[CULTE]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

Scarpia



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Posté le: Sam 19 Mai 2007 10:12 Sujet du message: [CULTE]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

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L’église Sainte-Nitouche de Chambéry demeurait bien silencieuse depuis que les Chambériennes et les Chambériens l’avaient édifiée.

En ce mois de mai 1455, dans cette paroisse de la Savoie, le recours spirituel paraissait interdit aux paroissiens de la bonne cité de Chambéry.
Aucun prêtre ne desservait encore la basilique confortable qui relevait d’un archevêché inoccupé, celui de Moustier en Tarentaise.

Pourtant l’Eglise Aristotélicienne se souciait, depuis fort longtemps, de cette paroisse abandonnée et de ses habitants.

En ce 19 mai 1455, un cavalier, arborant sur sa houppelande la croix verte épiscopale, traversa le village et placarda sur l’un des vantaux du portail principal de l’immense édifice une feuille imposante, avant de s’en retourner au loin.

Inorn a écrit:
Nous, Evêques de l'Assemblée Episcopale du Saint Empire nommons conformément aux statuts régissant notre fonctionnement :

Par la Grâce du Tout Puissant et d’Aristote, Messire Scarpia est nommé Archevêque Métropolitain de Moustier en Tarentaise, au sein de cette même Province.

Fait à Rome, le dix-septième jour de mai de l'An de Grâce 1455



Cher censeur, pouvez vous placer ce topic en post-it, merci
_________________


Dernière édition par Scarpia le Dim 26 Aoû 2007 12:10; édité 3 fois

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Zefloz9



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Posté le: Sam 19 Mai 2007 17:50 Sujet du message:

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Zefloz entra dans l'église et s'incline .
Zefloz appela Aristote et lui dissa :

Aristote aime toute les personnes les pauvres comme les riches, les moches comme les beaux , Aristote aide moi a diacre de Chambéry .

Zefloz s'inclina .
Il remit sa candidature à l'archevêque Scarpia.

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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Dim 20 Mai 2007 08:48 Sujet du message:

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Un cavalier, encore un décidément, aux armes de l'Archevêché comme le précédent, surgissant de la route d’Annecy et de Lausanne, fila à travers la cité, pila devant l’église Sainte-Nitouche.
L'homme encapuchonné ouvrit largement les vantaux de l'église majestueuse, y pénétra et déposa sur les premiers piliers de la nef deux documents écrits par Monseigneur Scarpia.

Citation:
Petit sermon épistolaire du dimanche 20 mai 1455

Chères Chambériennes et chers Chambériens, mes paroissiens,

Ma mission pastorale commence dès aujourd’hui avec ma nomination spirituelle et temporelle (RP et IG) dans notre grand Archidiocèse de Moustier en Tarentaise.
En attendant ma venue parmi vous, je vous invite à vous recueillir dans la nef de notre belle église, de prier Aristote et Christos, et de cheminer ainsi, cahin-caha vers l’horizon de fraternité et de joie Aristotéliciennes que nos deux prophètes inspirent aux âmes.
En ce jour du Très-Haut, en ce dimanche, n’avez vous pas oublié de vous saquer tôt, et de courir vous agenouiller fébrilement en ce lieu à l’aube !
Pour quoi faire, me demanderiez-vous si j’étais ici, en chair et en os ?
Pour ne pas s’abandonner à une grasse matinée bien méritée ? pour reluquer les silhouettes féminines des bas-reliefs, des hauts-reliefs et de la statuaire ?
Que nenni, mes chers Chambériennes et Chambériens ! Pour élever votre âme, pour remettre du sens dans votre vie quotidienne aliénée par les travaux et les jours, les amours et les marmots…
Alors, fraîchement levés, la mine encore barbouillée, le groin lourd, récitez donc en vous-mêmes ou à haute et ardente voix avec ceux qui se retrouvent ici avec vous ce matin, le credo aristotélicien.

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

J'espère que vous serez nombreux ce matin.

Votre Archevêque dévoué Scarpia


Citation:
Appel à candidature pour la cure de Chambéry

Je lance également un appel aux Aristotéliciens qui se sentent investis de la mission de conduire les âmes des autres. Sion a besoin d’un curé et de diacres.
Un curé/une abbesse doit être de niveau 3 Voie de l’Eglise : il s’occupe de la messe (IG et RP) et des sacrements (RP). C’est un investissement passionnant ! croyez-en le curé de Lausanne que je suis !
HRP : concrètement, le curé actionne deux fois par semaine un bouton IG qui permet de préparer la messe deux fois par semaine.
Un diacre/une diaconesse peut-être de niveau 2 ou même 1.
Qu'est-ce qu'est le diaconat?
Un diacre est un assistant (subordonné) du curé. Il peut l'aider à faire les offices, les sacrements, ... Il sert aussi de remplacant, et peut donc célébrer tout seul. Il a la capacité de délivrer des certificats de baptèmes (via les registres).
Un diacre est un laïc (sauf si la personne est clerc ), il peut donc porter les armes et être marié.
Le statut de diacre n'est pas définitif, si on s'apercoit que l'on est pas fait pour cette voie, on peut toujours arreter.
HRP: concrètement, être diacre est aussi une manière de se familiariser avec le rôle RP de prêtre en attendant d'avoir le niveau 3 (nécessaire à l'ordination IG). Un diacre n'a pas accès à l'interface du curé, il peut donc seulement célébrer les cérémonies RP.

Comment devenir diacre ou curé ?
Pour devenir diacre, il faut en faire la demande auprès de son curé et de son évêque, pour devenir curé, il faut voir avec son évêque.
Il y a au moins trois conditions pour devenir diacre ou curé: être baptisé, être inscrit aux registres et ne pas appartenir à une organisation criminelle ou hérétique.
Afin de bien connaitre le dogme, vous pouvez aussi lire le Livre des Vertus (que l'on trouve sur les RRs, dans la cathédrale). Vous pouvez également appartenir à un ordre, si vous le souhaitez. Enfin, vous pouvez vous inscrire à un séminaire qui vous assurera une formation pour prêcher, faire un sermon, etc...

Les candidatures sont à déposer à la Cathédrale de Moustier.
Des salles permettent aux novices de se guider et de se former.
Votre Archevêque Scarpia sera à vos côtés.

http://archidiocesemoustier.xooit.com/index.php

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---fromFRtholuni



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Posté le: Dim 20 Mai 2007 15:30 Sujet du message:

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Pour ma foi en la bonté de l'église, je demande le baptême.
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Scarpia



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Posté le: Dim 20 Mai 2007 22:13 Sujet du message:

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Le cavalier prit la demande de la dame, et continua d'attendre.

Il avait l'ordre d'entendre les demandes et les doléances des Sédunoises et des Sédunois, de remplir sa sacoche de leurs missives, puis de s'en retourner auprès de l'Archevêque Scarpia, fort attentif aux préoccupations et aux attentes de ses nouveaux paroissiens.
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---fromFREdlweisss



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Posté le: Lun 21 Mai 2007 12:10 Sujet du message:

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Edl s'approcha de la cathédrale, leva la tête devant l'entrée pour en apprécier toute la grandeur, puis se décida a y entrer. C'était la première fois qu'elle faisait ainsi mais elle avait besoin de réflechir, de penser, de se ressourcer. Elle n'était pas pieuse, elle savait que cela n'était pas bien mais c'était ainsi, du moment qu'elle ne s'acoquinait pas avec le malin cela ne devait avoir que peu d'importance aprés tout.

Elle pénétra dans l'édifice en repensant aux dernières paroles avec l'homme pour lequel elle s'inquiétait tant aujourd'hui. Elle salua au passage l'homme qui sembait en garder l'entrée et le calme puis s'avança dans la nef pour trouver une place et se perdre dans ses songes. Phaco avait accepté d'être son parrain si elle se faisait enfin baptisée. Comment le faire aujourd'hui s'il advenait que les rumeurs étaient vrai? Davi puis lui... plus de raison de vivre et de continuer, pourquoi survivre a ceux que l'on aime et ne plus avoir que l'abime pour unique horizon?

Elle resta prostré ainsi un long moment...
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Edl.

Telle la fleur voila que je refleurie une fois de plus , qui sait si un jour je fanerais pas enfin pour de bon...

"L'idée ou la faculté d'imaginer est à la fois gouvernail et freins des sens, dans la mesure où la chose imaginée émeut le sang." LdV.

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Zefloz9



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Posté le: Lun 21 Mai 2007 22:30 Sujet du message:

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Zefloz arriva puis il s'inclina et demanda a Aristote de le protégé jusqu'a sa mort .

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Scarpia



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 08:44 Sujet du message:

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Le cavalier de l'Archevêque s'était endormi sur les marches de l'église Sainte-Nitouche.

Il se redressa, s'étira, épousseta sa houppelande, se moucha bruyamment, et tapota sa besace. Peu de paroissiens lui avait remis la moindre demande, et nul candidat à la cure (lvl3 Voie de l'Eglise) et au diaconnat (lvl 2 ou 1) ne s'étaient présentés sérieusement...

Devait-il encore rester un jour de plus ?
En tout cas, il avait l'estomac sur les talons, et les ordres lui interdisaient de quitter les marches de Sainte-Nitouche, tant qu'il demeurait à Cahmbéry...
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Zefloz9



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 13:17 Sujet du message:

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Zefloz entra et nettoya l'église .

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Jeanine



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 15:11 Sujet du message:

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Jeanine s'approcha du message de l'Archévèque qui attendait devant le porche de l'Eglise. Elle lui tendit la miche de pain qu'elle portait avec elle.

Tiens mon gars, prends ceci, ton chemin va être long encore jusqu'à ton maistre. Dit à son Excellence Monseigneur l'évèque Scarpia que Jeanine est prête à continuer à oeuvrer à Chambéry, le temps qu'il se présente une personne ayant reçu les enseignements d'Aristote et qui soit prêt à les transmettre et à les partager avec les paroissiens.

Puis, elle ajouta, avec un petit sourire:

J'ai oublié l'eau, mais tu trouveras certainement de quoi te désaltérer dans l'église.

Ensuite, Jeanine entra dans l'Eglise et héla Zefloz qui s'occupait du nettoyage:

Allons Zefloz, laisse tomber ce balai qui ne te mérite pas. Dis moi, mon ami, où donc en es-tu du séminaire? T'es-tu inscrit quelque part? Tu sais, l'ambiance y est souvent tout aussi studieuse que chaleureuse. J'ai moi-même rencontré de nombreuses personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres!

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Zefloz9



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 15:29 Sujet du message:

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Oui j'attend les ordres de l'archevêque Scarpia.

Il faut bien quelqu'un aux nettoyage .

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---fromFRsighild



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 17:18 Sujet du message:

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Sighild avait laissé sa 2ème fournée de la journée cuire doucement dans son fournil.
Elle avait décidé de se rendre à l'église afin de poser une question au cavalier qu'elle voyait devant le porche.

En arrivant, elle aperçu Dame Jeanine, en grande conversation avec le cavalier.

"Mille excuses, Madame, j'ai entendu vos propos sans le vouloir. Ma question n'est peut être pas à propos, mais pourquoi ne pas vous présenter au diaconnat afin de pouvoir officier? J' habite Chambéry depuis quelques temps, et vous m'avez semblé être la seule à avoir une foi aussi profonde."

[i]Elle se tourna vers le cavalier et lui dit :

" Messire, je souhaite me baptiser. Il me semble important de croire et d'avoir foi. Je vous prie d'agréer ma demande"

Sighild entra dans l'église s'agenouilla et se mis à prier.

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Zefloz9



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 17:21 Sujet du message:

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Zefloz arriva pour dire qu'il faut attendre pour les baptemes car il y a des problémes mais son t'il réglés ??

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Scarpia



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 19:30 Sujet du message:

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Le cavalier reprit sa monture, la besace chargée des demandes de sacrement des hambériennes et des Chambériens, et des souhaits de messire Zefloz et de son Excellence Jeanine.
Il avait hâte de dormir sur une bonne paillasse à Moustier-en-Tarentaise.
Il regarda le portail de l'église et pria Aristote un long moment, puis il partit doucement et quitta la cité.
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Zefloz9



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 19:58 Sujet du message:

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Zefloz continua le nettoyage .

Jeanine



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Posté le: Mar 22 Mai 2007 21:18 Sujet du message:

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Chère Sighild, merci de penser à moi pour être diaconesse de Chambéry, mais Zefloz a l'air de vouloir s'investir dans cette tâche. Je pense qu'il faut lui laisser l'occasion de montrer sa détermination. De plus, mes activités au service de l'Eglise me prennent déjà beaucoup de temps.

Le chemin est long pour ête diacre. Le passage par le séminaire est obligatoire et demande beaucoup de courage et de volonté. Je pense que ce temps passé dans l'Eglise lui apportera beaucoup.
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Jeanine de Chevelu - Médecin de Chambéry

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Jeanine



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Posté le: Mer 23 Mai 2007 09:48 Sujet du message:

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Jeanine se présenta de bon matin au porche de l'Eglise, avant même que le soleil ne se lève, avant même que les oiseaux ne commencent à chanter. Elle ouvrit la porte et entra, refermant derrière elle.

Frissonnant, elle se dirigea vers une petite chapelle sur la droite, celle qui contenait les plaques gravées au cours des siècles. Elles les parcourues du regard jusqu'à tomber sur celle concernant Raymond de Chevelu, l'oncle de Phaco.

C'est toi que je suis venu voir, Raymond. Je me demandais si tu ne pouvais pas attirer un peu l'attention de Nitouche... et si tu peux aussi, attirer l'attention de ... heu... plus haut encore.

Jeanine essuya son visage avec sa manche et s'agenouilla sur le marbre froid.

Phaco m'a raconté que tu es mort d'avoir passé trop de temps sur les marbres froids des églises de Savoie... regarde et aide-moi! Je suis prête à donner ma vie pour que l'on retrouve Phaco. Je n'en demande pas plus.

Jeanine s'allongea alors sur le sol, étendit ses bras et se mit à psalmodier le credo.

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Zefloz9



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Posté le: Mer 23 Mai 2007 12:40 Sujet du message:

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Zefloz avait vu Jeanine .
Il se metta au fond pour ne pas la dérangé .

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Scarpia



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Posté le: Ven 25 Mai 2007 22:04 Sujet du message:

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Un cavalier arborant le blason de Son Excellence Monseigneur le Père Scarpia, la licorne blanche impétueuse sur fond pourpre, et la croix verte épiscopale, traversa Chambéry et s'arrêta sur le parvis de l'église Sainte-Nitouche.

Le gaillard, immense, pénétra dans la nef et écarquilla les yeux.

Par Aristote, pensa-t-il, qu'elle est propre ! c'est à croire qu'un balayeur s'acharne toute la sainte journée sur ses dalles et ses piliers !

En revanche, qu'elle est vide ! on n'y entend nulle prière et nul écho de prière... puis il se ravisa... ses murs se souvenaient d'une prière émouvante, celle d'une femme profondément pieuse...
Mais enfin, cela faisait peu !
N'y avait-il donc aucun croyant en cette cité ? et aucun candidat pour un sacerdoce prestigieux ?
La ville allait-elle rester sans curé ?



Il alla s'agenouiller, après avoir déposer ses armes à côté de la première chapelle du bas-côté oriental.
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---fromFRtholuni



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Posté le: Sam 26 Mai 2007 09:39 Sujet du message:

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Tholuni entra dans la cathédrale et se dirigea vers les cierges, elle en prit un et l'alluma, puis le posa sur le socle.

Elle se mit à genoux et joignit ses mains pour prier.

Sa prière était silencieuse, car elle s'adressait directement au divin pour le remercier de ses bontés.

Elle termina sa prière en demandant une protection pour les voyageurs qui s'en retournaient chez eux par les routes si dangereuses et eut une pensée pour sa nouvelle amie, pour que son voeu secret puisse se réaliser lorsqu'elle viendrait s'installer ici et pria .

Tholuni se releva, et se dirigea vers la sortie sans un mot.
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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Dim 27 Mai 2007 14:00 Sujet du message:

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Le gaillard afficha la messe de Monseigneur Scarpia. Ca ne valait évidemment pas une messe incarnée avec un chasuble ou une bure en chaire, mais c'était mieux que rien.
Et le cavalier lut avec attention la messe épistolaire avant de se recueillir.


Citation:
Messe épistolaire du 27 mai de l’an de grâce 1455 en l'église Sainte-Nitouche

Chers Chambériennes, chers Chambériens, chers hôtes,

Il n’y a pas à dire, mais c’est mieux en le disant, les gens sont compliqués.
Le plus beau chemin entre terre et lac, c’est le chemin de halage, c’est longer la berge, ce n’est pas de vaines sinuosités sur les versants abrupts et accidentés qui entoure un fleuve, diantre non !
Lorsque l’on gratte à la porte de votre masure braves gens, ouvrez-vous votre fenêtre afin de proposer à votre hôte ou au passant d’entrer en escaladant la-dite fenêtre ?

Vous commencez à vous dire que je vous escagasse avec toutes ces invraisemblances dont vous n’êtes, ô grand jamais, coutumiers !

Il en est pour la foi comme dans la vie de tous les jours, c'est pas plus compliqué que ça, mes chers enfants !

Qu’est ce que l’Eglise Aristotélicienne sinon la voix de la simplicité, de la raison donc, et de la vérité !

Entendez le marmot Aristote, avant qu’il ne fut saint, démontrer la chose plus brillamment que votre humble serviteur de sa parole.
Aristote à quinze ans était déjà un empêcheur de tourner en rond, pire que le Très-Haut, c’est dire ! Il en faisait voir aux paysans de son coin.

Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"
Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami." (…) Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."
Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"
Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."
Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"
Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."
Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"
Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."
Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites. (…) Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"
Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."
Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division.(…) Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses. »

A ceux qui prétendent, « abêtissez-vous et vous croirez », voyez comme cet épisode de la vie d’Aristote est le plus définitif démenti.
D’ailleurs, est-ce que l’homme qui vous écrit et va entonner le credo avec allégresse, à des lieues de vous, en même temps que vous sous la nef grandiose qui est un appel vers le Très-Haut, est-ce donc que cet homme-là, votre serviteur, est un imbécile ?
Ne répondez pas tout de suite mes enfants ! attendez de juger totalement sur pièce !
Allons, déployez vos gorges, bombez le torse, inspirez, et chantons !

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


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---fromFRtholuni



Inscrit le: 07 Sep 2006
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Localisation: perpignan
Posté le: Sam 02 Juin 2007 01:54 Sujet du message:

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Tholuni entra une fois de plus dans l'église et s'agenouilla pour prier.

Citation:
Merci, merci pour cette vie si agréable à Chambéry
Merci pour tous les amis que j'ai rencontrés,
Merci enfin pour la chaleur que vous m'apportez


elle entonna le chant qu'elle avait lu en entrant :

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 280

Posté le: Dim 03 Juin 2007 11:04 Sujet du message:

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Un cavalier aux armes épiscopales et arborant le licorne blanche, entra dans Chambéry assoupie et déposa devant l'autel le placard d'une messe épistolaire.
Scarpia, officiant à Lausanne, n'avait pu se déplacer ce dimanche-là en la bonne ville de Chambéry mais il songeait à elle.

Citation:
Messe épistolaire du 3 juin de l’an de grâce 1455 en l'église Sainte-Nitouche

Mes chers Chambériennes, mes chers Chambériens, et tous nos hôtes qui sont aussi chers à notre Eglise,

Vous le savez, « il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent… »
Les murs de Lausanne, les tours de sa cathédrale, s’étendent démesurément sur toute la vallée et sur le lac. Les ombres sont grandes en cette période où la lumière s’attarde longuement tous les soirs, et nous réchauffent le corps et l’âme.
N’est-il pas temps de vous parler enfin des ombres, des ombres menaçantes j’entends, pas des ombres de Lausanne, pas de la roupie de sansonnet ! alors parlons de l’Ombre, et plongeons dans le doute…

Tremblons ensemble et rions !

Entendez donc l’histoire des Sept contre les Sept. C’était dans les temps anciens, et pour les Béotiens, rappelons que c’est narré dans la Pré-Histoire VI - La punition.

Plantons le décor ! Le Très-Haut veut éradiquer Oanylone, la ville maudite des hommes qui se vautrent dans les péchés et ont sombré dans l’innommable abysse de l’humanité.

La Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.
Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre le Très-Haut, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.

Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.

Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition du Très-Haut. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.

Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. (…) Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence. (…)
Mais le Très-Haut vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.

On voit par là que la Créature Sans Nom dont on nous rabâche les oreilles depuis notre enfance lactée et sucrée comme si c’était un grand méchant loup, est un être d’un grande couardise ou un sage qui accepte de « mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente » !

Alors, existe-t-elle vraiment encore l’Innommable Créature à l’heure des somnolences attardée de notre messe dominicale ?

Doit-on la craindre ? évidemment non ! elle nous inspire même la pitié. Les hommes sont bien plus grand qu’elle ! ceux qui l’ont suivi ont été plus loin qu’elle, ont été des ombres bien plus féroces ! et ceux qui lui ont résisté ont été eux-aussi des géants, mais lumineux ceux-là victorieux grâce au Très-Haut !

L’humanité est immense, dans ses vertus comme dans ses péchés ! alors la Créature Sans Nom, le souffle d’un credo suffit à l’épouvanter !

Je crois au Trés-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le malin,
Car ses parents Nicomaque et de Phaetis, n’étaient pas des tanches,
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par le Très-Haut,
Né de Maria et de Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias,
Et qu’il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 280

Posté le: Mer 06 Juin 2007 13:56 Sujet du message:

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Citation:
Nous, Scarpia, Archevêque de Moustier-en-Tarentaise, nommons conformément à l’autorité que nous confère notre charge déléguée par l’Eglise Aristotélicienne :

Par la Grâce du Très-Haut et d’Aristote, Messire Neocor, Notre Mal Aimé préféré, est nommé Curé de notre bonne paroisse de Chambéry, sise au sein de notre Province de Tarentaise.

Fait en la Cathédrale Saint-François de Moustier-en-Tarentaise, le sixième jour de juin de l'An de Grâce 1455


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Neocor



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Messages: 572
Localisation: Chambery
Posté le: Dim 10 Juin 2007 07:56 Sujet du message: -esse du 9 juin 1455 Eglise Sainte Nitouche

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Messe du 10 juin de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Sainte Nitouche

Neocor entra très tôt ce matin là par la petite porte dissimulée dans l'abside... Sa première Messe! Cette pensée le hantait depuis son arrivée à Chambery, obnubilé qu'il était par son echec Sédunois, persuadé que Monseigneur "aurait l'oeil" sur sa prestation et qu'il convenait qu'il fût enfin à la hauteur de sa tâche. Le bedeau sortait justement par la porte qui mêne aux cloches et ils se saluèrent fort courtoisement... Neocor le félicita de l'énergie qu'il avait employée à la propreté de la Cathédrale mais l'autre, s'il était aimable et poli, répondit d'un seul bougonnement incompréhensible ! "Ah ces civils, se dit le curé, bien tous les mêmes : leur travail, Oui, mais de là à passer la pommade, il y a un gouffre! Il est bien fini ce temps béni où l'on se confondait en jérémiades devant le Clergé..."

Mais cette pensée ne fit que passer, telle un nuage dans le ciel, et Neocor se mit précipitamment à faire l'inventaire de ses besoins : Le Livre des Vertus était à sa place, pains et boissons soigneusement rangés à l'abri des insectes, et son habit pendu à une patère dans le choeur.

Il éprouva une nouvelle fois la solidité des marches de la chaîre, entendit un craquement léger dont il ne pût déterminer l'origine... Le chêne est vieux pensa-t-il, faudra m'habituer...

Inspectant chacun des bancs, il vit que l'un de ceux-ci n'avait pas été dépoussiéré! Un oubli certes, mais que penser d'un bedeau dans les nuages ? Quand il fût temps, il se dirigea vers le clocher, se saisit de l'énorme corde et tira... un craquement sinitre précéda un vacarme étourdissant : la cloche avait dû tomber de sa fixation et le bruit qu'elle émit fût entendu à 50 lieues à la ronde... La corde à la main, le vieux Curé resta abasourdi ! Tiens, pensa-t-il, je me croyais moins vigoureux!

Il lui faudrait trouver quelques jeunes valeureux fidèles pour l'aider à réparer... Puis, il se vêtit, se dirigea vers les lourds vanteaux de l'entrée principale, ouvrit, laissant entrer le soleil jusqu'au milieu de l'Eglise. Dans la Sacristie, il alla chercher une petite bière de St Arnvald pour le trac...
Il prit place dans un énorme fauteuil de chêne, celui réservé au Maitre de chant et ferma les yeux fixant ses pensées dans de pieux repères.

