[RP/IG] La mort de la Duchesse de Savoie ???

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 10/05/2008

niac a écrit:: Comme à son habitude depuis la création de l’armée savoyarde, Niac se baladait sur le chemin, non loin d'Annecy, guettant les alentours en vue d’un éventuel ennemi.
La nuit commença calmement, la Duchesse se promenait le long de la route, toujours prête à dégainer son épée, le bouclier à porte de main prêt à se lever.
Ainsi passèrent des heures avant qu’elle n’aperçut, à moitié endormie, un homme à l’allure inquiétante qui se dirigeait vers elle, arme au poing.
Il l’attaqua, elle ne savait pour qu’elle raison mais cela était ainsi. Mais après avoir observé attentivement le visage de cet homme, elle finit par le reconnaître, c’était Traviatore, un brigand !
Elle l’avait d’ailleurs inscrit dans sa liste de ses ennemis des gens dont il vaut mieux se méfier, de la vermine à combattre sans remords !
Elle prit donc son courage à deux mains et para l’attaque, puis il s’en suivit un combat des plus épuisant, chacun avait une grande force, une grande résistance et une très grande endurance à l’effort.

Sa lame brillait à la lueur de la lune, haute dans le ciel, elle sortait d’un mandat de Capitaine, elle avait donc eut tout le loisir de s’entraîner avec ses hommes à la caserne.

La Duchesse avait appris à manier l’épée dés son plus jeune âge, se destinant à une carrière militaire, elle étudiait et enseignait à ses heures perdues, lorsque la charge de travail au conseil ducal n’était pas trop imposante.

Niac commençait à fatiguer, cela faisait plusieurs jours qu’elle dormait peu, et la sueur dégoulinait de son front. Elle sentit la lame s’enfoncée dans sa chair, elle en eut le souffle coupé, dans un dernier effort, obéissant à la loi du Talion, elle porta un dernier coup d’épée à son agresseur le blessant sérieusement.

Puis, elle s’écroula, épuisée à demi morte.

Un inconnu qui passait par là, et qui s’était réfugié dans un fourré non loin de là, duquel il pouvait observé la scène, bien trop lâche que pour intervenir, sortit de sa cachette une fois le brigand parti. Il secoua Niac tellement fort que son cœur, affaiblit et presque éteint, se remit à battre faiblement et sa respiration reprendre.
Elle avait perdu énormément de sang et était en état de choc, l’adrénaline de la secousse du passant lui fit ouvrir les paupières mais elle était tellement fatiguée qu’elle ne pu prononcer un seul mot. Elle était totalement perdue, ne sachant plus ce qu’il se passait, ni où elle se trouvait, elle sentait seulement une douleur lancinante lui traverser tout le corps.

Elle se rendormit aussitôt, ne pensant plus à rien, la nuit s’achevait, le soleil commençait à pointer à l’horizon !

Evann Di Cesarini a écrit:: AU VILLAGE D'ANNECY :

23 écus la peau, si pas chèrrrreeee ! pas cherrr ! pas cher ! les pelotes....
Qui veut du poissonnnn ! poisson de CHHH ! qui veuuuut !

Les ruelles pavées d'Annecy, faisait claqué les sabots des chevaux et les pas des centaines de gens qui arpentaient le marché...

Alors qu'Evann faisait le tour des echoppes pour trouver quelques objets exceptionnels, il entendit une voix non familière crier son nom !!!

Messire Di Césariniiiiiiiiii !!! messirreeee !!!

Evann se retourna et vit un manant qui approchait comme il le pouvait... complètement essouflé; le mandiant n'arrivait pas à reprendre sa respiration...

Et bien qu'il y a t-il enfin ? parlez, vous dis je !!!

- Votr... votre mère ! messire ! votre mère... le pauvre paysans avait bien du parcourir un marathon pour arriver dans cet état !

Evann prit l'homme par le col et commença par le secouer... Ma mère mais qu'il y a til ?

- Votre mère messire, est allongé sur les chemins d'Annecy à l'entrée de la ville !! Un brigand messire !!! un brigand, j'ai tout vu !

Son sang ne fit qu'un tour !

Manant !! file au chateau de Chambéry et va prévenir le conseil ducal, tu recevras une forte récompense pour tes efforts...

Le page qui accompagnait le fils Di Césarini avait eu l'initiative de rapprocher sa monture en entandant la triste nouvelle. Evann se saisit de son cheval et dit :

Albert, va chez le forgeron, il te prêtera un cheval et tu te rendras plus vite que la foudre jusqu'au chateau de Bresse, tu feras prévenir le duc, qu'un grand malheur est arrivée à la duchesse !

