et personne ne saurait jamais rien.

Votre grâce, le guetteur a vu un camp au loin sans toutefois pouvoir préciser les couleurs, j'ai demandé au soldat Evrard de sonner l'alerte et de voir pour que la garde d'élite se rassemble! Quels sont les ordres votre grâce? Doit-on les massacrer et récupérer leurs biens?

Un peu d'action se disait-il, pourvu que ça tourne à la boucherie, si c'étaient de riches marchands, les soldats pourraient se servir en premier sur les corps fumants, prendre écus, vêtements, bijoux et autres...
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Lisyane



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MessagePosté le: Lun 14 Sep 2009 14:18 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur






Au camp, à table

Alors que son futur époux parlait et expliquait a la petite baronne qu'elle était, un morceaux de l'histoire savoyarde, elle regardait son assiette sans y toucher.
Alpi... Le Chevalier lui en avait souvent parlé, un panégyrique en bon et du forme, Léonorio était de son sang a ne point en douter, honneur et respect...Ce qu'elle n'avait plus.
Plongée dans ces instants mélancoliques qui font de son humeur une introspection, elle repensa a sa vie a ses décisions a la perte soudaine de ses amies qui avaient vu dans son choix, que trahison et manigances, en quelque sorte c'était bien cela, oui, mais avait on le droit de la blâmer, quand elle pensait mordicus que c'était pour la bonne cause?
Et puis son bonheur a elle, après tout personne ne s'en souciait, pas mesme elle.
Elle ne se serait jamais mariée par Amour, au moins la tout était clair entre les deux personnes qui a cet instant discutait de tout de rien, pour évacuer peut être un malaise a se retrouver ainsi lié.
La richesse et la décadence du pompeux d'un costé, la famine et la ruine de l'autre.
Les contraires qui s'attirent pour mieux annuler un destin qui aurait du être autre.

Elle leva les yeux sur le Duc et répète après lui comme un regret:

Il est bien dur de rester droit dans les tempêtes de la vie.

Toutes se nuits étaient peuplées ces derniers temps du grand vert qui venait lui chatouiller les pieds, et l'a traitait de vilaine.
Que c'était dur d'être du mauvais costé, celle qui joue avec les autres qui échafaude plan et trahison, pour son propre bonheur, celui de voir sa terre prospère et fertile, ses gens heureux et pouvoir enfin s'occuper d'elle un peu, courir après ses rêves de retrouver un passé, une enfance trop vite enfuie.
Alors oui elle était la source d'un désastre, de dos tournés, d'incompréhension, d'amitié et d'amour déchus.
A la bonne heure, quand l'amour et l'amitié s'en va on ne souffre plus, et surtout on ne fait plus souffrir, au moins elle gagnait ca, protéger et se protéger, de sentiments qu'elles ne veux plus.
Être gentille, bonne et aimable, proche et compréhensive, ne luis avait rien apporté, hormis la souffrance d'être rabaissée a son rôle de jolie petite baronne qui ne sais rien, qu'on ne regarde ou n'escoute pas, parce que celle la elle sort de nul part, et ne fera jamais rien.

Elle repoussa son assiette avant de rendre sur la table, sa nausée de ce monde injuste, de cette Savoy qui se perd, de ses gens biens, honorables, qui ne commettent jamais d'erreur, de tout ceux qui son nés riches, et qui sont partie et juge a la foy, oui a la Foy mesme.

Mon ami, vous avez de bonnes relations avec Sa Grâce de Faucigny n'est ce pas?
Si vous avez éstudiez les cartes vous n'estes pas sans savoir que Courmayeur a sa plus grande frontière avec les terres que nous foulons.
Ce qui effectivement pourrait arranger nos affaires.

Et voilà la mélancolie a quitté le cœur de la petite baronne, elle reprend son rôle, pour lequel elle s'est destiné un soir ou tout a basculé.

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Leonorio



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MessagePosté le: Mer 16 Sep 2009 21:46 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur


Dans le château de Faucigny


Le Duc vieillissant vit le Capitaine empoigner la bouteille avant de l'amener avidement à sa bouche et de descendre à lui tout seul une bonne partie de la bouteille... Lorsque le Capitaine émit l'hypothèse d'être payé en vin, le Duc ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, qui devait d'ailleurs plus tenir du rictus que du sourire, avant de le faire disparaitre prestement... Si son Capitaine l'avait dérangé en plein travail pour lui parler de vins, ça allait barder ! Mais connaissant l'homme et son sens du devoir, Leonorio se reprit rapidement : ce n'était sûrement pas là le but de sa venue...