Soudain il entendit un raclement de gorge forcé, s'eveilla -oui il s'était endormi ! -et vit la Cathédrale emplie de tous les Fidèles ! ne cédant point à la panique, il se leva dignement, dirigea les bras vers le ciel et s'écria :


Mes bien chères Soeurs, mes bien chers Frères,

Si vous saviez combien est grande ma joie de vous voir ici, réunis pour célébrer Christos qui a tellement souffert de la cruauté des hommes. Mais permettez moi de traverser cette nef afin que je me positionne comme il se doit sur la Chaîre, je ne peux décemment m'adresser à vous qu'en étant au plus près...

Neocor se dirige d'un pas court et determiné vers la chaîre sur le mur septentrional. Il écoute le grincement qu'il attendait, prend position les deux mains crispées sur le rebord en noyer, fronce les sourcils et se lance...

Soyons en harmonie ! Vous êtes dans l'EgliseSainte Nitouche, pas au cabarêt du village... Alors je vous le dis une bonne fois pour toutes, je veux pouvoir entendre voler un moustique, je désire que vous soyez attentifs et recueillis sinon vous pourrez retouner d'où vous êtes venus et je ne vous dis pas ce qu'il vous en coûtera quand la Camarde viendra vous chercher et que vous appelerez votre maman ! Ici nous célébrons Aristote, Christos, les Prophètes et tous les Saints ! Il y a trop longtemps que ce village n'est plus desservi par un curé, mais je dois cependant reconnaître que depuis une semaine que je suis parmi vous, j'ai l'agréable sentiment que vous vous comportez plutôt bien. Le droit chemin a priori...

Mais, je dois veiller aussi aux "A Fortiori", je suis là pour ça ! Si vous ne voulez pas connoistre la souffrance lunaire qui est éternelle, je veux vous voir ici TOUS les Dimanche de l'Année... Celà ne souffre aucune exception ! En cas de maladie grave, vous devrez produire une attestation de la guerisseuse, je l'ai déjà prévenue.

A ce moment, Neocor prend une attitude un peu plus détendue... Il a pu voir au premier rang l'air apeuré des petites vieilles, l'attitude goguenarde des jeunes males, et la crispation des machoires des Notables... Il continue sur un ton apaisé , un soucil relevé toutefois...

Mes chers Fidèles, le Très Haut vous aime, ne l'oubliez jamais ! Et cet amour, nous nous devons de le lui rendre, en lui montrant que nous vivons dans le respect et la considération de nos semblables... Mais je crois que j'ai omis de me présenter à vous ! Mon nom est Neocor d'Aneu et ma vie entière a été consacrée au Tout Puissant... Et si aujourd'hui vous découvrez un vieil homme, sachez que je fus Moine Combattant depuis ma tendre jeunesse avec Mission de faire connoistre la Vérité aux peuples égarés. Mes mains ont manié le glaive, la masse d'armes, l'arc et la catapulte contre les plus réticents ! Les jours sont devenus meilleurs tout comme les hommes et l'Eglise d'Aristote n'a plus l'utilité de la violence car vous savez tous quel est le chemin qui nous conduira à la vie éternelle !

Dimanche prochain, nous rentrerons plus avant dans les détails. Nous ferons connaissance avec ce jeune théologien Grec du nom d' Aristote que le Très Haut choisit comme sa première représentation terrestre... Car le Très Haut n'est pas fait de viande et d'os comme nous... Il est autre... Et il lui suffit de penser pour que tout se réalise ! Et ainsi, de semaine en semaine, nous découvrirons les joies de la vie d'un bon Aristotélicien, et nous nous comporterons de la manière la plus Digne pour Satisfaire le Tout Puissant. Je pense utile de faire court pour cette première Messe afin que vos cervelles imparfaitement éduquées aient le temps d'enregistrer ! Aussi je vous invite à répêter après moi ce Credo en lui donnant sa puissance évocatrice ! Il faut qu'Il vous entende !



La Communauté avait prié avec ferveur... Neocor, les yeux embués de larmes se saisit du panier de petits pains pour en distribuer aux Fidèles et s'approcha d'eux...
A ce moment, il lui sembla que le sol de l'Eglise se dérobait sous ces pieds; il essaya de s'accrocher à une épaule, mais un fort bourdonnement d'oreilles surgit, une lancinante douleur dans la poitrine et Neocor mit un genou à terre. La guérisseuse s'approcha de lui en bousculant la foule; il la fixa de ses yeux maintenant déjà vitreux, eût le temps d'un dernier sourire et s'écroula tête la première...Alors un homme s'approcha près du corps recroquevillé, se baissa et baisa le Curé au front. Le coeur battait encore... Il souleva son regard vers les fidèles et enchaîna, la voix hoquetante, les paroles que tous attendaient :


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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Neocor



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Posté le: Jeu 14 Juin 2007 09:57 Sujet du message: EVEIL

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Neocor s'eveilla, il faisait noir, complètement... Il ressentait une fraicheur désagréable et constata qu'il était allongé sur le pavage de l'Eglise Sainte Nitouche. Mais que faisait-il là ? Il n'avait pour habitude de se livrer à la consommation de boissons alcoolisées et ne pouvait donc sortir de vapeurs consécutives à l'ivrognerie...

Il essaye de se soulever sur un coude et immédiatement la Guérisseuse qui ne l'avait point abandonné lui adressa la parole et lui expliqua ce qu'il était advenu de lui !

Neocor fût contrit d'apprendre qu'il n'avait pu terminer sa première Messe à Sainte Nitouche mais rassuré par la Guérisseuse lui confiant qu'il avait fait l'essentiel, et qu'un Fidèle très pieux avait procédé à la distribution des pains et brioches.

Affaibli mais vigoureux dans son désir de reprendre sur le champ le déroulement de sa fonction, il remercia chaleureusement la Guérisseuse et sous son oeil médusé s'empara des derniers pains durcis non consommés, en croqua un ce qui lui rappela que nombre de ses dents n'avaient plus leur éfficacité d'antan.

Il alla vers la porte menant aux cloches et vit là, la corde brisée qui lui était restée dans les mains dimance dernier. Voulant à tout prix annoncer au bon peuple de fidèles la bonne nouvelle, il se dirigea vers le carillon et se mit à le faire sonner pendant la moitié d'une heure... Ainsi chacun saurait que Sainte Nitouche était prête à reprendre du service et qu'en aucun cas la messe du 17 juin 1455 n'était remise en cause...

Après s'être agenouillé au milieu du Choeur et récité ses Sainctes Prières à la Gloire du Tout Puissant, Neocor sortit dans le jour naissant et alla s'enquérir de quelques costauds qui pourraient l'aider à remettre la Cloche écroulée en place !
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Neocor



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Posté le: Dim 17 Juin 2007 07:54 Sujet du message: MESSE du 17 Juin 1455

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Messe du 17 juin de l’an de grâce 1455 en la cathédrale Sainte Nitouche

Les gaillards avaient fait du bon boulot pendant la maladie de Neocor. On pouvait justement penser qu'ils avaient mis tout leur coeur à l'ouvrage afin que leur vieux Curé retrouve l'Eglise en parfait étât. Pas un instant ils n'avaient imaginé que le Prêtre ne revint jamais de son évanouissement qui lui avait interdit de poursuivre sa première Messe jusqu'à la fin. Mais la Guérisseuse avait déployé tout son savoir et mis longtemps à retrouver un bocal où elle conservait son Elixir suprême qu'elle finit par retrouver et administrer à Neocor.

Il entra dans l'Eglise, comme il avait l'habitude de le faire par la porte cachée de l'abside,se faufila dans le réduit où l'on actionnait les cloches, se pendit à la corde et mit en branle le long appel des fidèles. Il avait attrapé la corde bien trop haut et son corps se soulevait du sol à chacun des mouvements de la cloche... Une image vint à son esprit et il se revit tout gamin, en 1399 quand il aidait au service du Curé de Sauvecane... Soucieux cependant de la découverte fortuite de ce lupanar dans sa ville, il soliloquait à voix basse, cherchant la façon dont il lui fallait agir pour sauver l'Ame de LadyCokine. Il ne pouvait se résoudre de la voir ainsi, quasi inconsciente des risques encourus dans sa quête assidue de la luxure et de la débauche. A cet instant, il sut que ce serait l'objet du Sermon qu'il allait prononcer, remettant à plus tard son désir de donner de la voix sur les généralités d'usage afférentes à l'arrivée d'un Curé dans la Paroisse.

L'Eglise était pleine à craquer et pourtant un silence impressionant régnait, les regards posés sur lui étaient tous emplis de bonté et d'impatience. Il leva les bras vers la clef de voute, en un geste d'accueil fraternel et sans plus tarder rejoignit la Chaîre où il se hissa non sans avoir remarqué le petit craquement. Droit debout, le bras gauche croisé sur la poitrine et tenant son menton dans sa main droite, il regarda quelques instants les fidèles rassemblés et prit un sourire de complaisance qui ne permettait point de laisser imaginer les mots qu'il s'apprêtait à prononcer...



Mes Frères et mes Soeurs, chers et chères Fidèles de Chambery, l' heure est grave et celà à plus d'un titre ! Monseigneur l'Archevêque vient de m'envoyer un pigeon m'annonçant une méchante nouvelle : Averroistes et Spinosistes sont à nos portes, peut-être déjà en nos murs, et se livrent à un prosélytisme qui enfreint les Lois de nostre Savoie. Par Christos, je vous invite à boucher vos oreilles afin de ne point entendre leurs discours dépravés et malsains. La fourberie est grande chez eux : Ils tenteront sans vergogne de vous inculquer des idées alléchantes qui cachent en vérité ce que Nostre Saincte Eglise rejette par dessus tout. Fuyez à la moindre alerte, il en va de vostre intégrité et du radieux avenir de la Vie Eternelle qui vous est promise. Celà ne mêrite pas de discussion, encore moins en les murs dédiés à Sainte Nitouche ! Les plus Hautes Autorités sont déjà prévenues et il m'appartient de vous sauver de ce péril imminent en vous ordonnant : FUYEZ à la moindre alerte !

Par ailleurs, mais il n'est a priori point de crainte particulière à concevoir dans l'étât actuel des informations dont je dispose, il est de mon devoir de vous mettre en garde dans le domaine du Pêché de chair... Bien sur, vous le savez, Christos verra toujours d'un bon oeil le soin que vous apporterez à combler vos conjointes et conjoints dans la chaleur du déduit. Le Très Haut vous l'a dit, créez et multipliez vous et palsembleu, l'Eglise fermera les yeux si la pratique vous apporte quelque contorsion ou grimace bien compréhensible... ALLEZ Y !

Mais c'est d'une austre chose bien plus inquiétante dont je souhaite vous entretenir et vous mestre en garde : Il semblerait qu'un Lupanar soit en activité dans nostre Cité pleine de piété; je laisse pour le moment cette information au conditionnel, les enquêtes que j'ai demandées à nostre bon Maire, déjà diligentées, n'étant point complètes à ce jour... Mais la seule évocation de cette possibilité doit vous enjoindre d'éviter à tout prix de fréquenter certain lieu malsain où l'on ne ferait que loucher sur vostre bourse avant que de vous faire plonger dans la luxure et la mauvaise extase. Si les faits venaient à estre confirmés, il nous appartiendra à tous de prier pour que les Ames impures ne soient plus enfermées dans les putrides exhalaisons de l'astre lunaire, et de les aider à sortir de griffes qui ne souhaitent que les entrainer vers ce que vous pourriez connoistre de pire. Gentes Dames, veillez sur vos époux, généralement plus enclin que vous à la gaudriole !

Pour l'ordinaire, nous nous félicitons de ces pluies qu'Aristote contemple en mesme temps que vous et qui font pousser nos foins et nos blés en abondance. La récolte sera bonne et permettra aux plus modestes d'envisager de mestre en grange les provisions suffisantes pour notre long hiver. Monseigneur semble envisager de venir nous rendre visite un de ces jours et nous avons du temps devant nous pour préparer en son honneur les fêtes et libations qui ne manqueront pas d'estre organisées en cette occasion rare et appréciée... Récitons ensemble ce Credo à la gloire du Très Haut Très Puissant qui n'a de cesse que de vouloir éloigner de nous tous les mauvais esprits :

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Chambery,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Neocor prit une dernière fois la parole pour remercier ceux qui l'avaient aidé la semaine passée lors de son malaise. Puis il fit signe à deux jeunes enfants qui s'en allèrent chercher pain et brioches pour les distribuer à chaque Fidèle. Debout devant l'autel il prononça la formule rituelle, un sourire bien visible sur son visage parcheminé :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !

[
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


Dernière édition par Neocor le Dim 17 Juin 2007 21:06; édité 1 fois

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---fromFRSieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Messages: 1522
Localisation: Dans les caves d'Aristote
Posté le: Dim 17 Juin 2007 11:10 Sujet du message:

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Comme tout noble qui se respecte, Sieur_Phaco fût un des derniers à pénétrer dans l'église. Il remonta la nef sous les murmures des quelques chambériens qui n'étaient pas encore au courant de sa miraculeuse ré-apparition, jettant au passage quelques écus dans le tronc reservé aux pauvres de la paroisse.

Arrivé devant l'autel, il salua le nouveau prêtre d'un signe de tête et la croix d'Aristote d'une genuflexion appuyée. Puis il rejoignit les bancs rembourés réservés à la noblesse. Le fauteuil du Duc de Savoie était vide. Peut-être donnait-il une messe privée dans la chapelle du château ducal, après tout, mais des rumeurs commençaient à poindre à propos d'une éventuelle disparition...

Il chercha Jeanine du regard. Elle aussi était absente, et c'était là chose beaucoup plus inhabituelle. Sa soeur était au moins aussi assidue aux messes que lui-même aux banquets... une folle de la messe, la Jeanine.

Il suivit avec attention le sermon du père Néocor. Bien qu'en désaccord avec lui sur bien des points du dogme officiel, son estime allait croissante pour le nouveau curé de Chambéry. Le sainct homme était ouvert à la discussion et sans doute était il possible de le convaincre de mettre de l'eau (bénite) dans son vin (de messe).

La messe dite, il fît allumer deux cierges dans le bras du transept reservé à cet effet. Un pour Davinaelle, que son âme repose en paix, et un pour Jeanine dont les prières étaient à n'en point douter à l'origine du miracle qui lui avait permis de revenir affaibli mais entier du néant où il avait failli sombrer.
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Bradbury



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 913

Posté le: Dim 17 Juin 2007 12:18 Sujet du message:

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Brad' était arrivée à Chambéry depuis quelques jours déjà, mais était restée enfermer à la Chancellerie pour régler quelques affaires.

Maintenant elle avait hâte de rencontrer les habitants y compris son homologue Dame Lilou et Dame Sanguinela ailleurs qu'à la Chancellerie.

Cependant, en ce dimanche matin, ses pas la poussèrent sur le parvis de la Cathédrale Sainte-Nitouche pour assister à la messe.

Elle vit au loin Sieur-Phaco qu'elle connaissait pour avoir été son interlocuteur dans le Limousin au temps où il était lui-même Chambellan, c'était quand? déjà?!...longtemps! Elle se rappela en particulier certaines discussions fort...gastronomique. Elle comprenait pourquoi on le surnommait le "Baron Cochon".

Elle poussa la lourde porte en bois pour entrer dans l'édifice impressionnant, et après une genouflexion alla s'asseoir sur l'un des bancs et écouta le discours du Curé.

"Elle se dit: tiens Averroiste et Spinozistes, ici aussi?!
Par contre à l'évocation d'un lupanar, elle ouvrit grand les yeux, tellement c'était inattendue.
Décidément les Savoyards sont plein de surprises!"

Puis elle récita avec la foule le Credo.

Enfin elle alluma un cierge et pria Aristote pour tous ses ami(e)s quelque soit la route qu'ils avaient décidée d'emprunter par ailleurs.

Puis elle quitta l'édifice en même temps que la plupart des fidèles, et décida de cheminer à travers la ville.
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Jeanine



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 108

Posté le: Dim 17 Juin 2007 13:54 Sujet du message:

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Jeanine était venue ce matin là pour se recueillir dans l'Eglise chambérienne avant de repartir sur les routes de Savoie à la recherche de Sieur-Phaco.

Elle s'était très tôt mise à prier dans une petite chapelle de l'Eglise et à force de concentration et de jeûne avait fini par être dans le plus grand des recueillements. A dire vrai, les premiers arrivants pour la messe du matin avaient même sourit en l'entendant ronfler légèrement.

Quoiqu'il en soit, elle finit par ouvrir l'oeil au début de la messe et resta là où elle était, à écouter le sermon de ce matin et les chants des paroissiens.

Elle allait se lever lorsqu'elle découvrit que quelqu'un avait pris place sur la chaise reservée dans l'Eglise à Sieur-Phaco. Elle était sur le point de se lever pour aller tancer vertement le fautif et le faire quitter la chaise de Dieu ... heu la maison de Dieu... au plus tôt, lorsqu'elle se rendit compte que :

C'était Sieur-Phaco!!

Elle resta bouche-bée devant l'apparition et se frotta les yeux. Bien décidée à vérifier cela par elle-même, elle attendit la fin de l'office et sortit pour le guetter!
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Jeanine de Chevelu - Médecin de Chambéry

Neocor



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Messages: 572
Localisation: Chambery
Posté le: Dim 24 Juin 2007 11:13 Sujet du message: MESSE du 24 Juin 1455

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Comme il le faisait chaque Dimanche, Neocor emprunta la petite porte de l'Abside de l'Eglise Sainte Nitouche et entra avec entrain. Il était à peine 5 heures du matin, mais déjà la nuit laissait place au jour naissant. Il était venu tôt, célébrant à sa façon la longueur des jours en cette période de l'année. Il se plaisait beaucoup à Chambery, ville où cohabitaient grands Dévots et quelques farceurs sympathiques qui s'ingéniaient à lui vouloir faire croire qu'ils fûssent de mauvais Aristotéliciens... Il déposa le bouquet qu'il avait cueilli dans un vase de l'Autel et partit faire une reconnaissance minutieuse de chaque coin et recoin de sainte Nitouche. L'Eglise était d'une propreté parfaite et il se promit d'en remercier celui qui en avait la charge. Puis il s'agenouilla devant la statue de Christos et demeura longtemps à prier... Quand il eût fini, malgré la difficulté à se redresser de par ses rhumatismes, il alla préparer son petit manier de pains, de brioches et de boissons. Il ne lui restait plus qu'à attendre l'heure d'appeler les fidèles, mais comme il n'était point encore temps, il alla s'allonger dans la Sacristie et fit un petit sieston... Celà ne dura que quelques minutes et il se dirigea vers le clocher appeler les fidèles... Ceux-ci arrivèrent dans les minutes qui suivirent et il pût apercevoir parmi eux deux anciens amis de passage !

Chères et Chers habitants de Chambery, chers voyageurs qui pouvez contempler ces lieux, bienvenue en l'Eglise Sainte Nitouche !

Neocor, plié à angle droit par sa crise rhumatismale se dirigea vers la Chaîre, songeant au craquement de la marche. Il se hissa les mains sur chacune d'elles et parvenu à la plateforme, chacun pû voir que seul son visage dépassait de l'accoudoir. La foule assemblée éprouvait de la compassion pour ce vieux Curé qui ne lâchait prise. Il commença d'une voix forte :

Voilà ! Je voulais vous en parler : Aristote... Savez vous qui était vraiment Aristote ? C'était en Grèce, il y a fort logtemps... Un brillant théologien, jeune et beau garçon reçut la visite du Très Haut Tout Puissant qui eût une pensée. Et ce jeune garçon fût sur le champ convaincu qu'il devait se mettre sur le champ à prêcher et convaincre tous ses amis à se rallier au Très Haut... Ce qu'il fit de la manière la plus appliquée et avec amour : Ici commença à être posé le fondement de notre Religion et c'est pour cette raison que nous nous nommons Aristotéliciens !

Bien sur celà ne se fit point sans mal et les résistances fûrent nombreuses ! Mais la première pierre de l'édifice était posée... Aristote n'était qu'un humain et à la fin de sa vie exemplaire de prêcheur, il mourût et fût reçu aux côtés du Très Haut ! Les hommes se transmirent de bouche à oreille ces enseignements qui leur fûrent donnés et déjà commencèrent à sortir de leur condition "animale" et entreprirent d'améliorer leurs rapports entre eux. Le métier d’homme est exigeant. L’homme est libre. Et c’est là la grandeur que le Très-Haut lui a accordée. La Créature Sans-Nom est en lui, pour qu’il soit à la hauteur. Malgré ce, l'homme déjà était sans cesse tenté d'emprunter le mauvais chemin, et c'est grâce à Aristote dont il suffisait à évoquer le souvenir qu'ils parvenaient à ser reprendre ! Alors, Chers Fidèles, si vous sentez que vous vous comportez mal, un simple et tout petit instant, songez à Lui dont la vie fût complexe, bien davantage que la vôtre, aujourd'hui où vous êtes protégés par nostre Eglise qui vous mêt à portée de main toutes les cartes pour vous bien conduire ! Depuis ces temps reculés, vos cerveaux ne sont plus matière molle mais bien le siège de vos pensées et de vos choix.

Comme je sais que dans nos montagnes le crétinisme va encore bon train, j'en resterai là aujourd'hui de ce cours d'histoire Religieuse, ce qui vous permettra de mêditer une semaine entière et dès dimanche prochain nous évoquerons la deuxième pensée du Très Haut, "Christos"...

Neocor tourna son regard vers le vitrail et vit que le soleil était déjà haut. Songeant à ses fidèles qui devaient commencer à penser à faire ripaille de pain, brioches et boissons, il les invita à réciter un Credo musclé qu'il avait emprunté à Monseigneur :



Les Fidèles chantêrent d'une voix mélodieuse et parfaitement audible. Neocor se cogna le front contre la rampe en se relevant, n'y fit point cas et s'en alla chercher ce qu'il fallait pour que chacun ripaille puisse faire Ce qui fût faict.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRSieur_Phaco



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Posté le: Dim 24 Juin 2007 13:19 Sujet du message:

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La célébration de la messe dominicale se déroulait depuis une petite demie heure. Le baron de Bourg-Saint-Maurice assis dans son fauteuil de noble écoutait la lecture du jour... Il avait décidé de montrer l'exemple et se faisait un devoir d'assister à la messe chaque Dimanche malgré les agapes de la veille.

Machinalement, son regard se promenait sur l'assistance sûrement trop peu nombreuse au goût du nouveau curé de Chambéry. Cà et là, dispersées dans la petite église Sainte-Nitouche qui paraissait bien grande, quelques ouailles semblaient être venues simplement pour trouver un trop rare moment de quiétude. Les uns somnolaient, les yeux mi-clos pendant que les autres étaient perdus dans leurs pensées, le regard vide.

- Peuple de moutons... grogna le baron cochon. Et cela lui remit en mémoire une prière qu'il aimait à entendre du temps où il n'était qu'un jeune garçon imberbe et turbulent que l'on forçait à assister à la messe sur les terres familiales de Chevelu.

lls sont nombreux les bienheureux qui n'ont jamais fait parler d'eux et qui n'ont pas laissé d'image.
Tous ceux qui ont depuis les âges aimé sans cesse et de leur mieux autant leurs frères que Dieu...
Ceux dont on ne dit pas un mot, ces bienheureux de l'humble classe, ceux qui n'ont pas fait de miracle.
Ceux qui n'ont jamais eu d'extase et qui n'ont laissé d'autre trace qu'un coin de terre ou un berceau...
Ils sont nombreux ces gens de rien, ces bienheureux du quotidien qui n'entreront pas dans l'Histoire,
ceux qui ont travaillé sans gloire et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain.
Ils ont leur nom sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières.
Mais ils sont dans le cœur de Dieu.
Et quand l'un d'eux quitte la Terre pour gagner la maison d'Aristote,
une étoile naît dans les cieux...Amen
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---fromFRMammylou



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Posté le: Dim 24 Juin 2007 13:48 Sujet du message: Prière

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Mammylou entre dans l'église pour prier elle reste derière et elle se met à genoux.