Deux fortes pressions sur les flancs de son cheval et Evann détala à vive allure...

SUR LES CHEMINS D'ANNECY :

Lancé au triple galop sur les chemins hors de la ville, Evann se faisait mille scénarii catastrophes ! Qui avait pu s'en prendre à la duchesse ? Pour quel raison ? Dans quel état se trouvait elle ?

Alors que le jeune seigneur se posait des centaines de questions, une forme au loin, puis tres vite le corp de sa mère gisant sur le bas coté du chemin...

Mère mère !!!! MON DIEU !!!

Evann fit un bon de sa monture, et s'agenouilla aupres d'elle. Il s'assura qu'elle respirait encore... son poul était faible, mais le plus grave semblait encore être cette blessure profonde en plein ventre.

Il arracha un large morceau de sa chemise et fit pression sur la blessure... La Duchesse de Savoie avait perdu beaucoup de sang et son temps semblait déjà compté.

Il lui fallait une aide médicale et ce, de toute urgence. Alors son fils Evann la saisit délicatement et l'installa sur le devant de la selle... La déplacer était une manoeuvre dangereuse, mais elle avait perdu tellment de son sang... Il la conduirait à l'église, sous la protection du Tout Puissant et l'aide des bonnes soeurs !

OOH TOUT PUISSANT AIDE MOI !!!!

Cedrik 1er a écrit:: AU CHÂTEAU DE CHAMBERY:

Cedrik, le procureur ecclésiastique de la Tarentaise déambulait dans le château en attendant de pouvoir enfin voir la prévôt. Il regarda par la fenestre et vit arriver un homme ahanant comme un fou. Il semblait accourir d'Annecy.

Le diacre de Chambéry descendit quelques marches et alla voir ce que cet homme voulait dire. Il sortit du Château en trombe et questionna le manant:

-Que se passe t'il, Messire, pourquoi courir si vite... Avez vous le sans nom à vos trousses?

Il se retourna et reconnu l'ecclésiastique de Chambéry, il lui expliqua tout:

-Monseigneur, Monseigneur, c'est la duchesse... Elle est mourante, elle va mourir, je dois prévenir le conseil...

Cedrik ne comprit pas de suite ce qu'il voulait dire.

-Comment cela, la duchesse mourante... mais qu'avez vous donc bu?

Le bonhomme se rebiffa et continua:

-Mais non, Monseigneur, elle s'est fait attaquer par un brigand, il m'a semblé que c'était un ancien Lion. Elle perdait tout son sang. Elle va mourir...

Cedrik blêmit et alla faire prévenir le conseil. Il demanda au manant de poursuivre sa mission. Il prit sa monture et grimpa dessus. Il devait arriver là-bas rapidement. La duchesse avait besoin de lui. Il se devait d'être à ses côtés.

En chemin, il récita des crédos pour le salut de son amie.

bourbier a écrit:: Voyant les remparts de la ville Bourbier relacha la pression sur son cheval et commença à imaginer le plaisir de la bière sur sa gorge poussièreuse, quand il distingua au loin un cavalier qui hissait un corps ensanglanté sur sa monture :

Il se rapprocha, metant la main sur le pomeau de son épée, et hela l'inconnu :

Hola Messire puis vous être utile ?

Cedrik 1er a écrit:

VILLAGE DE CHAMBERY

Cedrik s'arrêta dans la ville de Chambéry afin de rédiger une lettre qu'il enverrait par pigeon à sa dulcinée, Dame Eden et à sa soeur, Dame Iasvana.
Il écrivit ceci:

Citation :: Ma soeur, Ma tendre, mes chères,

Dame Niac, duchesse de Savoie et amie très proche, a été agressée par un brigand non loin d'Annecy. La personne qui m'a prévenu m'a laissé craindre le pire. Elle serait entre la vie et la mort.

Rejoignez moi à Annecy afin d'apporter votre science de la médecine à l'aide de notre bien aimée duchesse et amie.