Puis le Capitaine évoqua une troupe, un camp au loin... Le sang du vieux Duc ne fit qu'un tour : qui osait établir un campement sur ses terres sans l'en aviser ?! Peut être s'agissait-il de brigands ? Ces derniers affluaient en masses ces derniers temps, venus tout droit de la Baronnie de Courmayeur, comme s'ils fuyaient tous quelque chose... Cependant, les-dits brigands ressemblaient plus à des paysans affamés fuyant la misère et cherchant à se nourrir par tous les moyens qu'à des bandits de grand chemins ou à des routiers...

Néanmoins, ces pauvres êtres, peu importe d'où ils viennent et leur activité passée, semaient de forts troubles dans son Duché... L'armée de Faucigny, malgré sa puissance reconnue, avait du mal à s'en débarrasser, ces derniers se réfugiant dans les montagnes après avoir commis leurs larcins... Son ancien Capitaine, Jacques de Polinge, un homme admirable et un soldat exemplaire, en avait fait les frais... Alors qu'il s'était lancé à la poursuite des brigands avec une petite troupe à travers les montagnes, il avait été surpris par les mécréants... Son sacrifice avait cependant permis à ses hommes de battre en retraite, et le Duc, dans une colère noire, avait mené l'expédition punitive à l'encontre des coupe-jarrets...
S'il s'agissait du même type de brigands, le Duc vieillissant se ferait une joie d'en venir à bout une fois de plus !

D'un air sérieux et guerrier, les ordres fusèrent instantanément de sa bouche, comme s'il n'avait même pas eu besoin de réfléchir à ce qu'il allait dire...

Qui ose pénétrer ainsi sur mes terres ?! Qu'on prépare mon destrier ! Qu'on me fasse quérir mes armes et ma lance ! Qu'on m'apporte mon armure ! S'il s'agit de malandrins, ils vont voir ce qu'il en coûte de s'attirer les foudres du Faucigny !

Puis, se retournant vers son Capitaine...

Capitaine, faites préparer la garde d'élite au combat ! Nous allons tout d'abord voir de quoi il s'agit, et si cela s'avère nécessaire, nous sévirons ! Que tous les hommes de la garde d'élite soient prêts et dans la cour dans trente minutes ! Armement complet, cela va sans dire !

Laissant son Capitaine retourner à ses soldats, le Vieux Soldat retourna dans son bureau où ses serviteurs apportaient déjà les différentes pièces de son armure...
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Thornton



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MessagePosté le: Mer 16 Sep 2009 22:23 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
En entendant les ordres du Duc, le Capitaine dévala les escaliers et les couloirs, moins vite que pour y monter vu qu'il avait du temps, il arriva dans la cour où Evrard baillait aux corneilles, l'alerte pas sonnée. Thornton entra dans une colère alors dans une colère noire.

Bougre d'idiot! Tu n'es même pas capable de faire ça? Idiot! Oh cochons, tu ne mérites même pas la corde avec laquelle j'ai envi de te pendre! Files d'ici et t'as intérêt que je ne te vois pas quand je reviendrai! Je te règlerai ton compte plus tard.

Toujours furibard, Thornton alla secouer de façon pour le moins énergique la cloche. Il attendit 10 bonnes minutes que les soldats arrivent, toujours les mêmes retardataires en fait, ceux qui allaient être démobilisés parce que trop vieux pour le service. A 40 ans et une lune, hop, t'es plus bon pour le service, aux oubliettes, avec une belle bourse si t'as été un bon soldat...Le Capitaine les jugeaient tous, il n'avait besoin que de la quinzaine de soldats d'élites, mais ça leur bougerait le fondement un peu.

Soldats! Un campement non signalé a été aperçue dans la plaine de Faucigny, seuls les meilleurs escorteront le Duc pour aller voir ce qu'il en est. Soyez armés et prêt!

Le Capitaine demanda ensuite aux soldats d'élites de se préparer, lui même alla passer sa cotte de maille et remis son uniforme par dessus, et aux autres de retourner soit à leur occupations s'ils ne défendaient pas ou sur les remparts aux défenseurs. Les soldats commencèrent à seller leurs montures et à s'installer dessus, il fit de même avec la jument alezane et la monta. Il appuya de ses jambes pour la faire avancer au pas jusque dans la cour mais diantre, ça lui broyait toujours le fondement... La garde était prête, ne manquait plus que le Duc...
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