Je vous remercie Seigneur pour toutes vos créations.
Je vous remercie de nous donner chaque jour de quoi boire et manger.
Je vous remercie pour ce charmant village si accueuillant et pour la santé qui me permet d'y travailler.
Je vous remercie aussi pour avoir mis sur mon chemin Berhed que je place sous la protection de maman Marie ainsi que Riebben qui vient d'entrer aux services de l'armée pour nous protéger.
Merci pour tout et en terminant bénissez tous les habitants de ce beau village, notre curé et notre maire et tous les autres. Amen

Mammylou se signe et sort aussi discrètement qu'elle est entrée.
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Neocor



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Posté le: Dim 24 Juin 2007 17:07 Sujet du message:

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Sieur_Phaco a écrit:


- Peuple de moutons... grogna le baron cochon. Et cela lui remit en mémoire une prière qu'il aimait à entendre du temps où il n'était qu'un jeune garçon imberbe et turbulent que l'on forçait à assister à la messe sur les terres familiales de Chevelu.

lls sont nombreux les bienheureux qui n'ont jamais fait parler d'eux et qui n'ont pas laissé d'image.
Tous ceux qui ont depuis les âges aimé sans cesse et de leur mieux autant leurs frères que Dieu...
Ceux dont on ne dit pas un mot, ces bienheureux de l'humble classe, ceux qui n'ont pas fait de miracle.
Ceux qui n'ont jamais eu d'extase et qui n'ont laissé d'autre trace qu'un coin de terre ou un berceau...
Ils sont nombreux ces gens de rien, ces bienheureux du quotidien qui n'entreront pas dans l'Histoire,
ceux qui ont travaillé sans gloire et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain.
Ils ont leur nom sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières.
Mais ils sont dans le cœur de Dieu.
Et quand l'un d'eux quitte la Terre pour gagner la maison d'Aristote,
une étoile naît dans les cieux...Amen


Neocor ressentit en lui plus qu'il ne l'entendit cette merveilleuse prière dans laquelle étaient les mots qui eussent dûs être prononcés plus souvent, en l'honneur des "gens de peu", ceux qui n'ont fait que passer, mais dont la vie entière devrait être donnée en exemple pour trouver le chemin de la Vie Eternelle. Il en fût bouleversé, et remettant tout orgueil dans la poche de sa sous ventrière, il laissa un message sur le fauteuil de Sieur Phaco :

Messire, pardonnez moi d'avoir été le témoin de vos pensées... Votre prière laisse échapper de mes yeux de douces larmes de reconnaissance. Combien êtes vous grand pour posséder en vous d'aussi nobles langages ? Car nous en sommes bien réduit à toujours honorer les grands sous le pretexte qu'ils le sont, alors que leur grandeur a été puisée dans la sueur, voire le sang des autres... Mais que seraient les "Grands" sans le sang, la sueur et le silence résigné des "petits" ? Les petits pourissent en terre alors que les autres ont leur effigie gravée dans le marbre... Messire, en l'honneur des "sans nom" et pour leur meilleur repos dans la Vie Eternelle, je vous demande cette faveur de me permettre de déposer votre chef d'oeuvre d'humilité dans les archives de Sainte Nitouche et, en faisant la mention de sa provenance, de la lire tout haut devant Christos et toute la Communauté rassemblée lors d'une prochaine Messe Paroissiale. Je n'y voudrais qu'une petite modification : remplacer Dieu par "le très Haut"

Neocor apposa le sceau de l'Eglise sur le papier plié et s'en fût sécher ses larmes...
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRpatgti16



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Posté le: Dim 24 Juin 2007 20:46 Sujet du message:

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En ce jour dominical, Pat était présent a cette messe pour le moins intéressante, instructive et ma foi émouvante.
Malgré une certaine retissance, il venait de temps en temps pour prier.
Il priait le très haut pour les gens qu'il aime, pour sa famille, pour ses amis, pour qu'ils soient protégés de la maladie et du malheur plus généralement.
Il quitta les lieux emplit d'une allégresse relative, l'âme vide de néfastes pensées ainsi que le cœur plein de bons sentiments..
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Mar 26 Juin 2007 13:31 Sujet du message:

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En ce début d'après-midi, Berhed prit l'initiative d'aller à l'église Sainte Nitouche, comme le lui avait conseillé le père Neocor. Elle souhaitait ardemment faire partie de la grande famille aristotélicienne, et en avait discuté avec lui quand elle l'avait croisé en taverne. Il semblait patient et gentil, ce qui mit Berhed en grande confiance.
Elle pénétra dans le saint lieu, et se posa sur un banc, en réfléchissant longuement...

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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Mar 26 Juin 2007 13:47 Sujet du message: Baptême Berhed

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Neocor venait de finir une courte sièste dans sa petite pièce attenante au clocher. Il ouvrit les yeux et vit la présence de Berhed... Il s'approcha d'elle en boitant plus fort que d'habitude, la moitié supérieure de son corps plongeant en avant !

Bonjour mon enfant, comment allez vous ? Bien à ce qu'il paraît puisque vous souhaitez le Baptême ! Celui-ci va vous permettre d'entrer dans la grande Communauté Aristotélicienne et vous conduira immanquablement sur le chemin de la Vie Eternelle ! Mais bon, on n'en est pas là en vostre cas...

Il vous faudra trouver Parrain et Marraine eux-mêmes baptisés. Cherchez bien mon enfant et si vous avez trop de difficultés, et en ce cas seulement, je vous y aiderai.

Neocor se mit à genoux tant bien que mal et récita un Credo, et il entendit Berhed murmurer également les paroles divines...

Allez en Paix Berhed, je vais prier pour vous. Et n'oubliez pas de me laisser un mot dans l'Eglise quand vous serez prête !
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRMammylou



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Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Mar 26 Juin 2007 15:03 Sujet du message: baptême

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Mammylou entre elle aussi dans l'église et elle entend la conversation du Père Néocor et sa petite Berhed.



Citation:
Pardonnez mon intrusion dans la conversation mon Père mais j'aimerais savoir moi aussi comment faire car j'ai aussi l'intention de me faire baptiser. Mais je ne sais pas qui est baptiser à Chambéry et qui pourrait nous servire de parrain et maraine?
Pour moi et ma fille en même temps cela serait une belle cérémonie pour vous et peut-être que mon fils Riebben y adhérerait lui aussi.

J'attend avec impatience le retour de vos informations pour entreprendre les démarches à suivre...

Je vous prie d'accédez à cette demande le plus rapidement possible car nous avons une foi très grande en Aristote.

Mammylou

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Neocor



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Messages: 572
Localisation: Chambery
Posté le: Mar 26 Juin 2007 16:20 Sujet du message: ahhhh par Christos...

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Gente Madame Mammylou,

Ce sera un grand plaisir pour moi que de procéder à vostre Baptême, seul moyen de vous permettre de trouver le chemin qui vous conduira, en son temps à la Vie Eternelle.

Je comprends vos difficultés dans la quête des Parrain et Marraine, nostre belle Paroisse étant restée trop longtemps sans Curé. je vais demander l'autorisation à Monseigneur de procéder à un recensement personnel des personnes Baptisées et celà nous faciliterait grandement la tâche.

Je vous félicite pour cette décision et vous promet une jolie cérémonie qui vous laissera un souvenir inoubliable de cette journée ! Monseigneur étant rapide dans ses réponses, vous n'aurez point à patienter longtemps.

Je prie pour vous et partage votre bonheur.
Neocor,
Curé de Chambery.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Scarpia



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Posté le: Mar 26 Juin 2007 16:42 Sujet du message:

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Un homme traversa Chambéry au galop, stoppa brusquement devant le parvis de Sainte-Nitouche, et descendit de cheval.

Il fit quelques génuflexions devant le portail de l'église, puis tira son cheval par la bride et alla se poster non loin de là.

Vêtue d'une houppelande sombre, sa silhouette immense était toute entière orientée vers l'entrée de la basilique...
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 5875

Posté le: Mar 26 Juin 2007 16:59 Sujet du message:

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La jeune fille sourit au père Neocor, paisiblement.

Merci infiniment, mon père. Je tacherai de les trouver!

Puis elle leva sa tête vers sa mamounette.

Mamoune! Quelle bonne surprise de vous voir ici!
J'aimerais plutôt vous voir baptisée avant moi! Et j'attendrai mon tour, après vous... Seulement après vous... S'il-vous-plait, acceptez... Maman chérie...

Berhed battait des paupières vers Mammylou, le sourire toujours collé aux lèvres. En attendant une réponse, après la réplique du curé, un bruit se fit entendre sur le parvis de l'église. Un bruit de sabot claquant le pavé. La jeune fille tourna la tête vers la porte de l'église, voir qui allait débarquer dans la maison d'Aristote.

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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 280

Posté le: Mar 26 Juin 2007 17:15 Sujet du message:

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Le cavalier observa à peine la jeune fille qui sortait un instant de l'église, et regardait dans sa direction.

Il fit mine d'être là à attendre quelquechose, quelquechose de banal, qui arriverait comme à l'ordinaire...
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---fromFRSieur_Phaco



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Localisation: Dans les caves d'Aristote
Posté le: Mar 26 Juin 2007 20:56 Sujet du message:

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Le baron-cochon arriva en grande tenue sur le parvis de l'église, monté sur Hamilcar, son destrier bancal et escorté par une poignée de gardes à la livrée de Bourg-Saint Maurice. Il était plus ou moins au courant de la bonne nouvelle qui se dirigeait vers la capitale savoyarde et avait lui-aussi préparé une surprise pour l'occasion.

On entendit alors un grondement de tonnerre qui s’approchait. Ce fut le signal pour les gardes de repousser les badauds afin de ménager une clairière devant le porche. Quatre puissants percherons arrivèrent en soufflant fort. Ils étaient luisants d’écume, au bord de l’épuisement. La charrette qu’ils tiraient croulait sous le poids de deux énormes objets bâchés pesant plus qu’il ne s’en peut convoyer. De profondes ornières marquaient son sillage et les pavés éclataient sous le fer des roues.

Les gardes retirèrent alors les bâches, révélant deux magnifiques retables de bois typiques de l'art gothique alors en vogue dans les hautes vallées savoyardes de Tarentaise et de Maurienne:

-

A la charette était fixé un parchemin sur lequel qui savait lire pouvait déchiffrer le message suivant:

Citation:
En plusieurs endroits des livres sacrés, il est dit que c'est un acte de grande prévoyance pour l'avenir, à un aristotélicien touché d'une compoction excitée en lui par la grâce divine, de donner quelque partie de ses possessions à notre sainte mère l'église pour l'exercice du culte sacré.

Ainsi donc, moi Sieur_Phaco, baron de Bourg-Saint-Maurice, voué à la profession des armes, fermement convaincu de ces vérités incontestables, afin d'obtenir le pardon de mes péchés et d'obtenir le bonheur éternel, je donne, par ces pieux motifs, à l'église notre mère, pour le bien commun de tous les aristotéliciens savoyards, une partie de mes possessions, quoique ce ne soit pas aussi considérable que je devrais.

En conséquence, je transmets à perpétuité, librement et aussi absolument que j'en suis reconnu légitime possesseur, au clergé de Chambéry qui y est appelé pour servir Aristote, les retables que je possède au Bourg-Saint-Maurice et au château attenant , l'un dédié à Saint-Maurice patron de la Savoie, l'autre à Christos, jusqu'au jour d'hui tenus par moi, au titre de suzerain desdictes terres de Bourg-Saint-Maurice par la grâce d'Aristote et du Duc de Savoie.

Car telle est ma volonté; et afin que ce soit chose ferme, stable à toujours, je fais mettre mes armes à cette présente.

Donné à Bourg Saint Maurice, au mois de juin, l'an de grâce 1455, et du règne du Duc General le vingt-sixième.

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---fromFRpatgti16



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Posté le: Mer 27 Juin 2007 17:29 Sujet du message:

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Pat assistait a ce spectacle peut commun dirigé par Phaco.
Un don, un don majestueux du baron-cochon destiné à l'eglise de Chambery, notre église...
Devant ce spectacle, Pat remarqua cet homme, vetu d'une sombre Houppelande, son visage lui était inconnu, il s'approcha de lui.

Bonjour étranger, soyez le bienvenu à Chambery, je me presente, je suis Pat, le maire de cette charmante ville, je vous voyait non loin de la à observer l'entré de notre sainte, belle construction vous ne trouvez pas?
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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Mer 27 Juin 2007 18:23 Sujet du message: Monsieur le Baron Phaco

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Monsieur le Baron Phaco,

Je me suis rendu comme chaque matin en nostre Eglise Sainte Nitouche et y ai découvert de si beaux rétables qu'il m'est venu à l'idée dans un premier temps que je révais...

Longtemps j'examinais ces Divins Objets et allais de surprise en surprise à la vision des peintures et des pieuses sculptures qui les ornaient. Vous pouvez imaginer ce que fûrent mes premières impressions : Le Très Haut avait eu une idée et avait trouvé un humain, comme jadis Aristote et Christos, pour la mettre en oeuvre. C'est à cet instant qu'une jeune femme entrée dans l'Eglise me fit savoir que vous étiez le généreux donateur de ces oeuvres inestimables.

Ce don, qui vous élève à la hauteur du principal bienfaicteur de nostre Eglise, est d'autant plus judicieux que nos autels étaient dépourvus de rétables et qu'il va suffire de les disposer afin que Sainte Nitouche se pare d'une allure de cathédrale !

Ainsi, en ce 26 juin 1455, Sainte Nitouche aura reçu le témoignage d'un Amour immodéré, dont vous êtes l'acteur, et il m'est difficile de concevoir que vostre Ame ne soit pas celle d'un homme d'une foi profonde, tant il doit être complexe d'accepter de se séparer d'aussi beaux ornements à la gloire du tout Puissant.

Par ce geste, vous honorez non seulement Chambery et sa population , mais également l'ensemble du Diocèse de Moustiers en Tarentaise et j'imagine quelles vont estre l'admiration et le bonheur de Monseigneur devant pareille marque de dévotion.

Nostre Messe de Dimanche vous sera spécialement dédiée et j'entraine d'ores et déjà un groupe de jeunes enfants à chanter les louanges qui s'imposent. Ce serait un grand honneur que vous acceptiez d' estre dans le Choeur à la place qu'occupait jadis l'Assistant du Curé. Non point pour que vous me serviez à la Pratique, mais pour que chaque Chamberien ait devant lui l'exemple de ce qu'est un homme qui conçoit le partage, voire le don de ce qu'il possède de "Cher à son Coeur". J'ose emettre l'espoir que Monsieur le Maire acceptera de modifier ce nom très commun de "Place de l'Eglise" en

"Place du Baron Pha-Cochon".

Ainsi restera, in seculae seculorum, alors que nostre enveloppe ne sera que poussière, le souvenir du Baron généreux que vous êtes et demeurerez dans les mémoires.

Mon Cher Baron, mon émotion est grande... Saincte Nitouche commence déjà, je le sens bien, à considérer de haut les paroisses alentour. Je vais m'employer à ce que ce manque de modestie la quitte au plus tôt car il faut qu'elle connaisse sa véritable valeur en intégrant dès aujourd'hui ses nouvelles parures. Je me suis pour ma part, surpris à essuyer des larmes secrétées par l'intensité de l'émoi.

En vous remerciant au nom de l'ensemble de la population de Chambery et de Toute La Communauté Aristotélicienne, je vous prie d'agréer, Monsieur le Baron l'expression de nostre immense gratitude.

Neocor d'Aneu,
Curé.
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fromFRSieur_Phaco



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Posté le: Mer 27 Juin 2007 21:05 Sujet du message:

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Mon père,

J'ai eu vent de vos intentions de nommer la place de l'église d'après mon immodeste personne et j'en suis à la fois très touché et fort honoré. Grâce vous en soit rendue. Mais je vous conjure de n'en rien faire.

Mon don à nostre église cherchait plus à m'attirer des grâces dans l'autre monde qu'en celui-ci où je suis déjà fort comblé. Le simple fait de voir mon nom associé à un sourire sur le visage des savoyards qui me connaissent est déjà une récompense sans prix pour mes actions ici-bas.

De plus ces deux oeuvres d'art ont à mon goût plus naturellement leur place dans l'église de nostre capitale que dans une obscure chapelle au fond d'une vallée perdue de haute-tarentaise, fort peu visitée qui plus est.

Je vous prierais donc de remplacer cette cérémonie de nomination par la pause d'une simple plaque à mon nom dans le choeur de l'Eglise, afin qu'après mon trépas on se souvienne de moi aussi comme un mécène de l'art savoyard dans ce qu'il a de plus sacré.

Vostre bien fidèle,
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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Jeu 28 Juin 2007 19:05 Sujet du message: Plaque

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Mon cher Baron,

Vostre réponse, je dois l'avouer, ne m'étonne point ! J'avais bien l'intuition que vostre habituelle modestie enfouie sous un langage d'Opéra, vous conduirait à refuser de voir vostre nom ainsi mentionné aux quatre coins d'une Place, fût-elle celle de l'Eglise de vostre village.

Quant à ce qui est de vous accorder la quasi certitude de vos Grâces déjà réservées en vostre Nom par Christos lui-mêsme, vous n'avez point à vous inquiéter. Un rétable est fait pour honorer les Saints, et celui qui l'offre ainsi que vous le fîtes, surtout si l'on multiplie le bénéfice par deux, me semble campé solidement sur le Chemin de la Vie Eternelle, sauf à commettre par inadvertance quelque monstruosité réservée à des gens de peu.

Ainsi avez vous pris de l'avance dans vostre futur emplacement aux environs immédiats d'Aristote, devriez vous, au cours des nombreuses années que compte vostre vie terrestre, vous accorder quelques traits d'humeur dont il vous est difficile de vous priver, et ce, compte tenu des efforts mis en oeuvre. Sans vouloir vous y délibérément inciter, je crois utile de vous faire part d'une légère surdité qui m'atteint quelquefois...

Nous mettrons donc, selon notre accord une plaque commémorative dans l'Eglise, un joli bloc bien poli de cette belle pierre de Savoie écrit en lettres d'or. Ainsi, dans les siècles des siècles, les rares humains souhaitant se servir des nombreux avantages que leur cerveau leur permet pourront-ils avoir une pensée pieuse et reconnaissante à vostre endroit. Les décérébrés, quant à eux, passeront sans voir, mais s'intéressent-il seulement à quoi que ce soit sinon à leur sac d'or ?

Je passe immédiatement commande au carrier pour qu'il aille se mestre en quête d'un caillou de belle taille et l'apprête aux dimensions convenables. Monseigneur, je le sais, apprecie beaucoup vostre geste. Il nous honore tous, il nous montre ce qu'est la grandeur d'Ame, il nous giffle dans nos moments d'hébétude, il nous....

Sieur Phaco, Monsieur le Baron, je vous exprime toute mon estime et vous adresse mes prières intemporelles.

Neocor d'Aneu,
Curé.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Dim 01 Juil 2007 08:06 Sujet du message:

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Un homme encore jeune, haut et vigoureux, decendit de cheval sur le parvis de l'église Sainte-Nitouche. Il était accompagné de deux chevaliers de l'Ordre des Chevaliers Francs, Messire Scelet et Dame Cagalli.

Il portait une large houppelande, dont il se débarrassa et qu'il remit au cavalier qui était posté depuis quelques jours devant la basilique de Chambéry, et qui s'approcha de lui pour lui pour embrasser son anneau et lui murmurer certaines choses.

L'homme sembla écouter distraitement, puis d'un pas décidé, poussa le vantail du portail central de Sainte Nitouche, traversa la nef, et s'agenouilla dans le Choeur de l'église. Il récita alors le credo sur la parole et son pouvoir, un credo particulièrement adapté à la mission des pasteurs aristotéliciens, des évêques et des curés.

Citation:
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Dim 01 Juil 2007 10:23 Sujet du message:

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Puis Monseigneur Scarpia se retira dans le presbytère, tandis que l'église Sainte-Nitouche, portails grands ouverts, attendait les Chambériennes, les Chambériennes, Neocor, et que les hommes de l'Archevêque pavoisaient la basilique fondée par leur seigneur...
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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Dim 01 Juil 2007 10:25 Sujet du message: MESSE du 1er juillet 1455

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Neocor était en liaison directe avec le Très Haut depuis que Monseigneur était arrivé à Chambery.

Contrairement à l'habitude, la Grande porte principale de Sainte Nitouche était grand' ouverte et il s'y precipita au moment où les cloches sonnaient à la volée...

Monseigneur Scarpia, Archevêque était en discussion avec de nombreux fidèles et il vit sorir le cavalier majestueux qui était en faction depuis plusieurs jours devant l'Eglise, par la petite porte menant aux cloches...

Il le salua avec déférence et celui-ci, malgré son visage sévère et imprêgné de grandeur, lui rendit son salut avec un sourire emplein de bonté.

Il s'approcha alors de Monseigneur, fit une génuflexion et baisa son anneau... L'heure de la Messe était légèrement dépassé, et la raison en était la fort mauvaise nuit que Neocor avait passé à l'idée de cette visite de l'Illustrissime. Il constata avec satisfaction que les rétables du Baron Phaco encadraient parfaitement les deux autels, eût une pensée inquiète pour ce qui allait suivre tout de suite après puis prit la pârole d'une façon quelque peu troublée :

Monseigneur Mon Père , mes Chers Paroissiens, mes chers Frères et Soeurs, voyez à mes côtés celui par qui Le chemin de la Vérité est entré en moi ! Je ne monterai point en Chaîre aujourd'hui, mais vous parlerai depuis ce Choeur occupé tout à la fois par Le Tout Puissant et Monseigneur Lui-Même.

N'oubliez jamais celà, enseignez le à vos enfants : l'homme n'est point seul mais bien aux côtés du Très Haut ! Grande doit estre nostre miséricorde en songeant à tous ceux qui ont souffert pour que nostre propre vie s'améliore de jour en jour. L'Homme seul, c'est celui qui regarde son nombril et oublie de voir la souffrance de l'autre, c'est l'homme affairé devant son miroir afin d'estre au mieux de son paraître ! L'homme seul, c'est celui qui croit savoir alors qu'il n'en est rien ! Celui-là mourra seul, aveuglé de la lumière de son propre regard dans l'oubli de ce qui vivait autour de lui.

Nostre Eglise nous apprend que la solitude doit êstre un moment reservé à l'introspection, à l'examen de sa conscience et à la Prière. Ouvrons nous aux autres et ouvrons leur grand nostre Ame et nostre bonne volonté.

Chambery est un beau village où il fera encore meilleur vivre si nous demeurons imprégnés de tous les enseignements qui ont été énumérés aujourd'hui. Regardez donc vostre Saincte Nitouche embellie et heureuse du don merveilleux qu'elle a reçu des mains d'un des nostres. Nous appliquerons prochainement une belle pierre de Savoie soigneusement gravée pour remercier nostre bienfaicteur mais aussi pour accomplir nostre devoir de mémoire, afin que nul n'oublie que le Don est une manière de rompre avec le Temporel, une façon d'oublier que notre essentiel se situe dans nostre coeur et non pas dans nostre bourse !

Il est grand temps de chanter les louanges au Tout Puissant et je demande au Choeur des enfants de Chambery de venir auprès de nous entonner ce Credo que nous avons maintes fois répété cette semaine !

Une dizaine de jeunes enfants très bien habillés par leurs parents, s'approchèrent, une fleur dans la main. Il ser rangèrent devant Monseigneur et Neocor, tout près de Sieur Phaco qui occupait la belle chaise de chêne ouvragée à l'intérieur du Choeur. Un d'eux, une toute jeune fille vétue d'un habit blanc se disposa face à eux, et après un bref regard en direction de Monseigneur donna l'envoi ! L'Eglise toute entière se mit à vibrer dans l'interprétation de ce Credo que jamais aucun Paroissien ne pourrait oublier ni ne pourrait évoquer sans retrouver le contexte chaleureux de cette Messe exceptionnelle...







Neocor s'agenouilla aux pieds de Monseigneur qui lui tendit sa main à baiser. Il appliqua délicatement ses lèvres sur son anneau, leva les yeux vers lui, chuchotant :

Merci Monseigneur, pour nous tous et pour moi, vostre Serviteur fidèle jusques à la mort !


Les enfants du Choeur s'égayèrent pour aller chercher les brioches préparées par les boulangers du village ainsi que les boissons qui avaient été apportées dans la semaine par un Frère Franciscain. Lers fidèles se congratulèrent puis voulurent approcher Monseigneur qui les serra tous dans ses bras de bonne grâce. Puis chacun vint recevoir un baiser de paix de leur nouveau Curé... Enfin Monseigneur attira l'attention de tous et prononça le final traditionnel :

Chers fidèles pratiquant de nostre belle Eglise Aristotélicienne, allez en paix, l'Ame legère, le Très haut tout puissant vous protège tout autant que je vous aime, Amen ! Ite Missa est!Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


Dernière édition par Neocor le Dim 01 Juil 2007 15:10; édité 2 fois

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---fromFRtholuni



Inscrit le: 07 Sep 2006
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Localisation: perpignan
Posté le: Dim 01 Juil 2007 10:34 Sujet du message:

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La guérisseuse ayant eu du mal à pénétrer dans l'église ce matin et croyant la porte fermée faillit repartir lorsqu'elle entendit des voix lui parvenir depuis l'intérieur.

Elle pénétra donc dans l'église, s'agenouilla pour prier Aristote puis se releva et se dirigea vers un étranger qui, par sa tenue ne laissait plâner aucun doute sur son identidité.