Faites vite,

CEdrik

Dame Niac avait besoin de la science, de la médecine et de prière pour que son état s'améliore ou du moins, pour qu'elle ne trépasse pas. Cedrik grimpa sur le dos de sa monture qui avait eu un peu de temps de répis. Il donna un coup de talon dans les flancs de l'animal afin que celui-ci se mette au galop. Le temps pressait.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 10/05/2008

Iasvana a écrit:: A BELLEY

Déjà le matin était avancé. Iasvana, après s'estre demandé moult heures si elle allait étudier ce jour, avait finit par rejoindre la boulangerie pour une fournée des bons petits pains que les belleysans s'arrachaient. L'après midi, elle irait rejoindre Eden, Rick lui avait dit qu'elle pourrait lui apprendre sur la médecine... Et puis, elle ferait ainsi plus ample connaissance avec sa future demi belle soeur^^

Eliane sagement assise près du fournil, à jouer avec un bout de chiffon et à regarder sa marraine, avait glousser en voyant un pigeon arriver à grande volées.

D'une geste leste, la boulangère avait prit le message, le déroulant, mettant ses doigts plein de farine sur l'écriture serrée qu'elle connaissait bien.

Elle resta silencieuse, puis leva la teste. Allez, il allait falloir estre utile... Heureusement qu'elle n'avait pas eu le temps de mesttre le pain au four ni mesme de commencer à le pétrir... Il attendrait !

Attrapant Eliane et l'installant sur sa hanche, Iasvana prit sa besace contenant tout son petit matériel et sortit, refermant derrière elle.

Au petit trop, la jeune femme traversa le village en direction de l'habitation d'Eden. Le souffle court du poids d'Eliane, elle frappa à la porte.

- C'est... *respire* Iasvana ! Ouvrez *respire* ! Ya de l'urgence dans l'air !

D'un geste automatique, elle vérifia qu'elle n'avait oublié ni son épée ni sa cape... Si elles partaient de suite, il fallait estre parées...

Eden* a écrit:: [ A Belley ]

Encore un matin où elle était bousculée dans ses habitudes.
Les jumelles depuis quelques jours faisaient sottises sur sottises. De par les évènements passés, elle les savaient quelque peu perturbées et faisait preuve d'une grande patience. Mais lorsque Naomi avait renversé son bol de lait sur elle tout en la regardant droit dans les yeux et en réclamant à grands cris un bain, elle fit mine de gronder, sinon ça ne s'arrêterait jamais.
Elle redonna donc un bain à ses filles puis entreprit de nettoyer les restes du petit déjeuner.

Elle devait dans l'après midi, donner un cours sur les différentes méthodes de l'anesthésie à Iasvana, qui commençait ses cours de médecine.

Ensuite, Eden prépara la panière de linge sale afin de se rendre au lavoir avant d'aller travailler à la sacristie.
Ses filles commencèrent à pousser de grands cris de joie. Elles aimaient tout particulièrement s'y rendre à cette époque de l'année car si elles se tenaient tranquillement, elle leur donnait le droit de tremper leur petits pieds dans l'eau, celà finissait toujours un peu mouillées mais la bonne humeur était toujours de mise, de plus la journée promettait d'être belle et ensoleillée.

Elle sortit par la porte de derrière et mit les fillettes et le linge sur la brouette ce qui les amusait toujours beaucoup.
Elle n'eut pas le temps de partir que des coups à la porte d'entrée et une voix qui lui semblait être celle de Iasvana s'élevèrent.

Elle prit immédiatement ses filles sur chacunes de ses hanches et se dirigea vers Iasvana en trombe.

Elle la rejoignit et comprit qu'il y avait un souci.
-Que se passe-t-il?
Où donc y a-t-il urgence?

Elle regarda Iasvana d'un air interrogateur.

CthulhU 501 a écrit:: Aux portes de Belley, campement de l'armée "Cthulhu nafl'ftaghn!"

L'armée du Duc de Maurienne faisait route pour rejoindre son camp de base en la ville de Bourg.
La nuit avait été calme malgré certaines rumeurs sur des présences hostiles dans la région...
Le jour s'était levé et le Duc avait profité de la halte pour se reposer un peu et se décrasser de la poussière de la route...
Il se réjouissait déjà de revoir sa cité de Bourg. Cela lui donnerait l'occasion de régler certaines affaires, depuis longtemps déjà retardées pas ses diverses obligations.
Il était perdu dans ses pensées et décida de se rendre dans la ville pour aller rejoindre l'un ou l'autre de ses amis se trouvant à Belley. Et peut être même y voir sa sœur.

Quand il arriva vers les habitations il lui sembla reconnaitre Iasvana, qui portait une petite fille dans ses bras...

Iasvana a écrit:: A BELLEY

Eliane attrapa une de ses mèches blondes, malheureusement pour elle échappée de son fichu et tira dessus de toutes sa petite force, pour voir si ça resterait attaché à la teste de marraine...

