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 [RP] la paix de la duchesse Azalée

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AuteurMessage
Azalée de Cernex
Admin



Nombre de messages : 440
Date d'inscription : 19/05/2006

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MessageSujet: [RP] la paix de la duchesse Azalée   [RP] la paix de la duchesse Azalée Icon_minitimeSam 16 Déc - 0:50

Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Sam Déc 02, 2006 4:57 pm Sujet du message: [Au théatre ce soir] La paix de la Duchesse Azalée...

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En ces temps ennuyants de négociations secrètes et de règlements de comtes publics, le theatrum sabaudiensis a le plaisir de vous offrir ce petit divertissement en quatre tableaux intitulé : "La Paix de la Duchesse Azalée", pour vous faire patienter...

1 - (parlant depuis Dole jusqu'à Paris, par dessus la Champagne)
LONGJOHNSILVER – Holà, mon beau cousin de France, m'entendez vous…
LEVAN III – Je vous entends très mal, mon beau cousin Germain…
LONGJOHNSILVER - C'est que je vous parle du fin fond de mes États. Je suis actuellement en train faire la guerre sur les bords des Alpes! C'est loin…
LEVAN III - Alors parlez un peu plus fort! Moi, je suis à Paris, tout simplement.
LONGJOHNSILVER - Je vais hausser la voix… Holà, holà, Lévan, y êtes-vous?
LEVAN III - Ca y est, LongJohnSilver, je vous entends maintenant ! Qu'y a-t-il que je puisse faire pour vous?
LONGJOHNSILVER - Il faut m'aider. J'ai des problèmes avec la fouine…
LEVAN III - Avec la fouine? Vous voulez dire avec la Duchesse de Savoie ?
LONGJOHNSILVER - Elle-même, la fouine Azalée de Savoie… Le sale animal ! Elle et son comparse Merlin de Provence me grignotent mes territoires. Je voudrais bien m'en débarrasser… J'ai une proposition à vous faire: nous allons les prendre en tenailles.
LEVAN III - Assez bonne idée ! Comment voyez-vous la chose?
LONGJOHNSILVER - C'est tout simple: vous débarquez en Savoie avec votre armée et vous vous avancez sur le flanc gauche de la fouine. Et moi, je pousse mes troupes à votre rencontre et je l'attaque de front avec l'armée de Franche-Comté… Elle n'y résistera pas!
LEVAN III - Elle est rusée, votre fouine, et pour sortir d'un piège elle en connaît plus d'une…
LONGJOHNSILVER - Cette fois-ci, elle ne pourra pas s'en tirer. Et quand nous l'aurons finalement mise à mort, je vous accompagnerai à Chambéry vous faire couronner duc de Savoie et moi, je pourrai enfin reigner pépère sur mon Empire.
LEVAN III - C'est bien pensé! Allons-y! (ils sortent)

2 - (à la cour de Savoie)
LE HERAUT FRANCOIS - (entrant) Je suis le héraut du roy de France… Nous sommes dans un temps où l'on ne fait pas la guerre sans l'avoir déclarée et je viens porter à la Duchesse de Savoie le défi de mon maître.
AZALEE - (entrant de l'autre côté) Ah, très bien… J'attendais plus ou moins ce beau défi.
LE HERAUT FRANCOIS - Votre Majesté, le voici. (il tend une lettre) Défi à la Duchesse de Savoie!
AZALEE - Laissez-moi le lire attentivement… (elle lit) Je vois, je vois… Et dites-moi, mon bon… au fait comment vous appelez-vous?
LE HERAUT FRANCOIS - Jarretière, ma Dame, pour vous servir.
AZALEE - Mon bon Jarretière, j'ai eu beaucoup de plaisir à vous voir. Prenez ces cent écus, faites bon retour, remerciez votre maître et dites-lui combien j'aime la paix.
LE HERAUT FRANCOIS – Je n'y manquerai pas, Ma Dame. (Ils sortent)