Elle s'installa derrière dans l'église comme à son habitude toute discrète pour écouter, chanter et prier.

Les messes finies elle se dirigea vers les cierges comme elle aimait à le faire et pria à ceux qui en avaient le plus besoin, aux vagabonds, au pauvres, aux mendiants, aux coeurs solitaires assoiffés d'amour, ainsi qu'à son ami exilé par sa faute involontaire, elle demanda au divin de l'aider et de le soutenir.

Sa prière ainsi pensée, elle se dirigea vers messire Neocor et le félicita pour sa nomination officielle au sein de l'église de Chambéry et lui demanda aussi de venir rendre visite à Ladystella qui malheureusement avait subi une lourde chute et aurait bien besoin du réconfort de notre curé.
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---fromFRSieur_Phaco



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Messages: 1522
Localisation: Dans les caves d'Aristote
Posté le: Dim 01 Juil 2007 11:30 Sujet du message:

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A la messe du dimanche matin il se passe de temps à autre des petits miracles : sous les voûtes de la prestigieuse cathédrale St François ou de l'humble église Ste Nitouche la grâce peut soudainement descendre, faire frémir les statues, briser la pierre des coeurs.

Sieur_Phaco s'étonna que Chambéry recela de tels trésors quand face aux fidèles le visage de la jeune fille apparu, au regard plein de pureté. Silhouette diaphane sous la lumière des vitraux... Alors les lèvres se tendirent, une voix fluette s'élèva, fervente. Et fut semée ce jour au vent de l'esprit une prière qui emplit tout l'espace, faisant oublier et le passé et les jours à venir. Et une minute durant fut abolie même l'épouvante de la mort, faisant désirer les sommets de l'autre monde.

Là, le Ciel brouilla la vue du baron, éclaircit son esprit.

Ce chant en solo l'émerveilla, le troubla, le bouleversa, entraîna son âme dans les hauteurs rares de ses savants aigus. Le visage de la fillette au timbre cristallin devint radieux sous l'effet de la pieuse harmonie. Une parcelle d'éternité passait à travers la gorge frêle.

C'était le chant de l'ange, la bouffée d'air pur dans la suite de malheurs qui accablaient le baron-cochon ces derniers temps. D'abord la disparition sûbite de son grand amour Davinaelle, puis celle dans les mêmes conditions de sa petite fleur des neiges, Edlweisss, et maintenant cet ours gigantesque sorti d'on ne sait quel enfer pour décimer ses gens et ses troupeaux sur les terres de la baronnie.

En sortant il fît allumer trois cierges.
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---fromFRMammylou



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Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Dim 01 Juil 2007 16:20 Sujet du message: Prière

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Mammylou entre discrètement dans l'église en ce dimanche matin plein de prommesse par sa beuté de ce jour ensoleillé. Elle se dirige dans un banc du fond comme à son habitude pour prier et écouter la messe.

D'une toute petite voix elle ose même chanter avec les autres ces chants si doux des prières.

Elle voit bien que l'église est remplie ce matin plus qu'à son habitude et s'en demande bien la raison.

Oui cela me reviens c'est aujourd'hui que la nommination du Pére Néocor est faite et cet étranger qu'elle apperçoit là devant Tholuni ne serait-ce point notre archevêque Sire Scarpia?

Elle s'agenouille et elle prie pour que tout se passe bien pour elle et ses enfants elle les aiment tant.
Elle fais aussi une prière secrète pour un certain exilé qui lui manque horriblement. Il ne s'est jamais apperçu qu'une autre femme le regardait tendrement, car il avait les yeux et le coeur ailleurs. Elle avait pourtant espérer qu'un jour il ne la remarque mais voilà, rien de cela ne se produisit alors elle continue de prier pour lui qui reviendra peut-être un jour et s'apperçoive qu'elle n'attend qu'un signe de lui.

Je prie pour vous messire qui nous avez quitté si vite sans qu'un mot ne soit prononcé entre-nous, pourtant je l'avais tant désiré.
Ne soyez pas amer et regardez autour de vous, la vie est belle quand on sait où regarder. Que les grands Aristote et Christo vous protègent et vous éclairent afin de vous libérer de votre peine.

Mammylou se signe de la croix et repart vite chez-elle car elle attend de la visite aujourd'hui.



CF Cérémonie d’ordination et d’élévation de Neocor

---fromFRFaribole_1



Inscrit le: 17 Mar 2007
Messages: 40
Localisation: Sion
Posté le: Lun 02 Juil 2007 21:35 Sujet du message:

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La route avait été longue, et voyager seule accentuait toujours en elle un sentiment d'intense solitude. Les bivouacs sans personne à qui parler sauf parfois un hibou posé sur une branche basse...
Faribole n'avait pas le coeur à rire, et pous s'en consoler alla vers l'église. Elle semblait bien plus animée que lors de son précédent passage.
Où mieux que dans une église pouvait-on se sentir moins seul, quand on n'avait personne à qui parler? Aristotait écoutait toujours, et parfois, on avait le sentiment qu'il répondait!
Une cérémonie avait eu lieu, et le nez de Faribole frémissait aux douces trainées odorantes de l'encens...Elle déposa un écu dans le tronc des pauvres, et alla allumer un cierge, pour que tous ceux qui se croyaient dans le noir puissent y trouver la preuve qu'une flamme brille toujours quelque part.

Elle s'agenouilla et resta pensive un petit moment:
Je crois en toi, Très haut tout puissant
Mais ne sois pas juge sévère à l'heure de ma mort.
Je crois en toi, Aristote, et te supplie de m'enseigner la sagesse..
A toi, Christos, toi qui a souffert, je te demande pardon au nom des hommes
Car les hommes vouent un culte à la souffrance
Et j'ai peur que ton sacrifice n'aie servi à rien.

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Jackdaniel_s



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 75

Posté le: Ven 06 Juil 2007 11:10 Sujet du message:

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Aluthor entra dans l'Eglise et se mit à prier le Très-Haut. Quelques minutes après il aperçut le prêtre Neocor.

Bonjour mon frère, comment allez-vous? C'est une bien belle batisse que bous avez là.
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---fromFRtholuni



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Localisation: perpignan
Posté le: Ven 06 Juil 2007 14:36 Sujet du message:

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Tholuni entra dans l'église l'envie de prier lui était venue au réveil.

Elle s'agenouilla et remercia le très haut pour toutes ses bontés et le loua en silence. Elle resta un moment ainsi puis se releva doucement et se dirigea vers les cierges.

Elle en alluma un pour tous les mal aimés.

En sortant elle glissa quelques piecettes dans l'escarcelle de l'église puis sortit plus sereine qu'en arrivant.
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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Ven 06 Juil 2007 16:45 Sujet du message: Aluthor

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aluthor a écrit:
Aluthor entra dans l'Eglise et se mit à prier le Très-Haut. Quelques minutes après il aperçut le prêtre Neocor.

Bonjour mon frère, comment allez-vous? C'est une bien belle batisse que bous avez là.


Messire,

Vous me voyez ravi de vous voir en nostre Eglise Sainte Nitouche...
C'est en effet un bien bel hommage au Très Haut que les Savoyards ont construit... Et je dois à la grande bonté de Monseigneur Scarpia de pouvoir oeuvrer auservice du Tout Puissant dans ce magnifique Edifice.

Merci du fond du coeur, Messire de cette visite, que Christos vous garde...
Neocor,
Curé.
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Jackdaniel_s



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 75

Posté le: Sam 07 Juil 2007 12:22 Sujet du message:

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Aluthor arrivait dans l'Eglise Sainte Nitouche. Il était impressionné par l'architecture de ce lieu sacré. Il s'avançait devant l'Archevêque Scarpia. Il allait être ordonné chanoine. Une nouvelle vie l'attendait, il était ému, il était à la fois anxieux et excité à l'idée de devenir un homme de Dieu. Il espérait servir avec loyauté et honneur le Très-Haut et l'Eglise aristotélicienne.


CF Cérémonie d’ordination et d’élévation d’Aluthor

Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 280

Posté le: Dim 08 Juil 2007 09:14 Sujet du message:

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Messe du 8 juillet de l’an de grâce 1455 en l’église Sainte-Nitouche de Chambéry

Dans la fraîcheur aurorale des rues de sa paroisse savoyarde, Scarpia, vêtu simplement, à la franciscaine, en simple robe de bure, marchait dare-dare jusqu’à l’église Sainte-Nitouche. Quelle était verte et blonde la vallée de Chambéry ! Il lui faudrait la quitter aujourd’hui même, dans sa mise d’Archevêque, servi par une escorte fidèle et téméraire de Chevaliers Francs et de Templiers.
Il ouvrit largement les vantaux, salua les paroissiens qui s’étonnèrent de voir le prélat dans son rôle de pasteur et s’ébaudirent à qui mieux mieux. Les gens simples étaient tellement attachés aux bienséances, aux manières et aux coutumes compliquées. Ça les rassurait les bougres ces distances et ces repères. Ainsi étaient les gens du commun… Après les salamalecs d’usage, Monseigneur Scarpia monta en chaire.

Chers Chambériennes, chers Chambériens, chers hôtes,

La cité de Chambéry s’est enrichie de deux prêtres au cours de cette semaine. Deux hommes de qualité ont accepté de d’abandonner la douce inquiétude de l’Helvétie, de s’installer, à ma demande, dans votre rude paroisse, et, au terme d’une longue ascèse, de longues études, ont choisi le sacerdoce au cours de deux cérémonies où peu d’entre vous ont pointé leur groin.
Ordonnés, engagés par des vœux exigeants au sein même de notre église Sainte-Nitouche, ils sont désormais avec vous pour vous apporter le message d’Aristote et de Christos.
Parmi les Chambériennes et les Chambériens, je n’ai trouvé nulle trace de la moindre vocation. C’est affligeant. Il faut vraiment tout faire ici. Et donc notre duo de têtards en soutane a la mission de vous élever au rang de batraciens de bénitier.

Le message Aristotélicien est d’une grande simplicité, si vos écoutilles n’ont pas été négligées et si la crasse de l’ignorance, de la facilité et de la bêtise les ont épargnées. Avec un corps vigoureux et des neurones actifs, chacun peut entendre le conseil de Christos dans son Logion 9 :

" Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. "

Et vivre est un dur métier. Vivre c’est goûter les joies du monde. C’est aussi en éprouver les coup du sort, les réalités insupportables. C’est vivre dans le monde, avec les autres, si différents de nous, avec leurs manies, leurs gouailles inintelligibles parfois, leurs corps mal lavés, leurs figure édentées.
Et pourtant vivre vraiment dans le monde, c’est reconnaître que l'autre est un autre soi-même, son égal. Le respect de l'autre n’est pas seulement une manière de savoir-vivre mais cette reconnaissance qui nous élève à l’humanité.

Vivre dans le monde n’est pas une mince affaire même pour un homme d’Eglise. Contons donc aujourd’hui une parcelle de la vie de Saint-Benoît, le bon Ben, qui, après avoir goûté au bonheur de l’éloignement des hommes entendit l’appel pastoral impératif.

Il se construisit un refuge sur une montagne environnée de forêts. Il apprit à vivre loin des hommes et se mit à méditer l’enseignement reçu, apprenant des bêtes et de lui-même, confronté qu’il était à un milieu étranger. (…) Les bêtes sauvages le laissait passer parmi elles sans s’effaroucher pour les plus faibles, sans l’attaquer pour les plus fortes. (…)

Son intelligence devint aiguë, sa pensée devint totalement aristotélicienne en même temps que son âme. La Raison était en lui. Pendant 9 ans, il découvrit l’absence des hommes, réfléchit à leurs vices et à leur travers, médita sur leur beauté et leurs vertus. Il fit alors l’expérience profonde de la Morale qui seule put le conduire, le mener à rester homme selon la Raison. (…)

Une nuit, il fit un rêve étrange : une roue tournait dans un ciel pourpre, sur ces barreaux siégeaient des démons munis de fouets qu’ils faisaient claquer sur le dos de bœufs. Leurs yeux étaient voilés, sur chaque voile figurait le nom d’un vice : luxure, avarice, orgueil…. La roue était animée par l’avancée de ces bœufs liés à elle. Ces bœufs marchaient, marchaient sans cesse, tournant en rond dans un mouvement qui faisait tourner la roue. Sur chaque bœuf était marqué un nom, l’un d’entre eux portait celui de Benoît. Chacun d’entre eux était solitaire, ne voyait rien d’autre que ce ciel pourpre à travers son voile. Alors il sut, L'homme sage doit participer à la vie de la cité où il devait apporter les fruits de sa sapience. Dès qu’il fut éveillé, Benoît s’activa. Il prépara ses maigres affaires et s’en fut dans les cités des hommes.

Des paroles prétendront les plus sceptiques d’entre vous ! encore des paroles!
Mais enfin mes enfants, la parole est aussi indispensable à la Vérité qu’un retable pour une tanche.
Allons récitons ensemble un credo de circonstance et partageons ensuite les brioches et le vin.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
_________________


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---fromFRSieur_Phaco



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Messages: 1522
Localisation: Dans les caves d'Aristote
Posté le: Dim 08 Juil 2007 11:24 Sujet du message:

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Le baron de Bourg-Saint-Maurice assista à la messe dominicale, comme à son habitude.

L'abscence du père Néocor le comblait d'aise, car il savait que par son séjour dans les villages d'altitude le bon père allait toucher du doigt l'autre Savoie, celle des paysans accrochés à leurs pentes, celle où depuis longtemps on a renoncé à dominer la création et où l'on remercie chaque jour le Très-Haut pour le peu que l'on en obtient. Il en reviendrait sûrement ressourcé et plein de vérités qui seraient profitables à la communauté chambérienne.

Il appréciait aussi que Monseigneur Scarpia s'attarde ainsi en capitale savoyarde, montrant par là l'importance qu'il accordait au Duché malgré qu'il eut choisi d'établir sa résidence chez nos cousins helvètes.

Il alluma deux cierges puis après le service retourna en vitesse sur ses terres afin de terrasser cet ours maléfique et par là mettre un terme à la période sans doute la plus sombre de son existence.
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---fromFRMammylou



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Messages: 1026
Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Dim 08 Juil 2007 13:24 Sujet du message: messe

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Mammylou comme a son habitude s'installa dans le dernier banc pour écouter la messe et prier.

Merci pour la santé que vous me donnez
Merci pour les enfants et la vie
Merci pour l'amour que j'ai reçu
Merci pour votre protection
Protégez chacun des habitants de Chambéry, les voyageurs de passage ainsi que tout ceux partis en retraite.
Veillez sur vos serviteurs


Citation:
Je sais que je ne suis qu'un simple femme aspirant à suivre vos enseignements, alors veuillez accepter cette simple prière. Je vous demande de bien vouloir accorder votre protection à l'homme que j'aime parti en retraite, merci pour votre grande bonté.



Après avoir écouter la messe et prier Mammylou repartie aussi discrètement qu'elle était venue
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La vie est une roue qui tourne et qui te mène toujours plus loin.

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---fromFRCagalli



Inscrit le: 10 Jan 2007
Messages: 120
Localisation: Marmande en Guyenne
Posté le: Dim 08 Juil 2007 13:28 Sujet du message:

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Cagalli s'apprêtait à entrer dans l'église Ste Nitouche, de la belle ville de Chambéry, elle s'attarda devant le parvis un instant pour admirer le devant. Puis elle se décida à entrer dans le bâtiment, elle s'agenouilla en face de l'autel, puis alla s'asseoir sur les bancs pour écouter la messe.
_________________
Verba volant, scripta manent"
"Fugit irreparabile tempus" (Virgile, Géorgiques,III,284)

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---fromFRSteredek



Inscrit le: 06 Juil 2007
Messages: 327
Localisation: Breizh!
Posté le: Dim 08 Juil 2007 17:09 Sujet du message:

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Stéredek était content d'assister à son premier office en l'église Ste Nitouche, bien qu'une désagréable odeur persitait toujours dans ses naseaux.
Il s'installa au fond de la paroisse et suivi le prêche de l'archevêque tel un bovin devant un porridge pas frais...
A sa sortie, il marmonnait:

J'a rien compris à la cabane de la vie des montagnes qui 'avait pas de sens mais qu'il falait aimer quand même
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Jackdaniel_s



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 75

Posté le: Dim 08 Juil 2007 19:29 Sujet du message:

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Le chanoine Aluthor assistait à la messe racontée par Monseigneur Scarpia. Il priait le Très-Haut dans le but d'honorer sa nouvelle fonction qui lui était confiée. Nénmoins il remarquait que trop peu de paroissiens assistaient aux messes, il lui fallait comprendre la raison.
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Scarpia



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 280

Posté le: Lun 09 Juil 2007 12:51 Sujet du message:

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En ce lundi 9 juillet, Monseigneur Scarpia, vêtu et monté, fit arrêté son escorte de Templiers et de Francs devant le parvis de l'église Sainte-Nitouche.

Il entra dans l'église se recueillir et prier puis rejoignit la troupe qui l'attendait. Il rentrait à Lausanne poursuivre ailleurs son oeuvre pastorale.

Il laissait les habitants de la cité de Chambéry entre les mains d'un curé de grand talent et d'un chanoine investi. Il continuerait bien sûr à veiller sur eux.

La troupe prit la route d'Annecy...
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Jackdaniel_s



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 75

Posté le: Lun 09 Juil 2007 20:35 Sujet du message:

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Aluthor voyant l'Archevêque partir lui assura que Neocor et lui-même travailleront main dans la main dans la meilleure efficacité jusqu'à son retour.

Que Dieu vous protège Monseigneur.
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---fromFRSteredek



Inscrit le: 06 Juil 2007
Messages: 327
Localisation: Breizh!
Posté le: Mer 11 Juil 2007 18:42 Sujet du message:

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Par cette fin d'après midi ensoleillée, Steredek se délecta de la fraicheur en la maison d'Aristote. A la fin de l'office, il adressa une prière:

Saint Dou grand protecteur des mauvaises graisses,
Fais que ma panse jamais ne souffre faiblesse.

..et il ajouta

que la bière soit fraiche, ainsi soit-il.
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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 264

Posté le: Mer 11 Juil 2007 19:13 Sujet du message:

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Zefloz arriva dans l'église puis il fit sa prière .
_________________

Neocor



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 572
Localisation: Chambery
Posté le: Ven 13 Juil 2007 17:45 Sujet du message: MESSE du 15 Juillet 1455

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Neocor était d'humeur joyeuse... Tout allait bien dans la Paroisse et les Chamberiens n'avaient que mots gentils à son égard. Il fit comme à l'accoutûmée son chemin de croix, prenant bien soin de s'arrêter aux deux autels richement dotés des rétables offerts par le Baron, découvrant chaque fois dans leurs dessins et sculptures de nouveaux symboles à la Gloire d'Aristote et Christos. Il alla sonner la grosse cloche en UT Grave et revêtit ses habits sacerdotaux.

Déjà l'Eglise s'emplissait et il était agréable de constater que chaque Paroissien connaissait "sa" place ! neocor, leva les bras au ciel, enfin, aussi haut qu'il pût, en signe de bienvenue et lança à haute voix un message de bienvenue aux Paroissiens; et dans le foulée il se dirigea vers la chaire...

Mes Amis, mes Enfants, merci d'estre venu célébrer le Très Haut ! Malgré l'épaisseur des murailles et de la toiture, il est là, il vous voit, et il partage notre bonheur.

Hier soir, alors que je passais devant une taverne, j'entendis du bruit... Ma curiosité me poussa à entrer et je vis un homme qui avait abusé de la dernière livraison de boulasse de Sion qui était complètement ivre. Par ailleurs ses camarades n'étaient guère en meilleur étât ! Mais ces hommes chantaient et leur relation était amicale et fraternelle. Vous l'avez compris : Il ne faut point abuser de boisson car nostre santé s'en ressent, mais Christos pardonnera toujours à celui qui, même épris de boisson saura rester digne et en Amour avec ses frères et soeurs. Buvez, mais avec modération et discernement !

Autrement, j'ai la grande joie de vous annoncer l'arrivée d'un charriot de sel faisant route vers Chambery ! Ne vous précipitez point, songez à en mettre la plus grande portion pour vos cochonnailles de l'hivers prochain, et pour le reste, usez en avec modération afin de vous éviter des goitres disgracieux qui vous empoisonnent la vie !

Pour finir, n'hésitez point à m'inviter à vostre table, vous savez la pauvreté légendaire des Curès par chez nous.. Et puis, ils n'ont guère de temps à consacrer à faire bouillir leur rôt ! Et enfin, il n'est point impossible que celà ne vous attire une sympathie supplémentaire d'Aristote ! Bon, il est grand temps de chanter tous en coeur notre Credo à la Gloire du Très Haut Tout Puissant ...

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Spontanément, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRMammylou



Inscrit le: 10 Juin 2007
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Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Dim 15 Juil 2007 13:50 Sujet du message: messe du dimanche

--------------------------------------------------------------------------------

Mammylou prend sa place habituelle au fond de l'église. Elle écoute et puis elle fait cette prière.


Que ta pensée ne me quitte pas...

Aide-moi, à être pour tous,
La personne qu'on ne dérange jamais,
Qui reçoit avec bonté,
Qui écoute avec sympathie,
Qui donne avec amour.

Aide-moi, à être pour tous et toutes,
La personne qu'on est toujours certain de rencontrer.
Quand on a besoin de parler à quelqu'un.

Aide-moi,
À être cette présence rassurante,
À offrir cette amitié reposante,
À rayonner cette paix joyeuse,
À être recueillie en Toi, pour Toi.

Et pour cela,
Que ta pensée ne me quitte pas,
Que ta vérité habite en moi,
Que ta loi soit mes délices.

Et qu'ainsi,
Dans la simplicité de mon cœur,
Dans le quotidien de ma vie,
Je puisse aider les autres
À te savoir plus proche,
À reconnaître ton amour,
Dans un geste d'accueil
Qu'en ton Nom j'accomplis. Amen


Mammylou fait son signe de croix et sort doucement de l'église
_________________


La vie est une roue qui tourne et qui te mène toujours plus loin.

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---fromFRtholuni



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Posté le: Dim 15 Juil 2007 14:51 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Tholuni rentrée de Belley, entra dans l'église bien après la messe pour prier un instant.

récitant le crédo à voix haute, elle se tu pour prier en silence la poursuite de ses pensées.

...

...

après un long moment agenouillée ainsi elle se releva non sans mal car la route l'avait fatiguée puis se dirigea vers la sortie.
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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Mar 17 Juil 2007 19:21 Sujet du message: Neocor

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Bien fatigantes ces longues lieues parcourues sur les hautes routes des montagnes savoyardes mais tellement bienheureuses par ce temps réservé au prêche...
Neocor est de retour et il y a du retard à rattraper à Chambery. VITE...
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


CF baptème de Tholuni

---fromFRSteredek



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Posté le: Dim 22 Juil 2007 10:15 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Les belles cloches de la paroisse de Chambéry venaient de carilloner. Steredek se rendit donc à la messe dominicale.

L'église était peu remplie et comme d'habitude notre bon père Néocor était à la bourre...
Sans doute un excès de jus de vigne lors de la fête du verger de la veille...

En attendant le prêche, Steredek se receuilli.

Toi la haut qui nous regarde, jettes un oeil particulier à celle qui occupe mes pensées. Et t'as interêt à garder les yeux ouverts.
Que la bière soit fraiche, ainsi soit-il.
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Neocor



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Localisation: Chambery
Posté le: Dim 22 Juil 2007 10:29 Sujet du message: MESSE du 22 juillet 1455

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Sainte Nitouche avait encore le souvenir en ses murs du Baptême de Dame Tholuni et un parfum persistant de fleurs des champs embaumait l'édifice. Neocor prit sa robe, la ferma avec vigueur avec sa corde et alla sonner la cloche pour appeler les Paroissiens.

Déjà les premiers arrivaient, chacun rejoignant son rang, s'asseyant sur les rudes bancs de noyer, devisant en silence en attendant l'Office. Le menuisier avait bien remarque le bruit de la marche de la Chaire et l'avait réparée sans rien dire. Aussi Neocor, en la gravissant fût-il étonné de ne point entendre ce grincement habituel et en fût ravi car il ne pouvait s'empêcher de penser qu'un jour ou l'autre il se passerait quelque chose... Visiblement enthousiaste, c'est d'une voix assurée qu'il prit la parole !

Mes Amis, mes Enfants, merci d'estre venu célébrer le Très Haut ! Il saura vous en être reconnaissant !