- Aïeuhhh ! Elianeuh ! Ca va pas oui ?

C'est ce moment que choisit Eden pour ouvrir la porte, une petite dans chaque bras. Iasvana aurait aimé sourire, mais l'heure était trop grave... Et puis, elle lui avait fait mal, la petite Eliane !

- Bonjour... C'est la Duchesse...

Libérant un de ses bras, elle partit à la recherche du message de son demi frère, qu'elle tendit devant la diaconesse, pour que celle ci puisse le lire.

- Elle est mourante. Rick nous demande de le rejoindre...

Cela avait du répondre au regard interrogateur de son professeur de médecine... L'estomac de la boulangère se serra... Pourvu qu'il ne soit pas trop tard ! Le temps que le pigeon lui parvienne et celui qu'elle mettrait à se rendre à Annecy... c'était si long !

- Il faut partir...

Iasvana ne savait pas si Eden connaissait bien Niac... Mais elle espérait qu'elle répondrait rapidement, et par l'affirmative. Si la jeune femme avait certes une expérience des herbes et pantes qui guérissaient, la chirurgie et tout ce qui touchait au sang n'était pas encore de son ressort...

Elle posa son regard sur les deux petites testes d'environ deux années... Parant à tout éventuel refut, elle annonça, tout de go :

- J'emmène Eliane, je connais un ami, il pourra me la garder à Chambéry... Et les deux vostres aussi, j'en suis certaine.

Ses yeux quémandait une approbation de cette femme qu'elle ne connaissait pratiquement pas... Ou sinon au détour d'une choppe de bière...

La jeune femme, toute à la préoccupation de convaincre Eden au plus vite, ne s'occupait mesme pas des passants qui, pour ceux qui la connaissait, la trouvait fort agitée...

Theognis a écrit:: [Sur la route]

Ayez l'air courroucé, surtout!

Les dernières paroles du vice-chambellan trottaient dans la tête du cavalier depuis son départ de Dijon vers Chambéry. Il pouvait maintenant distinguer à l'horizon la flèche de sa cathédrale se découper dans le ciel, comme un signal aux voyageurs que le but était proche.
S'arrêtant au bord du chemin boueux, il relut le message une énième fois, à demi-voix, martelant les mots aux consonances dures, et ne laissant guère de répit aux autres.

Intrigué et déçu de votre mépris envers le traité d'alliance que vous aviez vous-même sollicité....Interrogatif quant à la tenue du match de soule quer vous avez relancé....La Savoie aurait-elle pris de nouvelles dipositions à notre égard, qu'elle nous oppose cette absence de réponse? etc etc....

Il tentait de trouver pour chaque mot le son juste, celui qui ferait tourner la tête aux hommes les plus occupés, celui qui marquerait les esprits des plus distraits. Enfin satisfait, il rangea le rouleau dans sa besace, sous sa dague effilée, puis se remit en route.
Il parcourut à vive allure les dernières lieues. Il était pressé d'arriver pour se soulager de sa délicate mission. Lorsqu'il aperçut devant lui un cavalier allant d'une vitesse lente, et une certaine agitation se faisait autour de lui. Le messager ne tarda pas à le rejoindre. C'est alors qu'il appris que cette femme blessée était la duchesse de Savoie.
La puissance du choc lui coupa la parole.

Eden* a écrit:: [ A Belley ]

A voir le visage inquiet de Iasvana, Eden comprit de suite que quelque chose de grave était arrivé.
Non qu'elle la connaissait très bien mais son regard ne pouvait pas jouer.

Elle prit la lettre qu'elle lui tendait et la lut de suite, reconnaissant immédiatement l'écriture de Cédrik.

Lettre à peine terminée, qu'elle posa à terre ses filles leur intimant l'ordre de rester tranquilles un instant. mais comme elle n'avait pas l'habitude d'élever la voix, les petites comprirent que ce n'était pas le moment de faire des caprices et Aelyss prit son pouce d'un air résigné tandis que Naomi commençait à chouiner pour la forme.

Elle se précipita pour prendre sa trousse de secours qu'elle tenait toujours prête...tout en parlant d'une voix forte à Iasvana du temps qu'elle faisait les préparatifs.

-Je veux bien pour votre ami si ça ne le dérange pas trop.
J'ai donné congé à la nourrice pour la journée et Angellica qui a l'habitude de les garder aussi est au couvent pour quelques jours.
Puis pas le temps de les amener chez la vicaire,sa maison est à l'autre bout du village, le temps presse.
Envoyez un pigeon à votre ami qu'il passe les prendre sur le passage, nous arriverons ainsi plus vite sur place.
Il n'y a pas une minute à perdre.