3 - (dans le camp Savoyard)
AZALEE - Les François ont donc levé l'Ost et ils descendent la vallée de la Saone vers Bourg. De leur côté le Franc-Comte et l'Empereur se préparent à les rejoindre? Quant à nous, nous sommes là, du côté d'Annecy, bien posé sur nos quatre pattes, avec une solide armée derrière nous… Ce n'est pas que nous ayons envie de faire la guerre, mais s'il faut la faire, nous sommes prêts. Pour le moment, nous attendons la suite des évènements. Mais que se passe-t-il, mon bon Connétable?
LE CONNETABLE – (entrant) Ma Dame, voilà une histoire étrange!
AZALEE - Laquelle, expliquez-vous?
LE CONNETABLE - Je vous amène Jacquot, un de nos valets d'armes, qui ne serait qu'un soldat de fort peu d'importance s'il n'avait été capturé par les François et s'il ne nous avait été retourné porteur d'un message qu'il faut que vous entendiez.
AZALEE - Hé bien, Jacquot, dites-nous votre histoire.
JACQUOT - C'est bien simple. Hier, j'étais allé chercher du fourrage pour nos chevaux et je me suis fait attraper par une bande de François qui passait par là… Et, au lieu de me maltraiter, il m'ont conduit dans une belle tente où j'ai été interrogé, savez-vous par qui? par Lévan III et LJS en personnes.
LE CONNETABLE - Comment savez-vous que c'était eux?
JACQUOT - Ils étaient si richement vêtus! Et puis ils s'appelaient: mon cousin, mon cousin, gros comme le bras. Ils m'ont interrogé sur nous, sur nos troupes. Naturellement je n'ai rien dit, enfin le moins possible... Et à la fin, comme j'étais le premier prisonnier qu'ils avaient fait, pour leur porter chance, ils m'ont relâché.
AZALEE - C'est tout?
JACQUOT - Non, Duchesse. Comme je sortais de la tente du roi, j'ai été pris à part en secret par deux de leurs grands seigneurs qui m'ont donné chacun deux pièces d'or et qui m'ont dit: "Nous sommes les connétables de Bourgogne et de Champagne… Recommandez-nous chaudement à votre duchesse si vous avez l'occasion de la voir."
LE CONNETABLE - Ce sont les deux dignitaires françois qui nous ont déjà fait dire qu'ils ont de l'amitié pour nous.
AZALEE - Est-ce que cela ne signifie pas que certains François ne sont pas d'accord avec leur roy…
LE CONNETABLE - Quoi d'autre, ma Dame?
AZALEE - Et que cette guerre, que l'Empereur leur impose, n'est pas populaire parmi leurs soldats, de telle sorte qu'ils n'ont pas tellement envie de se battre et que, par conséquent, ils ne feraient pas la sourde oreille à des propositions de paix.
LE CONNETABLE - C'est bien raisonné…
AZALEE - Nous allons y réfléchir. N'avons-nous pas toujours préféré la diplomatie à la guerre?

4 - (en France, les deux personnages dialoguent de loin)
AZALEE - Holà, mon oncle de France, je vous appelle de Bourg où je me suis installée… M'entendez-vous?
LEVAN III - Je vous entends d'autant mieux que je ne suis pas très loin de vous.
AZALEE - Je sais, je sais. Justement, mon oncle de France, c'est de ça que j'ai à vous parler.
LEVAN III - Allez-y, je vous écoute. (les deux personnages se rapprochent)
AZALEE - Je voulais essentiellement vous dire la grande admiration que m'inspire votre armée.
LEVAN III - J'ai fait de mon mieux! Vous êtes trop aimable!
AZALEE - Pas du tout, pas du tout, je le pense vraiment: ces magnifiques chevaux, ces armures étincelantes, ces lances, ces étendards qui claquent dans le vent… Et aussi ces étonnants arbalétriers, la fine fleur de vos troupes, avec ces longues arbalètes qui portent à cinq cents pieds… Plus peut-être?
LEVAN III - Parfaitement: jusqu'à six cents pieds.
AZALEE - Je les sous-estimais. Pardon! Et tout cela est rutilant, neuf à souhait, graissé à ravir! Et ces hallebardiers, et ces machines de siège, et ces merveilleuses tentes, et ces charrettes… Mais j'ai tort de m'étonner: vous, les François, vous avez toujours eu un matériel de premier ordre!
LEVAN III - Où voulez-vous en venir, ma chère nièce, avec tous ces compliments?
AZALEE - A ceci que je serais fortement navrée qu'en nous faisant la guerre, toute cette belle armée puisse courir le risque d'être abîmée… des chevaux estropiés, des armures bosselées, des épées rouillées… Aussi, dans votre intérêt, j'ai une suggestion à vous faire: votre très belle armée m'a séduit et je vous propose de vous l'acheter.
LEVAN III – De me l'acheter! Comment, qu'est-ce que vous voulez dire?
AZALEE - Rien d'autre que ce que je dis: je vous l'achète!
LEVAN III - Mais…
AZALEE - Rassurez-vous, je vous l'achète, mais je vous la laisse en pleine propriété. Pour vous tout seul… A la seule condition que vous me la rameniez gentiment à Paris. Six cent mille écus, cela vous dirait?
LEVAN III - Six cent mille écus, êtes-vous sérieuse?
AZALEE - Oui, c'est une belle somme . Mais cela me coûterait moins cher que de vous faire une guerre où nos deux armées se détruiraient mutuellement. N'est-ce pas une bonne façon de raisonner. Sans parler des dommages collatéraux! Six cent mille, comptant! Douze chariots d'or!
LEVAN III - Ma chère nièce, savez-vous que vous me tentez?
AZALEE - Je l'espère bien… Mais je n'ai pas terminé. Pour être bien sûr qu'une fois rentré chez vous vous n'ayez pas la tentation de revenir, en sus des six cent mille écus ci-dessus, je vous verserais chaque année une rente de deux cent mille écus, aussi longtemps que vous resteriez de l'autre côté: moitié à Pâques, moitié à la Saint-Michel. Cela vous irait-il?
LEVAN III - Si cela me va! J'accepte bien volontiers… J'accepte d'autant plus volontiers qu'entre nous, mes hommes n'avaient pas tellement envie de se battre.
AZALEE – Pour tout vous dire, j'étais au courant… Et pour célébrer cet accord, je vous invite à faire avec nos deux armées un grand banquet où nous boirons à la santé les uns des autres. Tout est déjà préparé, Je vous attends… (Ils se rejoignent et sortent la main dans la main)

Rideau.
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