Comme vous le savez, j'ai profité de quelques jours de repos pour aller prêcher sur les hautes routes de montagne. Là, j'ai rencontré des gens emplis de bonté et vivant dans une grande fraternité. Pourtant beaucoup n'avaient jamais entendu parler d'aristote et Christos, et je leur ai expliqué tout celà, les invitant à continuer et persevérer pour atteindre le chemin de la Vie Eternelle. Je continuerai dans cette pratique tant que mes pauvres jambes voudront bien me porter.

De retour à Chambery, j'ai vu comme si c'était la première fois, combien nostre village était beau. Pourtant j'ai un pressentiment : Avec ces grosses chaleurs, et nostre habitude de jeter depuis les fenêtres nos excréments au milieu de la rue, ne devons nous point craindre la prolifération de maladies ? Il me semble que nous devrions tous faire l'éffort de jeter aux latrines, nous en avons 4 dans le village ! Et celà nous éviterait de toutes façons les mauvaises odeurs et tous ces rats et austres bestioles s'acharner dans nos rues. J'en parlerai à Monsieur le Maire et si nous faisons tous effort, nostre village, outre sa beauté, rivalisera de propreté avec les grandes villes !

Bon, il est grand temps de chanter tous en coeur notre Credo à la Gloire du Très Haut Tout Puissant ...



Comme à l'accoutûmée, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :


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---fromFRSieur_Phaco



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Messages: 1522
Localisation: Dans les caves d'Aristote
Posté le: Dim 22 Juil 2007 11:57 Sujet du message:

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Le baron-cochon était à sa place ce Dimanche là.

Il suivit le service avec attention. Le père Néocor lui avait fait la grace de le visiter sur ses terres dernièrement, et il lui en était plus que reconnaissant. Il avait assisté caché dans l'ombre à la prière que le bon curé avait donnée sur le tombeau de Davinaelle, et cela l'avait ému plus que de raison. Lui qui pensait avoir fait son deuil, il était resté sans voix. Ses yeux s'étaient emplis de larmes timides, tremblant au bord des cils, comme pour s’excuser d’être là sans avoir été invitées. Mais maintenant il était enfin en paix avec le passé.

Et curieusement, dès son retour à Chambéry, un miracle s'était produit. Le baron pensait avoir arpenté tous les chemins de la vie, mais une nouvelle voie s'était ouverte devant ses pas, une nouvelle naissance. Mystère des destinées et des rencontres fortuites...

Il récita le credo à l'unisson et y rajouta pour lui-meme une touche personnelle:

Et quand je trouverai, donnes-moi la volonté de chercher encore, avec enthousiasme et curiosité.
Et chaque pas ne sera pas seulement un mouvement en avant, mais contiendra en lui tout un nouveau chemin.
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---fromFRMammylou



Inscrit le: 10 Juin 2007
Messages: 1026
Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Lun 23 Juil 2007 04:59 Sujet du message: prière

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Mammylou comme à son habitude était entrée discrètement avat pris palce dans sonc banc à l'arrière.

Elle écouta la messe et pria pour remercier de toute les belles choses qu'elle avait reçues jusqu'à maintenant.

Elle pria pour son bel amour, ces enfants et pour tous ces nouveaux amis.

Elle quitta ensuite l'église tellement discrètement que personne ne la vit sortir.
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---fromFRtholuni



Inscrit le: 07 Sep 2006
Messages: 1193
Localisation: perpignan
Posté le: Ven 27 Juil 2007 00:00 Sujet du message:

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Tholuni entra dans l'église en cette heure tardive afin de faire une dernière prière avant le départ.

Elle s'installa et pria doucement, en silence presque pour que le très haut les protège.

Après sa douce méditation, elle se redressa et sorti de l'église, afin de rejoindre ses compagnons de voyage.
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Neocor



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Messages: 572
Localisation: Chambery
Posté le: Dim 29 Juil 2007 09:47 Sujet du message: MESSE du 29 juillet 1455

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Neocor était soucieux, le Baron semblait dépressif, flirtant avec l'auto destruction, mettant un terme apparent à une vie qu'il considérait comme révolue, s'acharnant à donner une image salie de sa personne. Etait-ce la suite de sa volonté affirmée de modifier le cours de son existence ? Et puis la Paroisse semblait déserte, nombre de fidèles étant partis visiter famille et connoissances sous d'autres cieux peut-être moins cléments...

Et enfin, Monseigneur qui lui manquait atrocement, Efflam qui ne répondait point en raison d'absence et Aluthor dont il avait cru entendre qu'il avait été porté "mort" ! Quant à Jean le Petit, il n'avait point de nouvelles, et tout celà lui laissait un goût amer de solitude que seules les prières qu'il adressait au Très Haut lui permettaient d'assumer. Non décidement, il n'avait point le sourire ce dimanche matin en se dirigeant vers Sainte Nitouche et la vue d'un affamé allongé devant le seuil de la petite porte de l'Eglise le laissa entrevoir un moment de doute.

Il sortit un morceau de pain de sa besace, tapa sur l'épaule du malheureux qui ouvrit un oeil, puis l'autre et le regarda sans réagir.

Mange mon fils, c'est peu de chose, mais celà te donnera au moins la force d'assister à l'office et de partager ensuite avec tous le pain et le vin, et celà te rendra plus fort !

Le malheureux prit avec respect le morceau de pain, le porta à sa bouche édentée et le tritura lentement entre ses gencives... Il regardait ce Curé d'un oeil d'où avaient disparu l'espoir ainsi que l'idée de l'Amour et de l'Amitié.
Il prit un instant pour dire :

Tu trouves ça normal, Curé, que je meure de faim pendant que tant d'autres festoient et galavardent plus que de raison ? Ne vois tu pas Curé l'indifférence dans laquelle se trainent les gens de ma condition ?

Neocor fixait l'homme avec compassion; cet homme avait raison et ce n'était pas la situation politique actuelle qui permettait d'imaginer autre chose qu'une généralisation du phénomène. Il sortit quelques pièces de sa bourse pourtant bien peu emplie et les lui tendit. Puis il entra dans l'Eglise, se revêtit de sa bure blanche, se dirigea promptement dans le petit clocher et se suspendit à la corde du bourdon... Les fidèles ne tardèrent pas à arriver mais Neocor les attendait déjà en chaîre, la mine renfrognée... Appuyé sur la balustre, les yeux dirigés sur l'allée centrale, il méditait profondément. Et il se lança...

Chers Paroissiens, mes enfants, mes amis, vous me voyez dans la plus grande des tristesses. Ce matin, un homme à moitié mourant était couché devant la porte de l'Eglise. Demain il y en aura d'autres et après demain d'autres encore ! La situation devient intolérable pour les plus pauvres de notre village. Ils ne peuvent plus se nourir, il n'y a presque plus de travail et nos mines ducales sont fermées. Que reste-t-il pour subsister ? Travailler au RMI pour 5 écus, ce qui ne rapporte même pas de quoi manger une miche de pain sec par jour... Je le dis haut et fort, celà ne peut durer... Et pourtant, je sais dans cette bonne ville quelques personnes grandement nanties dont certaines sont présentes et qui ne se préoccupent pas du sort des malheureux ! C'est une insulte faite à Aristote que de ne point partager dans l'amitié... Il me semble être devenu urgent de demander des comptes à nos politiques afin qu'il nous expliquent cette fermeture des mines qui est tombée sans le moindre avertissement.

Oui, la pauvreté est une valeur ! Et les puissants se doivent de s'appauvrir pour donner à ceux qui manquent, à tous ceux tapis dans l'ombre de leur masure délabrée n'osent même pas faire l'aumône. Quand donc allons nous réagir ? Quand donc allons nous cesser de fermer les yeux sur une réalité qu'il est impossible de ne pas voir ? Je vous en conjure, cessez de penser à votre seul "vous-même" et regardez ce qui se passe... Chambery, capitale de la Savoie n'offre plus qu'une image de pauvreté qui se généralise et sera peut-être appelée à devenir l'antre de gens obligés de voler pour pouvoir manger... Nous ne pouvons l'accepter.

Les fidèles surpris par la sévérité du ton de leur Curé baissaient les yeux... Les malheureux affamés avaient les yeux emplis de larmes, et Neocor à son tour se mit à pleurer... Séchant rapidement ses joues avec sa manche il reprit le cours de la célébration...

Je vais chanter maintenant une prière dédiée à Saint Origène, écoutez là, quant au Credo, nous le reciterons silencieusement, en conscience et vous vous rappelerez alors les mots que je viens de prononcer !

Saint-Origène, libérez-nous de nos peines,
Pour qu'ainsi vous puissiez
Les bonnes valeurs de notre foi nous inculquer

Saint-Origène, libérez-nous de de nos haines,
Pour qu'ainsi amour, partage et charité,
prédominent sur le péché

Saint-Origène, éclairez-nous,
Pour que vos enseignements nous servent
De bases pour nos lois et notre foi

Saint-Origène, soyez béni
Puissiez-vous encoire veiller sur les séminaristes,
les pêcheurs et Les fidèles vertueux

Saint-Origène, soyez glorifié
Nous comptons sur votre aide
Pour diffuser la foi jusqu'au crépuscule de l'humanité.
AMEN

La salle resta silencieuse et chacun se remémorait son Credo. Un homme sortit de son banc et déposa une pleine bourse devant l'autel. Lui aussi pleurait... Neocor le remercia d'un hochement de tête et lui adressa un clin d'oeil, puis descendit de sa chaîre alors que les enfants se précipitaient pour aller chercher les corbeilles de pain et une carafe de vin. L'ambiance n'était pas à la joie mais Neocor lut sur les visages que le message était passé...

Enfin, la messe arrivant à sa fin, Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix ! Mais n'oubliez pas de partager...!
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRSieur_Phaco



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Messages: 1522
Localisation: Dans les caves d'Aristote
Posté le: Dim 29 Juil 2007 14:05 Sujet du message:

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Le baron-cochon assista au sermon du bon père sans y être vraiment attentif. Il était ailleurs, sur des chemins obscurs et tortueux bien difficiles à débrousailler.

Toutefois, les mots de Neocor lui parvenaient toujours, comme un glas lointain résonnant dans sa conscience.

Intolérable... insulte... demander des comptes... fermer les yeux... pauvreté.

Il eut une pensée pour tous les pauvres savoyards: la véritable misère a ceci de singulier qu'elle ne peut jamais sortir de la bouche de ceux qu'elle afflige...

Puis il versa comme chaque semaine ses 5 écus dans le tronc et sortit de l'église.
_________________


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Jeanine



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 108

Posté le: Mar 31 Juil 2007 22:01 Sujet du message:

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Jeanine était de retour à Chambéry depuis quelques jours maintenant. Ses premiers pas l'avaient ammenés jusqu'à l'Eglise, mais elle n'avait pas voulu ou pas osé en franchir le seuil.

Aujourd'hui, le soir était tombé et elle se présentait à nouveau dans l'église. Elle adressa une courte prière à Dieu et se dirigea vers la chapelle abritant la statue de Sainte Nitouche. Elle alluma un cierge et se mit à genoux.

"Sainte Nitouche, j'ai accompli le serment que je t'avais fait. Je t'avais imploré pour le retour sain et sauf de Sieur_Phaco. J'ai été comme promis faire le long chemin qui sépare Chambéry de Lyon, priant dans toutes les écglises et chapelles rencontré en route. J'ai accompli mon dû.
Merci à toi."

Jeanine sortit alors le carré de marbre sur lequel était gravé ses remerciements et le posa non loin des autres, près de la statue. Elle déposa également à côté une fleur ramassée ce matin.

Cela fait, Jeanine se recueillit encore quelques temps et sortit de l'Eglise.
_________________

Jeanine de Chevelu - Médecin de Chambéry

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 264

Posté le: Mar 31 Juil 2007 23:31 Sujet du message:

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Zefloz entra dans l'église .


Aristote faite que la vérité arrive, ne me sacrifiée pas comme vous l'avez fait pour nous, Aristote laissez moi encore aidé mon duché et les villageois .

Zefloz parti .
_________________

---fromFRtholuni



Inscrit le: 07 Sep 2006
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Localisation: perpignan
Posté le: Mer 01 Aoû 2007 09:57 Sujet du message:

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Après ce long périple, la tisserande entra dans l'église.

Elle s'agenouilla et remercia le très haut pour sa protection.

Merci d'avoir protégé mes compagnons.

Elle pria aussi pour Annecy, afin qu'elle retrouve la paix que cette jolie ville mérite.

Elle pria encore pour Edlweisss, qu'elle retrouve la paix elle aussi et surtout la joie de vivre.

Elle pria enfin pour tous les mal aimés, afin qu'une place leur soit donnée.

Elle se releva et quitta l'église. Elle y reviendrait ce soir, pour entendre la messe.
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 5875

Posté le: Mer 01 Aoû 2007 20:05 Sujet du message:

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Pour la première fois de sa vie, le "blasphémateur" vint à la messe. Le bon curé Néocor avait insisté pour qu'il se maria et lui avait fortement suggéré de venir à la messe en disant que les plus ravissantes pouliches s'y trouvaient dans leur meilleur état.

Il prend place dans le 3e banc, au centre, avec une grosse fesse de jambon qu'il déguste lentement pour démontrer son opulence.

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 264

Posté le: Mer 01 Aoû 2007 20:48 Sujet du message:

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Zefloz avait vu gwalchjune alors il le suivit et se mit a côté de lui .


HRP/ Je serai surment Absent /HRP
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 21:08 Sujet du message:

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Alors que toute l'Église était libre, la compétition devait se mettre juste à côté de lui. Tactique millénaire. Enfin, il réduisait ses chances de trouver donzelle mais augmentait celles de s'amsuer. En attendant que la messe débute il joua du coude avec Zefloz et lui partagea son jambon. Puis il se risqua:
Alors mon cher, ce procès? Vous devez faire l'envie de bien des gens qui n'ont pas eu votre chance d'en avoir un d'ailleurs. S'il allait mal je vous suggère de prendre l'un des convois d'exilés qui s'organise tous les jours maintenant. Qui sais, peut-être partirons-nous ensemble. Une sentence d'exil est si vite lancée de nos jours.

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 21:26 Sujet du message:

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Zefloz prit un morceau de Jambon .

Oui je l'aurai bien donné a quelqu'un ce procés mais bon il est venu a ma porte .
Exil vous allez un peu fort si je vais en Exil c'est bien pour partir à Annecy .
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 21:35 Sujet du message:

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Réconforté par l'assurance affichée par Zéfloz, Gwalchjune se dit que peut-être en sait-il davantage:
Quand aurez-vous nouvelles de votre procès?

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 21:49 Sujet du message:

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Il est fini .
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 22:02 Sujet du message:

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Gwalchjune tente de ne pas rire trop fort. Rate. Demande:
Et bien, quelles sont les nouvelles? Quelle est la sentence? Dois-je supplier pour vous faire parler?

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 22:23 Sujet du message:

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Oui si vous pouvez .
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Mer 01 Aoû 2007 22:54 Sujet du message:

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Gwalchjune ne peut s'empêcher de rire un bon coups. Il va "emprunter un prie-dieu près de l'autel sur lequel il s'agenouille et fait sa prière à Zefloz en gesticulant avec force et vigueur:

Mon ami, mon Zefloz, pourquoi m'as-tu abandonné? Loin de me sauver, à ton absence je rugis! Mon Zéfloz, le jour j'appelle et tu ne réponds pas, la nuit, point de silence pour moi. En toi nos pères avaient confiance, confiance, et tu les délivrais, vers toi ils criaient, et ils échappaient, en toi leur confiance, et ils n'avaient pas honte.

Et moi, ver et non pas homme, risée des gens, mépris du peuple, tous ceux qui me voient me bafouent, leur bouche ricane, ils hochent la tête en disant: "Il s'est remis à Zefloz, qu'il le délivre! qu'il le libère, puisqu'il est son ami!" C'est toi qui m'as tiré du ventre, ma confiance près des mamelles de ma mère; sur toi je fus jeté au sortir des entrailles; dès le ventre de ma mère, mon Dieu c'est toi.

Ne sois pas loin : proche est l'angoisse, point de secours! Des taureaux nombreux me cernent, de fortes bêtes de Bashân m'encerclent; contre moi bâille leur gueule, lions lacérant et rugissant. Comme l'eau je m'écoule et tous mes os se disloquent; mon cœur est pareil à la cire, il fond au milieu de mes viscères; mon palais est sec comme un tesson, et ma langue collée à ma mâchoire. Tu me couches dans la poussière de la mort. Des chiens nombreux me cernent, une bande de vauriens m'entoure; comme pour déchiqueter mes mains et mes pieds. Je peux compter tous mes os, les gens me voient, ils me regardent; ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Zefloz, ne sois pas loin, ô ma force, vite à mon aide; délivre de l'épée mon âme, de la patte du chien, mon unique; sauve-moi de la gueule du lion, de la corne du taureau, ma pauvre âme.

J'annoncerai ton nom à mes frères, en pleine assemblée je te louerai
"Vous qui craignez Zefloz, louez-le, toute la famille Fox, glorifiez-le, redoutez-le, toute la race de Savoie." Car il n'a point méprisé, ni dédaigné la pauvreté du pauvre, ni caché de lui sa face, mais, invoqué par lui, il écouta. De toi vient ma louange dans la grande assemblée, j'accomplirai mes vœux devant ceux qui le craignent. Les pauvres mangeront et seront rassasiés. Ils loueront Zefloz, ceux qui le cherchent "que vive votre cœur à jamais!" Tous les lointains de la terre se souviendront et reviendront vers Zéfloz; toutes les familles des nations se prosterneront devant lui. À Zéfloz la royauté, au maître des nations! Oui, devant lui seul se prosterneront tous les puissants de la terre, devant lui se courberont tous ceux qui descendent à la poussière et pour celui qui ne vit plus, sa lignée le servira, elle annoncera le Seigneur aux âges à venir, elle racontera aux peuples à naître sa justice il l'a faite!

Mais je vous en prie messire, délivrez-moi de la curiosité. Quel jugement les hommes osèrent-ils émettre à votre égard!

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 264

Posté le: Jeu 02 Aoû 2007 00:14 Sujet du message:

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Quel beau récit .

Avant tout je voudrai dire a mon seul.

Aristote pardonne tout les villageois et villageoise qui m'accuse pour des faits que sont absolument faux .

gwalchjune voici ma peine :

3 jours de prison
51 écus d'amende
Interdit d'allé dans une lance
éradiqué de 'armée Savoyard

Je te le dis dans ces lieux car Aristote ma fait rappellé quelque chose .

L'Erreur est humaine .
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 5875

Posté le: Jeu 02 Aoû 2007 01:45 Sujet du message:

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Gwalchjune replace le prie-dieu à sa place. Constatant que le curé avait manqué la messe du mercredi, il retourne s'asseoir près de Zefloz.

Alors ça, 3 jours en prison. Ils vous ont bien nourri toujours? Pour l'armée bon ben, c'est pas si grâve puisqu'ils paient pas les soldats de toute façon. Mais quelle erreur avez-vous donc commise?

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 264

Posté le: Jeu 02 Aoû 2007 02:22 Sujet du message:

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Aucune on m'as juste accusé d'espionnage alors que cela est formellement faux .
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 5875

Posté le: Jeu 02 Aoû 2007 02:36 Sujet du message:

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Regarde autour pour voir si le curé était arrivé. Non.

Aah! Alors lorsque vous disiez que l'erreur est humaine vous parliez de l'erreur du juge et non de votre erreur à vous!! J'avoue avoir malpensé. Désolé. Mais vous auriez fait quoi au juste? Espionnage je veux dire, dans quoi avez-vous fourré votre nez?

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Zefloz9



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Jeu 02 Aoû 2007 02:38 Sujet du message:

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Le juge a trés bien fait son travail mais je dissais juste que défois c'est dommage de punir des innocants .

Je vais aux bains venez avec moi
_________________

---fromFRAnonymous



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Posté le: Jeu 02 Aoû 2007 02:41 Sujet du message:

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Tiens, un autre endroit où je ne suis jamais allé. J'espère qu'il n'est pas désert comme l'Église. Je vous y rejoins de ce pas.

Quitte l'église guidé par Zefloz vers les célèbres bains de Chambéry

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Neocor



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Posté le: Dim 05 Aoû 2007 09:02 Sujet du message: Messe du 5 Août 1455

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Neocor ne dormit point cette nuit là. Il était resté à prier au cas où la révolte contre le Dûché aurait eu lieu en dépit de ses multiples interventions. Pour estre passé souvent en taverne, il avait pu compter nombre de Soldats, ceux-ci refusant selon les ordres toute boisson alcoolisée. Et bien sur, si soldats il y avait, c'était que les ordres avaient été donnés pour mater toute tentative de révolte . LadyCokine avait été instrumentalisée par des coquins qui ne se montraient point mais qui avaient su utiliser son franc-parler pour appeler à la rebellion. Il passa l'angle de la ruelle parrlèle à la petite entrée de l'Eglise, fût surpris de n'y point trouver le malheureux qui avait élu domicile à cet endroit et entra en se signant.

L'été avançait, les jours raccourcissaient suffisamment pour que celà fût sensible au niveau de l'éclairement de l'édifice. Il ne se changea point, ayant cheminé vêtu de sa robe de Bure et s'employa à allumer les deux cierges de l'autel. Puis il se rendit au clocher et se pendit à la cordre qu'il se mit à agiter avec grande énergie... Il était perdu dans ses prières lorsque les premiers paroissiens arrivèrent et alors il les salua révérencieusement, leur souhaitant la Bienvenue dans la Maison du Très Haut. Puis il se dirigea vers la chaîre, s'agenouillant sur le rebord interne qu'elle recelait et pris son front entre ses mains, continuant de prier. Au bout de quelques minutes, la salle étant pleine, il se releva et entonna une homélie qui lui tenait à coeur...

Mes chers enfants,

A l'heure où je vous parle, je ne sais point la suite de ce qui a pu se passer cette nuit. J'emets les plus sincères prières afin que nul n'ait été blessé dans sa chair lors de la révolte qui était prévue contre le chateau.

Vous le savez, je vous soutiendrai toutes les fois où vos aspirations seront juste, où l'on vous aura manqué de respect ou voué à l'esclavage par des salaires misérables. Je serai à vos côtés alors pour manifester afin que soient prises en compte de justes revendications. Mais il me paraît inconcevable de prendre les armes pour entreprendre une telle démarche. Ceux qui vous enverraient ainsi à la boucherie du combat seront toujours bien protégés par un abri discret afin de ne point exposer leurs vies. Et ne croyez vous point que nos valheureux soldats ont d'austres choses à faire que de mater des guerres internes, alors que des menaces peuvent surgir de la part de peuples qui ne nous veulent pas toujours du bien ?

N'hesitez jamais à venir au Presbytère me raconter les épreuves que l'on vous fait subir... J'interviendrai alors dans la mesure de mes faibles moyens. Mais je serai toujours avec vous, les petits et les faibles et surtout l'ensemble des gens honnestes et généreux. N'oublions jamais que nous sommes frères et soeurs, que le Très Haut l'a voulu ainsi, et pensez à Christos, mort pour la rédemption de nos péchés... S'il en est un seul parmi vous qui croit sentir l'accès du mal en sa personne, qu'il n'hésite à aucun moment à me demander confession... Vous savez combien l'on se sent mieux une fois que l'on a confessé ses pêchés... Bon, je ne vais point vous gardre trop longtemps, il convient que nous nous renseigniions sur les évènements nocturnes... Aussi reprenons en coeur ce Credo de Monseigneur Scarpia, notre excellent Archevèque que je remercie :


Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Chacun semblait satisfait et plusieurs personnes vinrent donner un peu d'argent pour les pauvres en posant sur l'autel alors que spontanément, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRSteredek



Inscrit le: 06 Juil 2007
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Localisation: Breizh!
Posté le: Dim 05 Aoû 2007 14:21 Sujet du message:

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Stredek qui patrouillait dans le village passa devant Ste Nitouche, il se tourna vers ses compagnons:

Mes braves amis, aujourd'hui il nous fera prier en silence, la mission avant tout! Je suis certain que notre bon père ne s'offusquera pas si quelques uns de ses agneaux ne sont pas passé à l'église aujourd'hui.
_________________


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Neocor



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Localisation: Chambery
Posté le: Dim 05 Aoû 2007 14:32 Sujet du message: Mission

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Mon Enfant Steredek,

Mission de défense avant tout bien sur, protégez !
Vous avez ma bénédiction...
Neocor.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRPorcinet le neveu



Inscrit le: 05 Aoû 2007
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Localisation: Chambéry
Posté le: Dim 05 Aoû 2007 14:57 Sujet du message:

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Porcinet assista à la messe. Du moins aux dernières minutes, étant arrivé fort en retard sur l'horaire habituel.

Du fond de l'église Sainte-Nitouche, il lui était fort difficile de bien ouïr les paroles du bon père, et encore bien plus dur de s'en imprégner tant ses facultés intellectuelles étaient limités par des années de beuveries...