Puis elle sortit en direction de l'écurie en entrainant tout le monde avec elle.

-Prenez ma jument, je prendrais mon destrier.
J'ai l'habitude d'emmener mes filles en ballade à cheval et celà ne posera pas de souci, j'ai trouvé la technique pour les prendre à deux pour ne pas faire de jalouses, du coup aujourd'hui ça va aider.

Tout en devisant, elle avait sellé et harnaché les chevaux avant d'attacher son petit barda ainsi qu'un petit baluchon contenant quelques provisions à la selle.

- Allons y Iasvana, il faut partir de suite.

Elle priait intérieurement pour la vie de la Duchesse. Elle ne la connaissait pas particulièrement, mais connaissait son époux...en pensant à lui tant de souvenirs du Temple revinrent à sa mémoire.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 10/05/2008

niac a écrit:: [ Sur les chemins d'Annecy ]

Niac sentit une présence à ses cotés, une voie familière, une personne qu’elle connaissait parfaitement bien mais elle n’avait ni l’envie, ni la force de parler.
Sa blessure lui faisait toujours atrocement mal, là elle repensa à la mixture que lui avait donnée son amie Babillage le jour de son accouchement, infecte mais efficace, malheureusement, ce n’est pas ce qu’elle avait dans ses poches habituellement !

A chaque pas que le cheval faisait, elle avait mal, la lame avait laissé une entaille profonde et douloureuse dans son ventre, elle perdait toujours beaucoup de sang mais parvenait tout de même à penser, elle était à nouveau consciente.
Lorsqu’elle voulu ouvrir les yeux, le soleil l’aveugla et il lui fallu quelques minutes pour retrouver une vision normale, bien que ses yeux étaient rempli de larmes.

Elle ne savait où elle allait mais faisait confiance au cavalier qui l’avait ramassée et mise sur le dos de son cheval, et qui n’était autre que son fils, Evann DiCésarini !

Comment avait-elle pu en arriver là … mille questions jaillirent dans sa tête. Où était son Aimé, lui qui avait pourtant bien répété qu’il n’était pas prudent de se promener en dehors de la ville, d’autant plus lorsqu’on est Duchesse, seule, en pleine nuit et que sa tête avait été mise à prix quelques temps auparavant.

Cette bêtise pourrait bien lui coûter la vie, mais Niac était une battante, forte et courageuse mais quelques fois bornées.
Elle ne se laisserait pas mourir ainsi !

Traviatore a écrit:: [Flasback / Sur les routes aux portes de l'Helvétie et de la Savoie, bien avant tout ce remue ménage]

Traviatore après un long séjour spirituel auprès de ses frères réformés, avait décidé de chercher donzelle en pays savoyard, parait il qu'elles ne sont pas farouches et la visite à Genève commençait à le lasser. Un besoin de changer d'air après une croisade époustouflante, un moment très important pour la réforme, une pierre à l'édifice qu'était la reconquête des croyants.

En ce petit matin, le soleil était à avance par rapport aux jours précédent, avait il prit quelques forces pendant de longs mois de fainéantise? Une sacoche autour de la taille avec quelques écus pour le voyage, son épée et son bouclier pour plus de précaution. Il aperçut à quelques dizaines de mètres une personne richement vêtu.. un marchand? un noble? le sicaire n'eu pas le temps de réfléchir que la dame si l'on peut l'appeler ainsi se rua sur lui, arme à la main. Se connaissait il? il semblait qu'elle l'avait déjà vu.. A priori les conditions n'avaient pas été les meilleures.

Un combat s'engagea, l'homme eu un peu de mal au début, la retraite lui avait un peu tendu les muscles. Le combat dura quelques instants, un coup fatal fit écrouler la donzelle au sol...par ce violent coup Traviatore y perdit son épée et gagna une blessure au ventre.

(NOTA: 5 jours d'indisponibilité)

Je rêve.. mais c'est une noble..personne va me croire qu'elle m'a attaqué cette bougresse.

Traviatore s'agenouilla, son coeur bâtait encore.

Il vaut que je file de cette contrée, avec mon passé, personne ne me croira que je n'ai fait que me défendre. La justice n'est pas impartiale ici bas..