Il attendit donc bien sagement la fin du service, profitant de l'atmosphère sereine qui régnait en ces lieux saincts pour se fouailler les narines d'un doigt distrait, laissant le résultat de ses explorations sinusales sous le dossier du prie-dieu où il s'était agenouillé.

Puis, à l'heur' où l'église se vidait, il s'approcha du père Néocor pour lui transmettre son message.

- Le bon dimanche, mon père. Mon oncle le baron de Bourg-Saint-Maurice me charge de vous demander excuses de n'avoir point assisté à vostre cérémonie ce jour, étant encore à Annecy jusqu'à ce soir. Mais il vous demande quand même de ne point l'oublier dans vos prières. Serviteur, m'sieur l'curé.
_________________
Charles de Blanc-Travaillon, dit "Porcinet" (PNJ)
Neveu de Sieur_Phaco
Bon à rien... mais prêt à tout.

Dernière édition par ---fromFRPorcinet le neveu le Dim 05 Aoû 2007 15:13; édité 1 fois

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---fromFRMammylou



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Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Dim 05 Aoû 2007 15:03 Sujet du message: Mammylou à l'Église.

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Mammylou entre dans l'église et fait une courte prière car elle arrive en retard, la messe vient de terminer elle ne fait que passer. Beaucoup de travaill aujourd'hui et elle ressort sans que personne ne s'aperçoive de sa présence.
_________________


La vie est une roue qui tourne et qui te mène toujours plus loin.

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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Dim 05 Aoû 2007 20:42 Sujet du message: +++

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Mammylou excusée bien sur...!
Et Sire Porcinet, merci de ce message car par Aristote, j'étais fort inquiet du Baron... Vous me rassurez ! Saluez bien pour moi, Aristotéliciennement ce Sainct Homme...
Neocor
Curé.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRsimon1



Inscrit le: 16 Mai 2007
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Posté le: Dim 05 Aoû 2007 22:42 Sujet du message:

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Simon qui était venu à la messe du pere de Chambéry fit une longue priere aupres du Tres Haut. Aujourd'hui, il avait apris des décces et priait pour les défuns

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Neocor



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Localisation: Chambery
Posté le: Dim 05 Aoû 2007 23:04 Sujet du message: Touché...

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Neocor fût touché par les prières de Simon1 à l'adresse des défunts... Il se mit à prier lui aussi, fâché de ne point avoir été averti des évènements... Qu'Aristote et Christos les amènent auprès du Très Haut, peut-être laissent-ils une famille...? Neocor haïssait encore plus fort la violence des hommes... Mais les victimes étaient peut-être des soldats, des volontaires attachés à la défense du Dûché ? Qui pouvait être l'instigateur maudit de cette bestialité nécessaire ?
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRMammylou



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Localisation: Là où son devoir l'appel toujours au service de ceux qui en ont besoin
Posté le: Mer 08 Aoû 2007 15:25 Sujet du message: Une prière

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Mammylou entre dans l'élise très tôt ce matin car elle dois faire son travail et elle sait qu'elle ne pourra pas assister à la messe. Elle s'agenouille et fait cette prière.


Je me présente devant vous aujourd'hui bien humblement pour vous demandez de bien vouloir accordez votre protection aux habitants de la Savoie.

Je sais que dans votre grande bonté, vous veillez toujours sur nous.
En ces temps si difficiles pour le peuple de la Savoie, donnez à vos enfants la force, le courage et la patience pour réussir à survivre.
Donnez leur la santé nécessaire pour qu'ils ne nous quittent pas prématurément, comme plusieurs sont en ce moment si près de le faire. Épargnez vos enfants d'une mort qui rôde à leur porte à tout moment

Le manque de travail et les révoltes qui grondent de partout sans oublier les brigands qui en profitent pour détroussés le pauvre voyageur qui à la malheur de croisé son chemin.

Je vous implore au Très Haut de veiller sur vos enfants chéris en Savoie.
Je vous demande pardon de ne pouvoir assisté à la messe aujourd'hui car je suis en mission avec mes compagnons pour la protection de notre ville, accordez nous votre divine protection, Amen.

Mammylou se relève et allume un cierge pour tous ceux qui en ont le plus besoin. Mammylou se signe de la croix et sort de l'église.
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La vie est une roue qui tourne et qui te mène toujours plus loin.

Dernière édition par ---fromFRMammylou le Mer 08 Aoû 2007 23:28; édité 1 fois

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Neocor



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Posté le: Mer 08 Aoû 2007 16:38 Sujet du message: Mammylou...

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Neocor entendait la prière de Mammylou, étant lui-même à prier le Très Haut sur un banc proche de celui où elle se trouvait... Elle ne l'avait sans doute point vu car il tenait son visage dans ses mains.

Il y avait donc encore de graves problèmes et des vies en danger ! Le vieux Curé en conçut une immense compassion pour tous les pauvres bougres, pour les militaires exposant leur vie pour protéger au mieux la population.

Mais que se passait-il donc en Savoie ? Neocor manquait cruellement d'informations, n'ayant point désiré mettre en place à son arrivée à Chambery un reseau qui l'eût renseigné.

Il ressentit un profond respect pour cette Paroissienne qui avait tant à faire et trouvait encore le temps de venir prier, de venir implorer le Très Haut et obtenir son soutien. Il ne bougea point et Mammylou sortie, il s'associa à sa prière...
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Neocor



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Posté le: Jeu 09 Aoû 2007 14:10 Sujet du message: Modimir

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Neocor entra comme d'habitude par la petite porte, venat avec une pensée précise... Prier pour Modimir... Il avait appris que ce n'était pas la joie en ce moment et avait décidé de lui consacrer une prière en l'Eglise pour mettre toutes les chances de son côté.

Très Haut Tout Puissant, je t'en prie, écoute ma prière,
Modimir ne va pas bien.
Et j'emets le très profond souhait de son rétablissement car nostre village ne s'en remettrait point, ayant déjà à résoudre de nombreux problèmes.

Je fais appel aussi à Aristote et Christos afin qu'ils aient une pensée pour
cet homme de coeur déjà dûrement éprouvé par la vie... Je te remercie de m'avoir écouté...

Neocor récita un Credo et fixa sa pensée sur Modimir... Pauvre garçon, sais-tu que l'on t'aime, pensa-t-il ?

Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.

Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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Neocor



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Posté le: Sam 11 Aoû 2007 21:36 Sujet du message: Messe du 12 Août 1455

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Depuis quelques jours, la chaleur écrasait Chambery et les eaux du torrent étaient au plus bas. Et puis, il y avait eu cet orage de grêle subit, arrivé par on ne sait quel hasard et qui avait laissé ses petites boules blanches au sol pendant quelques heures, la température ayant subitement flêchi... Par bonheur, très peu de dégats étaient à déplorer dans les jardins et Neocor avait pu voir nombre de ses Paroissiens s'affairer autour de leurs légumes, rassurés et prenant beaucoup de soin à les faire prospérer.

Ce matin là, Neocor était d'une humeur agéable et, la chose étant assez rare, il n'est pas inintéressant de le faire savoir. Les herbes de Tholuni, qu'il prenait consciencieusement, avaient fini par faire taire ces douleurs rhumatismales qui étaient la cause de son air bougon et de fait, on pouvait l'imaginer transformé par quelque mystère inexplicable... C'est donc d'un pas presque leste qu'il s'engoufra dans le couloir de la petite porte de Sainte Nitouche... Mais il y avait aussi une chose qui lui donnait une grande énergie, c'était la disparition, le vol plutôt de ces 11.000 écus au siège du Dûché où personne ne semblait prendre vraiment ombrage...

Il avait fait "sonner" la cloche avec une telle énergie que les Fidèles fûrent presqu'aussitôt là, dans l'Eglise, certains finissant de s'habiller en vitesse, espérant n'estre point vus... Il se précipita en Chaîre, les mains crispées sur la balustre, le regard haut et les lèvres frémissantes...

Mes Chers Paroissiens, oyez ce que j'ai à vous dire de toute urgence car je n'en puis plus ! Nostre pauvre village a de la peine à nourir tout le monde... Seuls quelques ventripotent se gaussent de la misère devenue omniprésente ! Et celà n'est rien, comparé à l'incroyable disparition par Vol de 11.000 écus dans nostre Dûché. Je ne suis informé de rien d'autre et ne peux vous en dire plus ! Mais je ne vois rien bouger, rien d'entrepris pour tenter de récupérer séance tenante ces écus, fruit de vostre labeur... Les Villages ont été mis à contribution, je le comprends et Chambery n'est point la plus touchée... L'économie de Savoie doit être remontée, c'est un fait ! Mais nous avons besoin de lire partout placardé ce que fait le Dûché pour retrouver cet argent qui d'une certaine manière est le vostre.

Nul doute que je serai puni pour avoir crié ce scandale... Mais je m'en moque! Ma place est auprès de vous, surtout les plus déshérités et que ceux-là sachent que je serai toujours avec eux, même si mon amitié reste acquise aux autres, ou pour le moins ceux qui le mêritent !

Les pigeons sont à vostre disposition au village. Glissez dans leurs bagues vostre exigence de voir le coupable traduit au plus tôt en justice... Et une fois puni et après avoir enquêté pour la restitution de la somme, que l'on la rende aux Villages que l'on a mis à contribution...!!!

Neocor ne regrettait rien, et c'est le visage violacé cette fois-ci qu'il redescendit pour la célébration. Il fit réciter un Credo qui lui semblait correspondre à sa fureur et à son désir de justice...

Je Crois au Très Haut Tout Puissant qui vous a mis au monde
je crois qu'il le fit pour vous rendre tous égaux,
en droits et en devoirs pour que Justice rêgne !

Je crois au Très Haut Tout Puissant qui aujourd'hui pleure
de voir vostre misère, fruit de quelque brigand qui ne manquera point,
dans la froideur Lunaire d'aller s'abîmer jusqu'à la nuit des temps !

Je crois en Christos, assassiné et crucifié pour la rédemption de nos pêchés,
et aujourd'hui pleurant aussi de voir l'homme ainsi mêchant
et peu respectueux tant du travail que du bien d'autrui !

Je crois au Très Haut Tout Puissant pour qu'il puisse, par une pensée,
permettre à ce qu'il soit remis un peu d'ordre dans nostre Dûché et
pour que chaque Elu du peuple ait conscience qu'il ne doit point seulement siéger
pour ses intérêts propres mais pour ceux de l'entière communauté.

Prions ensemble pour le perpétuel salut de l'Ame de tous les Saints, les Apotres, Aristote et Christos...

Neocor se ravisa cependant et voulût donner la grandeur nécessaire à cette Messe et fit reprendre un Credo un peu plus traditionnel..

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Spontanément, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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---fromFRMammylou



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Posté le: Dim 12 Aoû 2007 23:03 Sujet du message: Mammylou à l'église

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Mammylou c'était bien promis d'aller à l'église pour le retour de Modimir à la maison. Elle n'avait pas beaucoup de temps pour assister à la messe mais elle entendit quand même ce que disait le bon Père Néocor.

Elle fit la courte prière car elle devait rejoindre son groupe de défense.

Vous avez tant fait pour nous mais j'ose encore venir vous demandez de bien vouloir continuer à veiller sur nous.
Les brigands sont à nos portes et ils nous faut être vigilant.
Accordez-nous la force de résister et le courage de toujours lutter pour notre mère patrie La Savoie.
Veillez sur Modimir quand je ne peux le faire afin que sa guérison arrive bientôt si tel est votre volonté.
Merci de m'avoir ramener mon Modimir à la maison.
Merci pour tout ce que vous faites déjà pour vos enfants.
Merci, pour tout ceux qui oublie de le dire, Amen.

Mammylou va allumer un cierge à l'intention des citoyens de Chambéry, elle fait son signe de croix, elle quitte l'église aussi discrètement qu'elle y est entrée.
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---fromFRMammylou



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Posté le: Mer 15 Aoû 2007 07:51 Sujet du message: Mammylou prie

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Mammylou entre dans l'église très tôt en ce mercredi, encore une fois elle ne peut assister à la messe car elle est avec son groupe de défense.


Pardonner moi de ne pouvoir encore une fois assister à la messe aujourd'hui car je suis encore à faire mon devoir pour la ville.

Accordez nous votre divine protection en ce jour afin que nous fassions tous un bon travail de défense.

Envoyez votre lumière aux personnes qui en ont le plus besoin.

Aidez à bien protréger notre ville et La Savoie des personnes qui cherchent à la détruire.

Accordez votre bénédiction à vos serviteurs et à tous les habitants de la Savoie.

Je vous remercie pour ce que vous m'accordez déjà en voyant l'état de santé de Modimir qui s'améliore je sais que les prières sont entendues.

Merci pour votre grande bonté envers nous tous, Amen.

Mammylou se signe de la croix, va allumer un cierge pour les personnes qui lui sont chères, son amour, ses enfants, ses parents, ses amis et tous les habitants de la Savoie. Elle sort de l'église le coeur en paix.
_________________

Neocor



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Posté le: Mer 15 Aoû 2007 16:49 Sujet du message: 15 août 1455

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15 août 1455 : Fête de Maria

Neocor avait longtemps sonné la cloche en ce matin du 15 août mais personne n'était venu... Les Paroissiens savaient bien que l'on n'était point dimanche, et avaient du se poser des questions !

Et puis, il y avait assez de travaux aux champs en cette période dans ce village d'altitude où les blés mûrissaient tard certaines années...

aussi Neocor laissa-t-il ce message bien en vue sur la porte de sainte Nitouche et recita silencieusement le Credo... Les Paroissiens pourraient lire, du moins ceux qui avaient appris, et les autres se feraient raconter...

La fête de la Dormition ou de l’Assomption de la Vierge remonte au VIe siècle, témoin irrécusable de la croyance de l’Église sur ce point. Enfin, la Nativité de la Vierge, au 8 septembre, universellement célébrée en Orient dès le VIIe siècle, ne le fut que depuis le XIe en Occident.

La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Maria. On dit assomption (du latin qui signifie enlever) et non ascension (monter) pour marquer que Maria fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Cette fête fut célébrée à partir du Concile d’Éphèse (431) qui avait proclamé Maria Mère du Très Haut Tout Puissant. Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une vigile dès le début du VIIIe siècle. Elle a donc toujours été un jour de fête dans l’Église, surtout en France, à partir du voeu de Louis XIII.

Comme pour toutes les fêtes Aristotéliciennes, il faut en chercher l'origine dans la vie de Christos. Si Maria est aujourd'hui honorée d'une façon toute particulière, c'est parce qu'elle a accepté d'être la Mère du Très Haut. L'humble fille de Nazareth à qui l'ange Gabriel a annoncé qu'elle serait la mère de Christos a répondu " Oui ". Maria a accueilli dans sa chair, celui qui est l'origine de toute vie. Si les Évangiles ne s'attardent pas sur Maria, celle-ci n'en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Maria est " la servante du Très Haut " comme le dit le Magnificat. Maria accompagne la vie de Christoss car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.

Quand Christos ressuscite, c'est le triomphe de la vie qui est manifesté au grand jour. La mort n'a pas pu retenir captif le Maître de la vie. Christos n'a pas connu la corruption du tombeau. C'est notre salut, notre bonheur qui est ainsi annoncé. La mort n'a pas le dernier mot. Avec la Résurrection de Christos, c'est l'annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée. " Je crois en la résurrection de la chair ". L'affirmation du Credo est constitutive de notre foi Aristotélicienne. Croire en "le Très Haut", croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c'est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.

Maria est désignée comme la première des croyantes parce qu'elle a cru en la venue de Christos. La fête de l'Assomption est issue de cette " logique " de foi. Si Maria est la première de ceux qui ont placé leur foi en Christos, il est naturel qu'en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi. L'Assomption est la célébration de l'accueil en Maria de la vie éternelle jusque dans sa chair.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Jeu 16 Aoû 2007 20:21 Sujet du message: Grande Journée de Baptême à Chambery???

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Neocor était tout guilleret ce soir là, son amie Grenat était venue lui demander le Baptême, et elle avait souhaité le recevoir avec Efyliann dont elle était très proche... Aussi se rendit-il à l'Eglise Sainte Nitouche afin de faire le ménage et d'apporter quelques brassées de fleurs...

On pouvait l'entendre chanter à coeur joie tellement son plaisir était grand. Quand il eût fini, il s'agenouilla devant la statue de Maria et pria longuement en l'honneur des futures baptisées...
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CF baptème de Grenat et Efyliann

Zabara



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Localisation: Là où je me sens bien ...
Posté le: Dim 19 Aoû 2007 00:49 Sujet du message:

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Zabara entra dans l'église et se dirigea vers les bancs ... Les larmes aux yeux elle demanda à Dieux de l'aider à surmonter sa peine et de la guider en ces moments douloureux ...
Elle murmura ...

Donnez-moi la force de continuer auprès des miens et de faire entendre raison à mes proches ...

Merci mon père ...
_________________


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Neocor



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Localisation: Chambery
Posté le: Dim 19 Aoû 2007 08:01 Sujet du message: Messe du 19 août 1455

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Neocor était fort las de cette vie tourmentée par la guerre en Savoie ces temps-ci... Shaiour, le Duc, n'était plus tout à fait légitime depuis les élections mais était toujours en place, entouré d'un Conseil qui n'avait encore point fait de choix sur son successeur. Celà devait être complexe car il y avait eu 3 listes ayant obtenu le mesme nombre de voix, et ce ne serait qu'au terme d'un compromis que l'on pourrait voir rêgner le nouveau...

De plus, Chambery n'avait plus de Maire, celui-ci avait fait savoir qu'il déménageait... Neocor s'en était aperçu en voyant affiché en Mairie un parchemin disant qu'il souhaitait vendre son champ... Mais alors, pourquoi s'était-il représenté aux élections Municipales ? Il se demanda s'il devait demander à Monseigneur s'il avait quelque analyse sur la situation ambiante ! Mais il hésitait à le déranger une fois de plus...

C'est donc dans cet étât d'esprit qu'il quitta ce dimanche matin sa petite maison curiale pour se diriger vers l'Eglise. Il croisa quelques rares paroissiens dont le visage ne reflétait point le bonheur habituel... Il les salua courtoisement et entra vite par la petite porte de l'Abside... L'Eglise embaûmait encore de toutes ces fleurs qui avaient été apportées à l'occasion des Baptêmes de Grenat et Efyliann... Neocor n'était point sot ! Il savait qu'il y aurait des réactions après ce Baptême d'une "Krakov" mais il s'en moquait éperdûment; il ne connaissait rien en ce qui semblait agiter beaucoup de monde, mais si un "Krakov" avait pû un jour commettre quelqu'indélicatesse, la jeune Grenat n'y était pour rien et avait eu une conduite exemplaire, malgrè le poids des reproches constamment adressés à sa famille... C'était une enfant courageuse et pure, et rien n'aurait pû l'empêcher de lui donner ce qu'elle attendait depuis longtemps... Elle était devenue une Aristotélicienne, celà suffisait !

Neocor entra dans la sacristie et alla prendre deux cierges qu'il déposa de chaque côté de l'Autel. Et il se dirigea ensuite de sa démarche de vieil homme vers le petit clocher pour appeler ses Paroissiens...

Il revint alors dans le Choeur et se mit à prier avec ferveur...

Des murmures le réveillèrent... Il se dirigea alors vers la Chaîre, monta les 5 marches et entreprit d'accueillir la Communauté

Mes Amis, mes Enfants,

Je me dois de vous dire qu'ils commencent à me causer des démengeaisons dans les bras et les jambes avec leurs histoires d'élection, de Maire qui se fait la malle, de querelles incéssantes. J'ai comme l'impression que de botter le cul à certains les rappeleraient à une réalité plus digne de ce qu'est le peuple Savoyard ! Sans compter Aristote... Comment peut-il s'y retrouver, alors qu'il nous enseigne l'amitié et le respect que l'on doit à autrui, et celui que l'on est en droit d'attendre envers soi même ?

J'en ai assez ! Le village entier pleure de l'attitude de quelques uns, celà ne doit point continuer ! Au fait, il faut que je vous dise que j'ai ouvert une Auberge Cistercienne au Village et que vous pouvez y trouver des menus réconfortants en dessous de leur prix de revient. Venez, et je m'adresse seulement aux plus pauvres, vous y restaurer. Et si je vois un riche qui profite de l'aubaine, il aura affaire à Neocor. Allez récitons le Credo, seul apte à nous rendre le moral dont nous avons besoin dans une ambiance de fraternité et de convivialité.

Ce fût un véritable hymne à la Joie qui sortit du gosier de chacun, preuve s'il en était qu'avec des mots simples mais dits avec sincérité on pouvait faire renaître l'espoir...

Je crois au Trés-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le malin,
Car ses parents Nicomaque et de Phaetis, n’étaient pas des tanches,
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par le Très-Haut,
Né de Maria et de Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias,
Et qu’il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Neocor reprit la parole

Paroissiens, je vous l'avoue, ce Credo ,je l'ai piqué à Monseigneur Scarpia Archevêque de Tarentaise... Vous comprendrez qu'avec tous ces emm....ents, je dois me faciliter un peu la vie ! Il ne nous en voudra point, au contraire, il en sera heureux ! Et puis, en guise d'inauguration de l'auberge et afin d'éviter de me vider encore davantage la bourse en vous payant des bières, je vais vous sortir la "Prière à St Arnvald !

SAINT ARNVALD, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.

Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que « justice soit rendue dans l’amour aristotélicien»,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.

Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et du malin.

Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vérité
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.

Comme à l'accoutûmée, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.

---fromFRsimon1



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Posté le: Dim 19 Aoû 2007 09:13 Sujet du message:

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Se matin, Simon arriva un peu en avance pour l'office. Il fit alors une prière pour tous les défuns ainsi que le Très Haut

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Maewinda



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Posté le: Mar 21 Aoû 2007 15:15 Sujet du message:

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Alors que plusieurs Chambériens priaient dans la pieuse Eglise, Maewinda se fit aussi discrète que possible pour ne pas troubler leurs pensées.
Elle essaya de trouver le curé.

Mon Père?? Mon Père???
_________________


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Neocor



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Posté le: Mar 21 Aoû 2007 15:44 Sujet du message: Des voix ?

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Neocor était endormi dans le Choeur, exactement sur le fauteuil occupé habituellement par le meilleur chanteur de la Paroisse... Celui-ci n'appréciait guère cette façon de faire du Curé mais il avait fini par s'y habituer ! Comment s'en prendre à ce vieil homme perclu de rhumatismes mais pourvu d'une si grande bonté ?

Et Neocor révait ! Il révait d'une Savoie revenue au calme, où tout se passerait avec élégance et amour... Il en était, dans ce rêve, au moment où l'on venait de mettre la main sur l'individu qui avait dérobé les 11.000 écus ! Mais il n'arrivait point à distinguer son visage malgré les efforts qu'il faisait... Et puis, cette voix qui l'appelait : "Mon Père, Mon Père..."

Nul ne saura jamais pourquoi Neocor se reveilla à cet instant précis ! Il ouvrit un oeil, l'autre et vit Maewinda dans la travée centrale...

Maewinda, mon Enfant, quel bonheur de te voir ! Je crois que je me suis endormi ! Viens, approche, est-ce toi qui m'a appelé ou bien était-ce dans mon songe ?
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Maewinda



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Posté le: Mer 22 Aoû 2007 00:35 Sujet du message:

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Non non, mon Père, c'est bien moi qui vous appelait... je vous prie de pardonner mon effronterie qui a causé votre réveil...

Elle fit une génuflexion en face du pieux homme puis s'approcha de lui.

Mon Père, je souhaitais vous demander quelque chose. Puis-je prendre un peu de votre temps?
_________________


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Neocor



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Posté le: Mer 22 Aoû 2007 09:22 Sujet du message: Prendre un peu de mon temps...

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Maewinda, mon Enfant, nous prendrons tout le temps qu'il faut si tu en a le besoin... Je suis là pour écouter parler ton âme et ta conscience... C'est la première chose que doit faire un curé, écouter ses paroissiens !
Est-ce au sujet de ton problème actuel qui te mêt autant en colère...?
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Maewinda



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Posté le: Mer 22 Aoû 2007 11:01 Sujet du message:

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Hum... notamment, mon Père...
Voyez-vous, ma vie est entrainée sur des pentes rocailleuses que je ne maîtrise guère. Perdue dans l'obscurité, je redoute l'avenir, je dois vous l'avouer.

Aristote et le Très Haut étant Lumières, je me tourne donc vers vous pour trouver réconfort, soutien et aide.

Mon Père... je... je sollicite votre secours... je...
Je souhaiterais me rendre utile pour la paroisse de Chambéry, confiante dans le fait que cela éclairera ma voie.
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Neocor



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Posté le: Mer 22 Aoû 2007 14:54 Sujet du message: Ma Chère Enfant,

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J'entends bien votre désir et sachez que l'Eglise Aristotélicienne est là pour vous aider à évaluer vos difficultés tout comme elle sera toujors prête à vous offrir son aide... Et celà sans condition aucune, parceque Christos reconnait tous ses enfants, même lorsqu'il pense qu'ils sont dans l'erreur...

J'ai grand besoin, dans cette paroisse d'une Diaconesse afin de partager avec moi la lourde mais vénérable mission d'aider les âmes fragiles...

Vous m'aviez, si j'ai bon souvenir, exprimé votre désir de Baptême... Et si nous y venions enfin ? Je me fais fort, après icelui, de convaincre Monseigneur de vous nommer à cette charge ! Dans l'intérêt de Chambery !

J'ai pu, jusqu'à ce jour, constater votre noblesse de coeur et ce serait un véritable bonheur que de vous donner le Baptême et vous accueillir dans la grande famille des Aristotéliciens ! Auriez vous l'amabilité de me faire part de vos intentions ?

Je suis auprès de vous, prions ensemble si vous le voulez bien !
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Maewinda



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Posté le: Mer 22 Aoû 2007 16:17 Sujet du message:

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Son visage rayonnait !

Je vous remercie tant, mon Père.

Mais... heu... je suis déjà baptisée. Je l'ai été par mes parents dès ma naissance. C'était alors la coutume dans le village où j'ai grandi, dans le nord.
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Zefloz9



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Posté le: Mer 22 Aoû 2007 18:25 Sujet du message:

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Zefloz arriva pour la Messe et vit Dame Maewinda et le curé neocor en pleine discution .
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Neocor



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Posté le: Ven 24 Aoû 2007 16:58 Sujet du message: Maewinda

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Ma chère Enfant,

Je ne vous ai point oubliée ! Mais vous m'avez mis dans une situation délicate du fait d'avoir été baptisée par vos parents ! Comme vous le savez, ce type de Baptême a pour nom "ondoiement" et signifie seulement que vous ayez reçu l'eau...

Malheureusement ce type de sacrement ne peut être reconnu par l'Eglise Aristotélicienne, et j'avais donc envoyé un pigeon à Monseigneur Scarpia afin qu'il me donne son avis sur le sujet. Sa réponse, qui vient de me parvenir par le mesme pigeon ne laisse aucune ouverture à une quelconque interprétation : Vous devez faire une démarche de demande de Baptême selon les rêgles du Livre des Vertus et la poster au Presbytère de Chambery, et non point dans l'Eglise.

Si vostre volonté d'appartenir à nostre Eglise perdure, je vous attend donc au presbytère pour vous communiquer les formalités.

Croyez ma chère Enfant à ma plus Aristotélicienne amitié...
Neocor.
_________________
Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Maewinda



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Posté le: Sam 25 Aoû 2007 14:01 Sujet du message:

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Hum... mon Père, veuillez m'excuser si je n'ai pas été claire, mais c'est bel et bien un curé - elle tousse - qui m'a donné l'onction de baptème en paroisse tournaysienne.
Je ne comprendrais pas bien que je doive à nouveau recevoir le baptème, étant déjà entrée dans la sancte famille.

Je... hum... croyez-vous qu'il me faudra repasser par cette cérémonie? J'en serais lasse... mais si c'est nécessaire...
_________________


Dernière édition par Maewinda le Sam 25 Aoû 2007 15:08; édité 1 fois

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Neocor



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Posté le: Sam 25 Aoû 2007 14:59 Sujet du message: Mae.....

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Ma chère Enfant,

Je ressens bien ce fort désir d'appartenir officiellement à l'Eglise Aristotélicienne, et ce de manière totalement reconnue ! Hélas, il vous faudra encore franchir une étape bien difficile, autrement dit me donner :
- La date de vostre baptême
- Le lieu de celui-ci et enfin
- Le nom du Diacre ou Curé qui a célébré ce sacrement !

Ces renseignements me permettront d'interpeler la Paroisse concernée pour qu'elle m'en donne décharge...

J'espère que vous ne tiendrez point rigueur à nostre Eglise d'être aussi exigeante, mais je ne voudrais point que Monseigneur me juge laxiste et m'expédie dans quelque Paroisse étrangère, loin de tout, loin de ma Savoie...

Amitiés Aristotéliciennes,
Neocor.
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.


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Maewinda



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Posté le: Sam 25 Aoû 2007 15:07 Sujet du message:

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J'ai été baptisée en mars 1431 en la paroisse de Tournay par l'abbé (elle marqua un pause et son visage se crispa un instant) Renaugand.

Je crois que ce... cet homme est mort depuis lors...

Une lueur inquiétante passa fugitivement dans son regard.
_________________


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Neocor



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Posté le: Sam 25 Aoû 2007 15:36 Sujet du message: Hum Hum...

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Neocor sentait depuis un moment que son vieil âge devait être pris comme synonyme de gatisme... Elle me raconte des histoires, c'est certain, elle voudrait mais sans faire vraiment d'effort... pensa-t-il avant de faire 2 génuflexions pour se faire pardonner de ses mauvaises pensées... Il prit sa plume et rédigea un message à la Dame tout en appelant son pigeon... On n'allait pas y passer la journée...

Ma chère Enfant,

Ton intérêt premier est de vivre selon le dogme défini par le livre des vertus. Ainsi te sera ouverte la porte de la vie éternelle à tes derniers instants. Pour celà, un Baptême est indispensable !

Je tiens cependant à te rassurer, celà est sans douleur aucune, et il y aura des témoins pour vérifier que je n'en profite point pour......

Et ainsi bagué, le pigeon partit à toute vitesse.

Neocor



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MessagePosté le: Sam 25 Aoû 2007 21:55 Sujet du message: [CULTE]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur



L'automne arrivait vite en Savoie... Les résineux bien sur commençaient à prendre leur regard moqueur envers les feuillus qui portaient déjà les premiers stigmates de la grande fraîcheur nocturne... Ce pays n'épargnait point les hommes, et l'essentiel de leur labeur agricole devait être réalisé en à peine 3 mois sur les terres patiemment labourées après récolte.

Etait-ce un des effets de ce climat qui permettait d'avoir face à soi des hommes et femmes d'une trempe exceptionnelle, des êtres dont les visages racontaient par le burinement bien visible, les dures conditions dans lesquelles ils vivaient ? Bientôt donc l'hiver serait là avec son cortège de neige et congères, et les paysans n'en seraient point pour autant astreints à la seule attente du retour des beaux jours, occupés qu'ils seraient à affûter ou réparer leurs outils, mettre du bois au bûcher, se préparer aux coupes des arbres arrivés à bonne mesure, et procéder ainsi au défrichement de nouveaux champs...

C'est dans ces pensées, dans l'image de la nécessaire préparation de son âme et celle de ces Paroissiens à bientôt affronter les premiers frimas que Neocor se rendit ce matin à Sainte Nitouche, malheureux de n'avoir pu, une fois de plus, profiter des rayons de soleil de juillet et août... La neige, bientôt, une hantise pour lui...

Il franchit d'un pas mal assuré la porte de l'abside. Il avait fort à faire, personne n'étant venu nettoyer l'Eglise des traces laissées par les Baptêmes et la précédente messe... Les fleurs déssechées avaient laissé une odeur de foin qui, pour n'estre point désagréable, n'était pour autant pas celle que l'on attendait en pareil lieu... Il se mit au traveail avec l'énergie d'un léger désespoir... Et puis, ce bon Curé avait aussi une idée en tête, il en jouissait intérieurement, persuadé d'avoir une mission importante à accomplir... Mais de celà il n'avait point voulu parler à ce jour...

En remettant à sa place un vieux et enorme banc de noyer, il sentit une douleur dans son dos, laquelle lui arracha un petit gémissement... L'on meurt un peu chaque jour se dit-il, nostre enveloppe charnelle se désagrège au mesme rythme que notre âme se charge et devient meilleure... Lorqu'il eût fini, il se dirigea vers le clocher et appela les Paroissiens à l'office, et à chaque balancement de la cloche, il essayait d'imaginer la meilleure manière pour découvrir ceux et celles qu'il ne voyait jamais !

Déjà l'Eglise s'emplissait et Neocor commença à saluer tout un chacun avec grande amitié... Le temps de monter en chaîre et l'Eglise était pleine de ses habitués. Neocor prit alors la parole...

Mes chers Paroissiens, bienvenue dans la Maison du Très Haut en ce dimanche 26 août 1455 ! j'ai décidé de vous conter, semaine après semaine la vie de Christos telle qu'elle est décrite dans le grand Livre des Vertus ! Faictes en bon usage et répandez la nouvelle autour de vous. Le très Haut saura vous en estre reconnaissant !

"Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par le Très Haut. Il portera sa parole partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...

Le vieux Curé s'interrompit au beau milieu d'une phrase... Une ruse pour inciter ses bons paroissiens à venir écouter la suite du récit dimanche prochain ! les fidèles restèrent un instant décontenancés, mais Neocor poursuivit...

Récitons maintenant notre cher Credo, cette prière qui nous unit dans la foi tout comme elle a vocation à sceller notre amitié...

Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.

Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

L'habitude étant prise, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
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---fromFRSieur_Phaco



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MessagePosté le: Dim 26 Aoû 2007 10:31 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Le Gouverneur assista à la messe ce Dimanche. Toute la nuit il avait pensé à cette vague de départs qui avait vidé Chambéry d'un peu de sa substance, laissant amertume et rancoeur dans les coeurs de ceux qui restaient comme de ceux qui partaient. Pourquoi fallait-il que les séparations se fassent toujours dans la peine ? Dans ses prières du Dimanche, il confia ses pensées au Très-Haut.

L'amertume, chez les Savoyards, c’est dans leurs têtes, dans leurs tripes. Ca les prend et ils n'ont qu’une solution, s’exprimer. C’est un fait, un mot un événement qui les enferme, les bloque alors ils se battent, ils résistent, ils pensent que ça, ce n’est pas juste, que rien n’est juste. C’est cette force qu'il faut exploiter et c’est avec ça, avec nos couleurs, que l’on se défend ou plutôt que l’on résiste.

On a tous des cousin(e)s, des frères/soeurs, des ami(e)s qui sont partis parce qu’ils étaient perdus, parce qu’ils n’ont vu que ça pour nous faire prendre conscience… Alors on continue leur travail, on prie pour ceux qui sont partis pour que l’on ouvre nos yeux alors qu’ils ont fermé les leurs. Ils ont voulu par leurs actes qu’on réussisse à sortir d’autres couleurs que le rouge et le noir. Pour qu’on réussisse à accomplir les rêves qui les ont tués : vivre avec l’idée qu’on est « tous savoyards » et qu’on espère pourvoir vivre dans un monde où on s’écoute pour s’entendre, se comprendre pour se pardonner, vivre tous ensemble, sur notre Savoie à nous tous.

Ce jour il n'y avait point assez de cierges pour tous ceux à qui il pensait, alors le baron n'en alluma qu'un seul. Un pour tous.
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Maewinda



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MessagePosté le: Dim 26 Aoû 2007 12:02 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Ayant reçu la missive de l'homme de foi, un certain agacement s'était emparé de Maewinda.
Assaillie par sa frustration, elle hésita, ce dimanche, à se rendre à l'église comme d'accoutumée.
Pourtant, elle ne put y renoncer, malgré son fort mécontentement envers le Père Neocor.

Mais, comme un signe de ses pensées, elle fit en sorte d'arriver au dernier coup de cloche et s'installa au fond de l'édifice, scrutant de loin le Berger de la paroisse.
Croisant les bras, elle écouta patiemment chaque mot, chaque phrase.
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Neocor



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MessagePosté le: Dim 26 Aoû 2007 16:29 Sujet du message: Maewinda Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Neocor avait bien repéré Maewinda, toute seule au fond de la Basilique...
Pendant que tous partageaient les brioches et le vin, il se dirigea vers elle et mit délicatement sa main sur son bras...

Mon Enfant, je vous trouve là, triste, presque désespérée... Oui, je sais, votre Baptême... Dès la fin, je vous retrouve au Presbytère... N'en soyez point fâchée, mais nous ne pouvons ici continuer cette conversation privée...

Il se retira aussitôt et se promit de retrouver cette âme fraternelle dans le Presbytère dès qu'elle s'y présenterait !
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Neocor



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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007 10:10 Sujet du message: Messe du 2 septembre 1455 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Neocor ne s'était point encore remis des émotions de la semaine... Certes, il resterait à jamais le Curé qui avait baptisé le nouveau Duc, sire Alpi de Miolans... Mais, ce dimanche matin, il portait toujours les stigmates de ce Baptême à l'arrachée, sans compter cette mauvaise toux qui ne le quittait pas ! Le séjour prolongé dans la Leysse n'y estoit point étranger...

A celà s'ajoutait une ire incommensurable... En effet, Monseigneur Scarpia et Monseigneur Groar s'étaient spécialement déplacés pour procéder à la bénédiction du Duc et de tous les Nobles invités, et deux seulement avaient spontanément exprimé leur volonté d'estre benis à leur tour... Sieur_Phaco et Dame Azalée; les autres étaient restés avachis et le vieux Curé avait été obligé de les apostropher vertement !

Neocor fit donner quelques battements de cloche, traversa l'allée centrale jusqu' à la Chaîre et attendit que les Paroissiens arrivent. ce qu'ils fîrent, en rangs serrés et silencieux; ils pouvaient lire dans les yeux du vieil abbé, cette déception qui, si elle finirait par quitter son visage, resterait profondément ancrée dans son coeur jusques dans ses derniers souffles.

Quand l'Eglise fût pleine, Neocor prit la parole, le ton était aigrelet et vif...

Mes Enfants, mes soeurs et mes frères, j'ai grande confiance en vous. Vos travaux aux champs et dans vos echoppes vous épuisent, et ce n'est point chaque jour que vous mangez à vostre faim; mais votre courage vous honore, car ce repos dominical est toujours consacré dans vos coeurs à la pratique de la Religion d'Aristote. ah, à part deux ou trois, nos Nobles restent empêtrés dans leurs couvertures et ne font point cet effort là. Ne les condamnons pas, car nous sommes là par la volonté du Très Haut pour les aimer malgré tout ! Mais ce sont eux qui se punissent et je vais me mettre en quête de faire ce qui est en mon pouvoir pour les ramener sur le droit Chemin afin d'eviter la perte de leur âme. C'est à nous qu'il appartient d'estre grands devant leur laisser-aller...
Recitons le Credo, vous y découvrirez une nouvelle version que m'a confiée Monseigneur :

Je crois au Trés-Haut, omniscient et tout puissant,
Créateur du Tout et des petits riens, du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis, et des jours languissants,
Juge de notre âme à l'heure de notre mise sous terre.

Et en Aristote, son premier prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, son second prophète,
Beau parleur, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver et monter très haut.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

J’admire Saint-François de Gênes,
Homme à la vie d’abord futile qui se métamorphosa
En homme de foi et en apôtre d’une vie sans haine.
L’Amitié et toutes les créatures jusqu’au loup il honora.

J’admire encore notre Frère Girtan,
Homme à la vie dense en rebondissements,
Qui s’épanouit en Frère Franciscain et en pasteur,
Parcourut les livres comme les royaumes en véritable parleur.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Il n'y aura pas aujourd'hui de lecture Saincte. Celà servira à montrer ma désapprobation sur l'attitude de certains !

Spontanément, les jeunes enfants allèrent chercher pains, brioches et boissons, et la Communauté Aristotélicienne partagea l'ensemble avec Amour.

Puis Neocor prononça le rituel :

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !

Il faudra du temps pour que vostre vieux Curé se remette de ses émotions passées...
Allez tous en Paix !
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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007 10:53 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Arrivés avant matine en terres de Chambéry et convoiant vers les terres de Hauteville sises non loin de la grande cité de Savoy, un groupe de chevaliers marqués de la Croix à enfoncer de gueles, signe de l'Ordre de Santiago , suivi d'un long charroi, entrèrent en la cité de Chambéry et mirent pied à terre. Certains firent garder leurs destriers, laissèrent leurs lames & pénétrèrent en la Basilique Sainte Nitouche de Chambéry.

Japy entra, se signa et s'agenouilla durant l'office dominical. Il reconnu le Père Néocor, rencontré quelques jours plutôt lors d'une audience en l'Archevêché près de Monseigneur Scarpia.

Il pria le Très Haut d'inspirer sa mission. Ses Frères & lui estoyent céans pour ériger à nouveau la Commanderie de leur Ordre sur les terres de Savoy, tel que défini par l'édict liant icelle contrée et son Ordre. Le Duc messire Alpi en estoy informé & l'avait autorisé. Ce jour d'hui, il fallait donc se mettre à l'ouvrage...

Il implora également le Très Haut de prendre sous sa généreuse protection la fière Savoy & d'emplir les coeurs de Paix. Il estoy moult heureux de point estre en Savoy pour guerroyer mais pour bastir.

Il ouït avec curiosité le Crédo du Père Néocor car entendu pour la première fois.

Puis à la fin de l'office, il se signa & vint saluer le Père :

- Le bon jour mon Père. Belle messe...
Arrivés ce matin nous convoyons vers Hauteville à l'endroit indiqué par Monseigneur lors de nos parlures. J'espère que vous viendrez nous y rendre visite...
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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007 11:19 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Edl avait fait mainte fois le tour de la ville cette nuit là dans l'espoir d'y trouver un réconfort. Ce ci n'avait pu résoudre les tourments de son esprit et encore moins de son coeur.

Avant de sortir de la ville finalement décidée essayait elle de se persuader, elle passa dvant dont les cloches sonnait à toute volée.
Les paroles de la veille du père Néocor lui revinrent en mémoire et pour la première fois de sa vie entra dans l'église pour suivre la cérémonie dominicale.

Elle s'asseya dans la foule et ferma les yeux pour écouter les flots de paroles du cureton passionné.
Il parlait de laisser aller et de devoir. N'avait elle pas un devoir pour sa ville, elle ne valait pas mieux que ces mous du genoux, que ces bedonnant noble incapable d'une parole, d'un geste pour leur pays, bien au chaud dans leur demeure de pierre.
Elle ne savait plus, elle était perdu.. serait elle aussi lâche que ces gens?
Pour sa santé mentale et physique, elle savait qu'elle devait partir, mais son honneur ...
Partir alors que la ville était dans une situation difficile, elle se battait depuis des jours pour que cela s'arrange, allait elle maintenant tout abandonner? Mais son âme et son coeur, comment survivre avec sa peine?

Tant de question se bousculait en elle. Elle resta dans l'église une fois celle ci vidée de ces paroissiens, elle attendait des réponses, le courage de se décider. Partir ou rester? Se battre ou se laisser aller? Mourir à petit feu ou grand feu?

Le front posé sur le pris-dieu, les larmes coulants sur ses joues et tombant au sol, elle avait envie de hurler son désarrois ...
_________________
Edl.

Telle la fleur voila que je refleurie une fois de plus , qui sait si un jour je fanerais pas enfin pour de bon...

"L'idée ou la faculté d'imaginer est à la fois gouvernail et freins des sens, dans la mesure où la chose imaginée émeut le sang." LdV.
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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007 11:27 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Le baron de Bourg-Sainct-Maurice était à la messe, comme chaque Dimanche. Le faict de s'estre légèrement emporté la veille constre ce bon Néocor n'enlevait aucunement la gratitude qu'il ressentait envers le Très-Haut pour tout ce qui boulversait sa vie dernièrement.

Il vit d'un oeil mi-inquiet mi-soulagé la délégation de l'Ordre de Santiago penetrer dans l'Eglise. Il ne ressentait aucune affinité particulière pour ces ordres militaro-religieux, qui a son sens s'appuyaient un peu trop sur le pardon divin pour justifier leurs intrigues. Mais il savait aussi que la Savoie n'était actuellement pas en position de refuser aide et protection, d'où qu'elle vienne. Et puis les fiefs de Haute Montagne se mourraient à petit feu du désinteressement d'une noblesse délaissant sa terre au profit de la cour et autres lieux de forte affluence. Les chevaliers de Santiago seraient donc bien accueillis à Hauteville, selon les lois séculaires de l'hospitalité en montagne.

D'ailleurs il faudrait qu'il leur parle de ce projet d'Hospice si cher à Shera. Et puis aussi de la défense de Chambéry en ces temps troublés. Espérons qu'ils s'attardent quelques jours dans la capitale savoyarde.
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Katou



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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007 18:25 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Katou faisant partie du groupe de chevaliers venu pour la reconstruction de la commenderie de Hauteville. En ce dimanche elle accompagna Japy à chapelle afin de s'y receuillir.

Katou entra dasn l,église, se signa et prit place. Le père Neocor commença la cérémonie. Katou écouta avec soin le serment du curé. Elle récita le crédo. Après la messe Katou alla rejoindre Japy qui discutait avec le Père Neocor.

Mon père, messier Japy!

J'ai écouté avec grande attention vostre discout mon père, j'espère que le Très-Haut prend en compte des actions de nos frères et soeurs concerné. Dites nous, pouvons nous être utile?
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Neocor



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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007 18:57 Sujet du message: Utiles... ? Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
M'estre Utiles, s'écria Neocor... Mais mon Enfant, ce n'est point seulement d'utilité que nous devons deviser aujourd'hui... C'est beaucoup plus fort, plus qu'une nécessité...

Ne voyez vous donc point ces Nobliaux laissant sans soin leurs terres, tout comme ils négligent de cultiver leur âme ? Vostre Commanderie va permettre d'implanter une Foi que l'on a trop laissé filer céans... Chambery n'avait point de prêtre pour faire vivre nostre Eglise d'Aristote.

Monseigneur Scarpia décidera en dernier ressort, mais pour ce qui me concerne, j'attends énormément de vostre présence pour faire plier tous ceux qui imaginent trouver seuls le Chemin qui mêne à la Vie Eternelle...

Je me rendrai tantôt sur Hauteville, nous en discuterons à nostre aise...
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Neocor



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MessagePosté le: Sam 08 Sep 2007 22:15 Sujet du message: Messe du 9 septembre 1455 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Messe du dimanche 9 septembre 1455

Les jours raccourcissaient à vue d'oeil ! La Cité, en ce moment commençait déjà à se préparer à l'idée de l'hiver, lointain certes à le regarder dans l'almanach, mais finalement prompt à se manifester par de subites gélées matinales ou de pluies interminables qui laissaient chacun chez soi, à l'abri.

Il avait planté sa vigne sur le coteau qu'empruntait la sente qui mêne à Hauteville. Il croisait souvent quelque travailleur se rendant à l'ouvrage et aussi Messire Jehan qui avait reçu mission d'implanter la Commanderie de l'Ordre de Santiago sur ces hauteurs... Sa vigne, qui allait lui donner le Vin du Seigneur, celui que le Très Haut appelle et demande à partager à chaque office...

Ses pauvres vertèbres couvertes d'arthrose lui rappelaient chaque cep qu'il avait mis en terre et dont il fallait maintenant envisager la taille pour la formation du bourgeon... C'est donc avec la démarche d'un homme fatigué qu'il se rendit ce matin là vers la Grande Basilique pour l'Office dominical...

l'avenir s'annonçait de manière positive. La Commanderie bien sur, et aussi la possible venue de Dame Jeanine pour tenir rang de Diaconesse dans la Paroisse. La pureté d'âme d'icelle renforcerait à n'en point douter le désir des Paroissiens à assister assiduiment à la Messe et sans doute conduirait bon nombre à demander le Baptême, porte d'entrée du Chemin de la Vérité ! Chose non négligeable, elle était soeur de Sieur_Phaco, devenu gouverneur de la ville et connu pour illustre épicurien qu'elle ne manquerait pas d'essayer de discipliner et de l'amener à une vie davantage Aristotélicienne...

Et l'Hospice ! Dame Shera, en pleine mutation spirituelle, souhaitait se consacrer aux nécessiteux, malades et austres personnes en souffrance. Elle avait prétendu que l'Inquisition avait, par le passé, brûlé une pareille réalisation, et craignaint, par son statut de bohémienne connoistre le même sort. Elle était venue lui demander sa caution morale afin de s'assurer de pouvoir mener son projet à bon terme. Il la lui avait accordée sans réserve, s'assurant evidemment que tout s'organiserait selon le Dogme de l'Eglise Aristotélicienne, et qu'il serait reçu chaque fois qu'il le souhaiterait ou qu'un pensionnaire demanderait la présence d'un homme d'Eglise. Il n'en disait rien, mais comptait bien ramener cette agneau égarée dans le troupeau du bon berger, Aristote, et celà se ferait doucement, sans heurts...