Lub a écrit:: [sur les chemins d'Annecy]

Lub et Jézabel avaient décidé de profiter des ondes solaires. Le beau temps retrouvé mettait Lub en joie. Ils étaient allé parcourir les chemins autour de Thonon. Ils aimaient se promener de deviser de la faune et de la flore. Quand l'astre du jour était de la partie, cela ajoutait du charme à leurs sorties. Il leur arrivait aussi de profiter du bon air alpestre ou de sorties lacustre. Ils étaient en train de papoter quand Lub aperçu une épée brisée sur le sol. En relevant la tête, il vit un bouclier éventré. Il descendit de sa monture et vit des signes évidents d'une bataille. Ici des parties d'armure. Là une flaque de sang au pied d'un arbre. Des traces de chevaux fraiches partaient en direction d'Annecy. Brigand ? Brigandé ? Il n'en savait trop rien mais il n'y avait qu'une monture et il ne serait pas en sous nombre.

-Mon cœur, on essais de le rattraper ?

Ils partirent au galop et rapidement virent un cheval sur lequel on pouvait distinguer un corps et qui était dirigé par un homme. Ils ratrapérent assez rapidement cette étrange procession. Arrivé à hauteur, il reconnut Evann et jeta un coup d'œil sur ce qu'il croyait être un cadavre mais qui s'avéra être une personne dont le lent soulévement de la cage thoracique indiquait une respiration difficile.

-Mordius !!! Evann, ta mère, que lui est il arrivé ? Qui lui a fait ça ? Veux tu que nous la ramenions à Annecy pour lui prodiguer les premiers soins ?

Feathez a écrit:: [sur les chemins d'Annecy]

Jézabel avait accompagné Lub en balade, voulant découvrir à mesure de ses visites à Thonon la beauté de la Savoie. Elle envisageait de faire un voyage d'une semaine à Annecy, pour faire ses premiers pas dans la cité et s'y acclimater, l'air était vivifiant, si peu loin de Saint-Claude. Elle regardait son aimé, prête à lui répondre quand il lui fit signe d'arrêter. Elle vit un bouclier. Il lui fit signe de ne pas bouger et descendit de sa monture.

Il revint rapidement vers elle et remonta à cheval.

-Mon cœur, on essais de le rattraper ?

Allons y, ils ne doivent pas être loin! Elle sortit son épée

Son coeur se mit à battre plus vite, ils lançèrent leurs montures au galop et atteignirent un cavalier.

Elle eut une lueur d'effroi dans les yeux en voyant le corps inanimé de la Duchesse.

Iasvana a écrit:: BELLEY

Soulagée... Iasvana fut tout à fait soulagée de voir Eden prendre la situation en main et réagir de suite. elle l'écouta, sans mot dire, alors que la diaconesse rassemblait quelques affaires personnelles.

Les deux petites, visiblement patientes, ne firent pas autant de tohu-bohu qu'Eliane, pourtant un an plus jeune. Cette dernière se plaisait à discuter de tout de rien... Dans le jargon bébé incompréhensible et enjoliveur qui lui était propre.
- Tais toi mon ange, j'arrive plus à penser quand tu baragouine... , chuchota la jeune femme à sa filleule.

A l'adresse d'Eden, elle reprit la parole :

- Non, ça ne le dérangera absolument pas, et il me doit bien ça...

La jeune étudiante suivit sa professeur vers l'écurie et alors son estomac se serra... Par la barbe de Christos, elle n'avait jamais penser qu'elle devrait monter à cheval...
Iasvana avait une peur bleue des chevaux... Seul sa propre jument, sa Tiastania réussissait à la mesttre en confiance...

-Prenez ma jument, je prendrais mon destrier.
Elle déglutit et regarda la beste en question... Eliane, elle, battit des deux mains et eut un petit cri réjouit.

Iasvana respira calmement et regarda Eden. Elle ne voulait pas parraistre ridicule face à cette dernière, après tout, elle était sa professeur et médecine et diaconesse, de surcroît... Tout l'avenir que s'était tracé la jeune femme !

Un faux sourire, qui eut pu passer pour de l'anxiété pour la Duchesse, naquit sur son visage blanc. Après une respiration, la boulangère secoua la teste et alla prendre la jument par la bride.

Alors qu'elle posait Eliane à califourchon sur l'équidé, tremblant presque, elle cru reconnaistre CthulhU...

S'accrochant à cette presque vision pour chasser sa peur, elle lança, ragaillardie :

- Cthu... Euh, M'sieur le Duc ?

Iasvana fit avancer la petite troupe vers le bonhomme, se tenant éloignée au maximum de la jument.