Il poussa la petite porte latérale, regarda attentivement la Nef, le Choeur, et la bonne tenue de l'ameublement. Rassuré, il alla chercher une bure neuve dans le petit placard de la Sacristie, la passa par dessus l'autre, dans l'espoir de rechauffer ses vieux os. La cloche resonna au rythme de ses gestes et les Paroissiens arrivèrent par petits groupes joyeux, prenant place sur les bancs. Neocor grimpa sur la Chaîre, assistant à l'arrivée de chacun et en profitant pour essayer d'imaginer qui étaient les absents. Il leva son regard et un parfait silence se fit dans l'édifice...

Mes chers Enfants,

Je suis très heureux de nous voir réunis en notre Basilique, surtout que vous semblez y être chaque dimanche un peu plus nombreux... aujourd'hui j'ai décidé de vous entretenir de la nécessité de la Foi, car la Savoie me semble connaître quelque retard à en comprendre la grande utilité... Notre nouveau Duc, Messire Alpi de Miolans, jadis connu pour son peu d'intérêt pour les choses de l'âme, a demandé, comme je vous l'ai fait savoir, le Baptême ! En celà je vois l'importance qu'il souhaite accorder à notre Eglise, mais, lors de sa bénédiction par notre Archevêque et MrGroar, Evêque de Lausanne, il n'a pas fait la déclaration que nous attendions tous de Lui. Il s'est contenté d'agir en "Politique", déclarant qu'il était dorénavant aristotélicien mais aussi qu'il ne verrait pas d'un mauvais oeil que d'autres continuent à ne pas l'être ou le devenir ! Celà est inacceptable pour nous et il appartient à chacun de vous d'insister pour qu'il condamne une bonne fois pour toutes l'appartenance à d'autres croyances qui ne sont que déviations.

N'hesitez point ! envoyez lui vos prières pour qu'il ne tolère plus ces monstruosités... Car vous le savez bien, vous qui êtes là, qu'il n'y a qu'une façon de célébrer le Très Haut Tout Puissant : Rejoindre les rangs des fidèles qui placent Aristote et Christos au dessus de Tout, car Eux ont reçu la révélation et ont eu pour tâche d'amener tous les humains à emprunter le Chemin de la Vérité, celui qui mêne à la Vie Eternelle. Il ne peut y avoir d'austres choix ! En ne l'affirmant pas haut et fort, notre bon Duc est dans l'erreur, et ne manquera pas de faire de futures victimes qui par leur égarement vivront pour l'éternité dans la Froideur Lunaire.

Celà doit donc être votre priorité. Votre Duc est bon et généreux. Mais à rester dans cette position ambigue, il causera invariablement des dégâts sur les âmes non éduquées... C'est de l'investissement sur le long terme que vous n'aurez point à regretter...

Afin de nous encourager, tous dans cette démarche, il est bon que nous reprenions tous en choeur ce Credo de la manière la plus fervente, afin que le Très Haut entende bien notre désir et nous donne un coup de main en pareille circonstance...


Je crois qu’il fera moins longtemps clair ce soir car les jours raccourcissent,
Par La Volonté du Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qui a créé avec rien les nuits, le Soleil, les jours qui délicieusement pâlissent,
le Ciel et la Terre, les petits et les puissants,
Qui est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son premier prophète,
Un Grec au corps d’athlète et au cerveau qui n’était pas lent,
Surgi pour éveiller la sagesse il y a belle lurette,
Et pour enseigner les lois divines de l'Univers aux hommes si peu savants.

Je crois aussi en Christos, le second envoyé du Très-Haut,
Obligé de secouer l’apathie et la bêtise retrouvées de l’humanité.
Il a voué sa vie épuisante à nous parler du Soleil, du chemin pour aller plus haut,
Pour finir sur une croix sous Ponce alors qu’il était en bonne santé.
Mais il a donné du sens au monde et a rejoint Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

La foule des Paroissiens y mit tout son coeur et les voutes résonnèrent longtemps... Neocor était dans un étât d'excitation interne majeur mais il n'en laissait rien voir. Il fit un signe et les enfants se précipitèrent dans la sacristie pour ramener le pain et le vin que tous allaient maintenant partager. On pouvait voir que chacun avait bien compris le message de leur Curé et il était à prévoir que quelques uns osent faire le pas...

Puis le vieux Curé prononça la phrase rituelle...

Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
Et à dimanche prochain...
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Zefloz9



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MessagePosté le: Sam 08 Sep 2007 22:38 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Zefloz écouta attentivement puis quand la messe fut terminé il alla voir Neocor pour lui demande une chose importante.
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---fromFRSieur_Phaco



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MessagePosté le: Dim 09 Sep 2007 11:58 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Sieur_Phaco assista à la messe, remerciant Aristote pour la légère brise de renouveau qui semblait souffler sur la cité des Ducs.

Il pria aussi pour qu'elle ne faiblisse pas et se transforme en franche ventée. Il eut une pensée redevable pour la délégation de l'Ordre de Santiago qui avait su se faire accepter en ville par leur courtoisie et leur tenue exemplaire. Un exemple pour d'autres...

Enfin, il eut une dernière prière pour celle à qui il avait choisi de dédier tous ses faicts, et qui oscillait toujours entre ombre et lumière, priant pour que la solidité des montagnes de Savoie lui donne la force et le courage de continuer sa métamorphose jusqu'au bout.
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Jeanine



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MessagePosté le: Dim 09 Sep 2007 15:12 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Jeanine avait assisté à la messe, comme à son habitude. Préférant la douceur quiétude d'une des petites chapelles de l'entrée, elle s'était mise en la plus commode des positions pour profiter pleinement de ce moment de recueillement. La tête penchée, les yeux fermés pour ne point perdre une miette de la lecture des textes ainsi que pour savourer le discours de Néocor.

Elle était en pleine méditation lorsqu'elle bondit de son banc croyant entendre son nom. Les deux paroissiens autour d'elle eurent un mouvement de surprise suite à son bond. Jeanine se rendit compte de son erreur, regarda à droite et à gauche et, en guise d'excuse, se rassit en grommelant :

- Va falloir que je lui mette les points sur les i à ce Néocor. Il n'a toujours pas répondu qu'il m'avait entendu l'autre jour au presbytère. C'est qu'il commence à me chauffer les oreilles avec ses "diaconesse par ci, diaconesse par là...". Et en plus, il n'a de cesse de m'appeller "soeur de Sieur-Phaco", comme s'il ne savait pas que cette inprécision avait le don de m'irriter au plus au point.
Une vraie tête de mule! Si je le lui fait pas rentrer dans le crâne à grands coups de bras, sûr que je vais en entendre parler jusqu'à ce que LadyCochine entre dans les ordres...

A croire qu'à force de fréquenter des savoyards, il va finir par en prendre tous les défauts.

perturbée dans sa méditation, elle ne pût s'y remettre et regarda les fidèles durant la fin de la cérémonie.

-Mouais, allez va, vas-y que je te viens à la messe, mais je ne dis rien et je ne participe pas, surtout. Au cas où chanter me donne une angine. pffff....
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MessagePosté le: Dim 09 Sep 2007 19:18 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Bien qu'ayant écouté l'office dit sur le fief d'Hauteville par le Prieur de son Ordre, Japy, après avoir croisé messire le Baron en la cité & parlementé avec icelui un petit sur une massue, vint se recueillir dans la basilique Sancte Nitouche. Elle raisonnait encore du presche du Père Neocor.

Il pria pour que la Savoie retrouve sa grandeur et la paix. Il eut une pensée pour toutes les bonnes volontés qui travaillaient à cela. Il pria pour que le Baron de Sainct Maurice & bourgmestre de Chambéry réussisse dans sa mandature. Il avait également ouï dire que certaines asmes charitables travaillaient à la construction d'un hospice. Que d'autres encore se préoccupaient de récolter des dons pour nourir les plus indigents... En tout cela il découvrait une contrée généreuse. Il souhaita que son Ordre apprennent à tous les connaistre & à travailler de concert avec iceulx.

Avant de quitter sa pieuse méditation, il pria également le Très Haut de bénir le travail que le Père Neocor avait décidé d'entreprendre afin de redonner vie à une vigne. Puisse son travail transcender le labeur de l'homme & que le fruit d'icelui abreuve les asmes en peine dans la communion spirituelle.

Enfin, il se leva, reprit ses armes qu'il avait laissées avant d'entrer dans le Sainct lieu & chevaucha son destrier jusque sur les hauteurs d'Hauteville. Voilà un nom qui avait été bien choisi.
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MessagePosté le: Dim 09 Sep 2007 20:52 Sujet du message: Neocor... Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Les nouvelles allaient vite... Le Duc de Savoie en personne venait de faire savoir à Messire Japy que ses efforts pour amener le bon peuple à la Religion Aristotélicienne "étaient mal venu"...

Le vieux prêtre n'en crût d'abord pas ses oreilles et se précipita à l'Université où ce message avait soi disant été laissé... La preuve devant les yeux, il courut à la Basilique et commença une nuit de prière, non sans avoir envoyé un pigeon spécial à Monseigneur l'Archevêque...

Il récita moult Credo, afin de donner toutes ses chances au Duc qui s'était égaré...
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Neocor



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 08:02 Sujet du message: Messe du 16 septembre 1455 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Messe du dimanche 16 septembre 1455

A la sortie de la dernière Messe, Neocor s'était fait vertement rabrouer par Madame le Recteur de l'Université... En effet Messire Alpi, Duc de Savoie avait eu des mots désagréables pour Messire Jehan, dict Japy, et le vieil Abbé s'en était ému. Comment ne pas montrer son désaccord quand l'homme venu créer une Commanderie Religieuse sur les hauteurs de Chambery, se faisait ainsi apostropher ?

Neocor vint à penser que les Politiques voyaient d'un oeil mauvais l'implantation de l'eglise Aristotélicienne dans les Royaumes. Il vit là le signe d'évênements futurs qui lui paraissaient de mauvais augûre. Monseigneur avait du faire "remonter" au Vatican cet incident, du moins il le supposait ! Et puis cette affreuse nouvelle qu'il venait d'apprendre, Branatole était morte... Il était vrai que son accouchement s'était mal passé, et qu'une énorme cicatrice avait lâché... Pourquoi Aristote permet-il de pareilles choses, se disait-il, alors qu'il laisse certains "odieux" poursuivre leur sale besogne jusqu'au bout ? mais le vieux Curé trouvait instantanément la réponse, évidente, lui soufflant que le Très Haut l'avait décidé ainsi et que sa nouvelle vie serait encore plus belle...

Il arriva à la petite porte dérobée au moment où Zefloz apparaissait au coin de la venelle. Il le salua chaleureusement et le félicita pour sa ponctualité.

Mon cher Zefloz, je me suis changé avant de venir... Je suis pour ainsi dire prêt ! Va vite sonner la cloche pour appeler les Paroissiens, et ne tire pas trop fort sur la corde, elle a besoin d'être réparée... Et s'il te reste une minute, jette un oeil pour voir s'il n'ya pas trop de poussière sur les bancs... Ah au fait, sais tu chanter ?

Il avait tellement de choses à dire qu'il avait crainte d'en oublier l'essentiel. Il monta donc en Chaîre, se tenant à la main courante en beau noyer et s'assit sur le petit tabouret à 3 pieds qu'il avait amené dans la semaine. Prenant son visage entre les mains, il se remêmora les sujets : L'ordre de Santiago et la Commanderie de Hauteville, Branatole, la nécessité de convaincre le Duc, sa vigne... et... l'Hospice ! Déjà la Nef se remplissait et Zefloz prenait place dans le choeur sur un fauteuil dont les montants supportaient un petit toit... Neocor leva les mains en signe de bienvenue et chacun se tut pour écouter...

Mes Chers Paroissiens, je vous souhaite la bienvenue dans la Maison du Très Haut. vous y êtes chez vous...

Avez vous vu ces derniers temps ces gens de bonne condition qui prennent le chemin d'Hauteville ? Fort courtois et serviables, il m'appartient de vous tenir informé de la réalité des choses : On est en train de dresser sur les hauteurs de notre Cité la Commanderie de l'Ordre de Santiago. Les travaux avancent à bonne allure mais je me suis laissé dire que l'on manquait de bras là-haut. Aussi, je vous demande dans la mesure de vos possibilités de vous y présenter et offrir une ou deux journée de travail. N'oubliez point qu'une fois terminée, cette Commanderie comptera nombre de Moines Combattants qui aideront à sécuriser nos routes. Faictes le, au moins pour vos femmes et enfants...

Austre nouvelle, terrifiante, Branatole est morte à la suite de ses couches. Nous l'associerons à nos prières pour qu'elle figure en bonne place auprès d'Aristote...

Et puis j'ai le devoir de vous faire connaître l'initiative prise par une d'entre vous, elle se reconnaîtra, de construire un hospice. C'est une réalisation qui permettra à nos plus pauvres et malades de trouver refuge et réconfort. Pour éviter toute mauvaise interprêtation, j'ai donné mon accord sur cette réalisation, à condition bien entendu que j'y sois reçu selon mes désirs, et appelé chaque fois qu'un pensionnaire demandera la présence de l'homme d'Eglise que je suis !

Avant de passer à une actualité plus complexe, j'ai bonheur à vous dire que ma Vigne est bien plantée... Dès l'automne prochain, coulera un généreux vin de Savoie dont nous pourrons goûter après chaque Messe. Marci pour l'aide que m'a apporté l'Ordre de Santiago dans cette réalisation.

Pour finir, je me dois de vous faire partager ma préoccupation du moment... Nostre Duc, recemment baptisé par mes soins, persiste à avoir une attitude très admissive à l'égard d'autres croyances, tout en se disant Aristotélicien. Cette attitude nous chagrinera longtemps, aussi, je vous demande de bien vouloir manifester au Dûché votre désapprobation et l'encourager à propager meilleures idées, car, je vous le rappelle, il n'est de vrai Très Haut Tout Puissant que celui de notre Eglise Aristotélicienne.

La Messe avait été longue... Neocor se proposa de remettre à dimanche prochain la lecture des Livres Saincts de "La Vérité". Zefloz s'impatientait sur son énorme fauteuil, aussi fût-il ravi lorsque le Curé lui fit signe de sonner la clochette car le moment du Credo était arrivé !

Je crois aux jours renaissants sur la somnolente Savoie,
Créée par La Volonté du Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qui a créé aussi le Soleil, et ce qui éclaire chaque homme et chaque contrée, la foi .
Il a aussi créé le Soleil, la Terre, les petits, et ceux qui se croient puissants.
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin, partout et en Savoie.

Je crois en Aristote, son premier prophète,
Un Grec à l’esprit fulgurant et qui eût vigoureusement secoué l’immobile Savoie,
Bondir de monts en monts, et agiter les savoyards les moins bêtes,
Dévaler les flancs en leur compagnie histoire d’apprendre en riant les divines lois.

Je crois également en Christos, le second envoyé du Très-Haut,
Tout aussi empêcheur de tourner en rond que son aîné.
Il a voué sa vie épuisante à nous parler du Soleil, du chemin pour aller plus haut,
Pour finir sur une croix sous Ponce sans jamais mettre les pieds en Savoie.
Mais il a donné du sens au monde et a éprouvé pour les hommes le mystère de la foi.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que Zefloz soit un bon Sacristain
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Zefloz qui chantait d'une voix forte emporta la foule des croyants qui chantêrent comme jamais on ne les avait entendus !
Puis le vieux Curé prononça la phrase rituelle...


Que la fulgurance d'Aristote vous accompagne !
Que l'extase de Christos vous transcende !
Que le Très-Haut vous garde !
Allez tous en Paix !
Et à dimanche prochain...
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Frère Cistercien, Archevêque de Tarentaise.
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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 09:51 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Japy vint à Chambéry assister à l'office dominical présidé par le Père Neocor. Il descendit de son destrier, confia ses armes à un jeune garçon & pénétra dans la basilique.

Il écouta pieusement la messe dite par le saincte homme & nota le soin qu'il apportait à montrer les voies proposées par la Saincte Eglise Aristotélicienne. L'homme de Foi soulignait toutes les initiatives prises en ce sens, notamment la création d'un hospice. Il irait le regracier pour les encouragements formulés pour le travail de l'Ordre de Saint Jacques de l'Epée, dict Ordre de Santiago. Il pria le Très Haut pour que toutes les bonnes volontés se fassent connaistre quelle que soit la cause qu'elles entendaient soutenir. Le service du prochain à travers les Enseignements du Très Haut demandait effectivement de bonnes asmes afin que les missions soient menées à bien & Japy espérait qu'icelles personnes soient essentiellement de toute la Savoy.

Il récita le Credo qui enseignait à iceulx qui savoient écouter, les chemins à suivre :

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.


A la fin de l'office, Japy s'approcha donc du bon Père Neocor :

- Mon Père, je vous regracie de vos bonnes paroles & des encouragements que vous dispensez régulièrement à tous. Je souhaiterais vous entretenir ainsi que messire le Baron de Bourg Sainct Maurice d'un projet que nostre Ordre a pour les indigents de Chambéry. Pour cela, je me tiens à vostre disposition & à icelle de messire Phaco, où bon vous semblera...

Ne voulant point abuser du temps de l'homme d'Eglise, Japy se signa & sortit de la Basilique. Il récupéra ses armes, donna quelques deniers au jeune garçon qui avait soigneusement gardé ses armes et son fidèle "Beaunoir". Il reprit le chemin d'Hauteville.
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---fromFREdlweisss



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 10:15 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Edl pour éviter de se faire houspiller par le Gouv ou Jeanine ou encore le père Neocor s'approcha de l'église alors que les cloches avaient déjà sonnées depuis longtemps, c'est qu'elle avait mis du temps à se décider à venir et forcément était en retard.. Elle s'approcha des grandes portes et essaya fort discretement de se glisser sur un des bancs du fond.

Elle écouta la fin du sermont parlant de vigne , de duc réfractaire ... et fut épatée par la voix de Zefloz qui leur avait caché se talent là..

Voulant aller saluer le cureton à la fin de la messe elle le vit déjà en discutions avec Messire Jehan, elle en profita donc pour tenter à nouveau de s'éclipser discrètement dehors
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Edl.

Telle la fleur voila que je refleurie une fois de plus , qui sait si un jour je fanerais pas enfin pour de bon...

"L'idée ou la faculté d'imaginer est à la fois gouvernail et freins des sens, dans la mesure où la chose imaginée émeut le sang." LdV.
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Zefloz9



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 16:16 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Zefloz écouta Neocor puis alla sonner les cloches.

Il fit un petit peu le ménage puis écouta Neocor et chanta aprés Neocor.
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---fromFRJapy



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 16:41 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Après avoir prié & faict signe à dame Edleweisss que le Père Neocor estoy disponible, il salua le sieur Zeflozg et reprit le chemin d'Hauteville les oreilles emplies des chants. Il avait esté impressionné par l'organe vocal dudit sieur.

Japy ne savait point chanter ainsi & à La Rochelle, on lui attribuait (injustement) quelques cataclysmes météorologiques pour s'y estre essayé...
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Zefloz9



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 18:00 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Zefloz arriva dans l'église pour sonner les cloches.


Ding Dong Ding Dong, il fit 18 coups pour annoncer 18H
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Neocor

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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 18:32 Sujet du message: Les cloches.... Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Neocor, au son de la cloche redressa la tête, d'abord surpris, puis pensa soudain : C'est Zefloz, sacré gaillard, il n'a point perdu de temps...

Le vieil Abbé sut que ce garçon avait de l'avenir devant lui. Et il se mit à prier pour que ce brave Sacristain continue dans cette voie...
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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 20:21 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Atale arriva en uniforme de maréchal et alla s'assoir pour écouter Neocor parler et dire son discour sur Aristote et son église
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Laiyna



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 20:26 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Laiyna suivait Atale, elle ne savait pas très bien ce qu'elle venait y faire....mais elle savait que'elle devait y être. C'est que le bon dieu n'avait pas toujours été tendre avec elle. Mais peut-être était ce elle qui n'avait jamais sû suivre la bonne route.
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Neocor



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MessagePosté le: Dim 16 Sep 2007 20:43 Sujet du message: Laiyna Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Neocor, revenant du Presbytère, vint jeter un oeil à l'Eglise pour s'assurer que tout se passait bien...

C'est ainsi qu'il vit disparaître Atale et Laiyna au coin de la rue... Il en fût fort satisfait ! Il pensa si fort que l'on aurait pu l'entendre :

Faut que je m'occupe de ces deux enfants d'Aristote, j'ai comme le sentiment qu'ils sont à la recherche de leur âme...

Evidemment, il pensa qu'ils devrait les amener jusqu'au baptême... Mais les choses suivaient parfois des chemins compliqués qu'il fallait respecter... Il s'en retourna plein d'espoir...
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Dernière édition par Neocor le Lun 17 Sep 2007 10:50; édité 1 fois
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Jeanine



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MessagePosté le: Lun 17 Sep 2007 10:25 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Jeanine était sortie pensive de la messe du dimanche. La vie s'écoulait paisiblemement à Chambéry et en Savoie, et de nombreux changements avaient radicalement changé la figure de la ville. Néocor avait su rapidement prendre à bras le corps toute la complexité de la vie spirituelle à Chambéry. Il avait réussi à insuffler de la vie à l'Eglise et pouvait s'enorgueillir de quelques succès de choix! Un duc baptisé, un Sieur_Phaco assidu à la messe. Jeanine avait même cru voir Edel à la messe. Et Zefloz, dont l'énergie et la volonté de s'investir était aussi mis en valeur!

Jeanine s'approcha de Zefloz:

- Mon ami, les cloches sonnent de manières si énergiques que vous allez réveiller toutes les âmes de Chambéry et de la région! Croyez bien que si le vous ne faites pas tourner le lait des vaches alentour, les fidèles vont se multiplier à l'Eglise!

Puis, se tournant vers Néocor, elle dit avec un sourire:

- Cher père, si je n'avais pas peur de blasphémer et de me faire dire que je décide en lieu et place du Vatican, je dirais que vous êtes en passe de réussir des miracles en notre belle ville! Vous faites une belle paire avec notre Sainte Nitouche locale!
Espérons, pour le bonheur des palais des fidèles, que vous ayez vu juste en ce qui concerne votre vigne! Mais, je crains que vous ne soyez trop optimiste sur ce sujet... le vin de votre travail ne coulera pas à flot toute de suite!

Quoiqu'il en soit, l'Eglise n'est pas prête de s'effondrer avec vous!

.
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MessagePosté le: Lun 17 Sep 2007 12:10 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
sconte qui avait assisté à la messe domminicale au coté du chevalier Japy pria pour que les ames de ce village puisse ^tre étérnellement heureuse il regarda monseigneur Neocor avec admiration car cette homme avais la sagesse et savais partager sa fois.

puis à la fin de la cérémonie il alla le remercier pour ce moment fort qui venait de passer et retouna à hauteville continuer les travaux de reconstruction
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Zefloz9



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MessagePosté le: Lun 17 Sep 2007 12:53 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
Zefloz arriva pour sonner les 13 coups de 13H.
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Neocor



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MessagePosté le: Lun 17 Sep 2007 13:31 Sujet du message: Au rythme des heures... Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP de l'utilisateur
13 heures venaient de sonner... Neocor était fort content du travail de Zefloz qui permettait aux Paroissiens de se repérer exactement dansl e temps... Il se promit de le féliciter...

Puis lui vint l'idée du carillon ! Pourquoi ne pas demander au Gouverneur d'en faire installer un dans le clocher, ce qui permettrait d'avoir une doulce musique... Zefloz avait une belle voix, peut-être ferait-il un bon musicien carillonneur...

Ne pas laisser refroidir... Il écrivit aussitôt une missive au Gouverneur...

Monsieur le Gouverneur, Mon Cher Baron,

Comme vous pouvez le constater, la cloche rythme maintenant les heures au Village. Nous le devons à Zefloz, nouvellement nommé Sacristain par mes soins, en accord avec Monseigneur. Ce garçon s'acquitte parfaitement de sa tâche !

Afin de rendre nostre belle Cité encore plus attractive, et sachant l'amour que vous lui vouez, j'aurais une proposition à vous faire : Pourquoi ne pas faire installer un carillon dans nostre clocher, ce qui permettrait à Zefloz de nous faire profiter de ses qualités ?Vous avez déjà pu apprécier sa voix mélodieuse dimanche à l'Eglise lors du Credo... Nul doute qu'il ait quelque talent de musicien !

Imaginez donc que vous pourriez également absorber quelques charcutailles et pichets au son mélodieux de celui-ci...

La population vous en serait reconnaissante, sans nul doute, et celà resterait dans les mêmoires comme vostre grand oeuvre...

Je vous invite à réflêchir à ceste idée, convaincu que vous saurez l'apprecier à sa juste valeur !

Neocor, vostre admiratif Curé.
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