CthulhU 501 a écrit:: Belley

Celle qui lui semblait être Ias disparu avec une autre femme derrière la maison, mais réapparu quelque minutes plus tard, tenant par la bride une jument sur laquelle était montée la fillette, c’était bien elle, et semblait l’avoir reconnu…

Même si leur dernière rencontre remontait à très loin à vrai dire… c’était avant son élection au conseil ducal… Il y avait si longtemps déjà…

Depuis le duc avait bien changé, il avait gagné en assurance et en puissance, mais les soucis et les longues nuits de veille et de patrouille, les négociations avec la Provence, la maladie qu’il avait du affronter, tout cela l’avait marqué autant intérieurement que superficiellement…

Son visage portait les traces visibles de toutes ces épreuves de la vie d’un Duc de Savoie.

Elle se porta a sa hauteur et l’interpela… elle semblait très tendue…
- Cthu... Euh, M'sieur le Duc ?

Il lui répondu le plus calmement et posément possible…
Oui c’est bien moi. Bonjour Dame Ias. Vous me semblez fort préoccupée et bien pressée…

Comme a son habitude il observa son visage et sa réaction, essayant de comprendre ce qui se passait…

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 10/05/2008

Iasvana a écrit:: BELLEY

Iasvana marcha à la rencontre de celui qui s'avéra en effet estre le Duc sortant. L'homme tel qu'elle l'avait connu semblait avoir muri. Plus de prestance, de charisme... Une certaine force se dégageant de son estre... Pourtant, une certaine fatigue pouvait se lire, entre les lignes de son visage... Fatigue du mandat, pensa la jeune femme.
Et elle, pauvre petite Belleysanne, qui avait peur des chevaux... Pourvu qu'il ne s'en soit pas aperçu !

La boulangère avait laissé Eden derrière elle, avec ses deux files. Sans doute que le temps que ces dernières ce décide à rester sage, Iasvana aurait-elle un instant...

- Euh, ben oui...

Elle le regarda, étonnée. N'était-il donc pas au courant ? Cela ne lui faisait-il ni chaud ni froid que Niac soit entre la vie et la mort ?
Un étincelle de compréhension traversa pourtant son oeil noisette. L'agression avait eut lieu dans la nuit et il n'était pas encore midi... Peut estre n'était-il pas au courant ? Cela aurait expliqué son ton posé et sur de lui...

- La Duchesse Niac a été agressée au petit matin. Elle est mourante...

Tout avait été dit, dans une seule phrase... C'est qu'elle n'avait pas le temps pour mesttre les formes, il en allait d'une vie, et quelle vie !

- Nous nous portons à son chevet... Nous espérons la soigner, mesme si nous ne savons pas encore quelle est la réelle gravité de la blessure.

C'est cet instant, déjà tendu, que choisit la jument pour expirer de l'air dans un bruit... Chevalin. La jeune femme sursauta, frémit... Les poils blonds de sa nuque se hérissèrent et... Elle rougit. Elle venait d'exposer sa faiblesse au grand jour. Fichtre...
Pour cacher son visage devenu écarlate, Iasvana regarda Eliane qui jouait tranquillement avec la crinière de la pauvre jument...

Theognis a écrit:: [A la suite de la duchesse]

Le messager se trouvait bien ennuyé. Il ne savait plus quoi faire, aussi il continua à suivre respectueusement le cortège, tête baissée pleine de courtes pensées. Il ne connaissait pas la duchesse, et ne pensait qu'à sa propre mission. Elle lui semblait à présent inaccessible, comme sa prime de réussite. Personne ne le prendrait au sérieux, son discours serait ignoré, au mieux accueilli d'un sourire bienveillant qui veut dire "plus tard, plus tard". Soupir. Sa soeur malade n'aurait pas....
Il releva la tête. La fulgurance du souvenir éclairait ses yeux de l'ombre imposante d'un marchand, aux pieds poudrés, à l'élocution lente. Sa main s'accrocha à sa besace, saisissant un paquet précieux au fond de son sac. Il avait acheté ce que l'homme lui vantait comme le remède à toutes les douleurs. Pour un prix modique, mais il ne saurait jamais pourquoi. Pour le messager qui en avait consommé, l'essentiel était ailleurs: cette médecine faisait un bien fou.
Il sortit le paquet, et déballa le tissu, se tenant bien droit sur son cheval, concentré. Une gomme molle, épaisse, à l'aspect noire et grisâtre, apparut entre ses mains. Ses doigts déchirèrent un petit morceau, puis la boule fut rangée soigneusement à sa place. Surtout en user avec grande modération, lui avait recommandé le vendeur. Il prit ensuite une miche de pain, la rompit, et enfonça l'échantillon dans la mie tendre.
Convaincu comme un homme guéri, il claqua les rênes de son destrier, et s'avança à la hauteur de la duchesse et de son fils.

Je me présente, je suis Albéric, messager du duché de Bourgogne. Je suis actuellement au service du Comte Théognis, grand ami de la Savoie. J'ai là une médecine qui pourrait soulager agréablement les maux de la duchesse, s'il vous sied, monseigneur, de voir sa douleur soulagée.

Il présenta son sceau de messager, puis le morceau de pain orné d'une boule noire d'opium.

Cedrik 1er a écrit:: [NON LOIN DE CHAMBERY]

Cedrik avait parcouru quelques lieues. Il s'arrêta quelque peu pour laisser son cheval se reposer un peu et réfléchit à voix haute:

-N'est ce pas trop dangereux de laisser les femmes auxquelles je tiens le plus au monde voyager seules dans ces contrées en sachant que des brigands se trouvent sur les routes.

Il se demanda ce qu'il devait faire. Il pensa qu'il ne saurait rien faire pour la Duchesse à part prier pour elle avant que sa compagne et sa sœur n'arrive. Il décida donc de revenir sur ses pas et d'attendre les femmes à Chambéry. Il parla à son cheval.

-Cela serait dommage qu'il leur arrive quelque chose sur les routes. Je retourne donc à la Basilique pour prier pour le rétablissement de mon amie, la Duchesse.

Il prit la route pour rentrer à Chambéry.

lordarcadius a écrit:: A la garnison d'Annecy

Le Lieutenant Arcadius arpentait les couloirs de sa garnison, gérant les affaires courantes et essayant de mettre en place les directives du nouveau Capitaine, lorsque la nouvelle lui parvint :

"Chef, Chef la Duchesse Niac a été victime d'une agression !"

Bougre d'un chien s'exclama le Lieutenant, mais qui donc aurait osé faire ça pensa-t-il.
Il alla s'entretenir avec le Capitaine Edleweiss, puis revint et convoqua ses hommes :

"Tous en position, ficelez-moi vos paquetages tout de suite, on part à la chasse les gars !"

niac a écrit:: La Duchesse retrouvait peu à peu ses esprits, se remémorant se qu’il s’était passé cette nuit là, mais c’était encore un peu confus, son esprit était encore paralysé par la douleur.
Elle avait ouvert les yeux et distinguait des silhouettes, apparemment Evann n’était pas seul, des gens parlaient autour d’elle.

Evann …

Murmura t-elle.

Les larmes coulaient le long de ses joues, elle voulait parler mais les sons avaient quelques difficultés à sortir.

Je … je ne veux pas mourir …

Dit-elle, oubliant totalement l’indigne état dans lequel elle se trouvait et son rang.

Leg … je veux parler à mon Epoux.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 10/05/2008

CthulhU 501 a écrit:: Belley

Ias semblait surprise de sa question, puis après quelques secondes elle lâcha
- La Duchesse Niac a été agressée au petit matin. Elle est mourante...

La duchesse… son amie agressée… mourante… L’information était brutale et son visage se figea quelques instant… la nouvelle lui faisait l’effet d’une gifle…

Très vite tout se mis à se bousculer dans son esprit… Si Niac était mourante, cela impliquait également bien des choses… Qu’était il advenu de la garde ducale rapprochée… S’était-elle comme souvent éloignée plus que de raison, faisant fi du danger…

Il se maudissait, car c’était lui qui l’avait originellement mis au devant du danger… Et même après avoir été reconnue duchesse, elle continuait sur la même lancée…

C’est à peine si il entendit la belleysane parler, il comprit qu’elle se rendait au chevet de la duchesse… Il avait l’esprit occupé à tenter de mettre en corrélation les différentes conséquences de la nouvelles qu’il venait d’apprendre… Il ne remarqua même pas le teint écarlate de son interlocutrice…
Il balbutia
Je… Je l’ignorais…

Puis, sur un ton plus assuré
Je me mets en route immédiatement ! Je sais ce qu’il me reste à faire désormais…

Une nouvelle fois le retour à Bourg s’estompait…
Ayant retrouvé son aplomb il continua
Je retourne au château ducal... Je ne vous propose pas de vous accompagner… En effet avec cette magnifique jument vous serez à son chevet nettement plus rapidement que nous…

Bonne route… Et que les augures vous soient favorables…

Les idées continuaient de se bousculer dans son esprit… mais rien ne lui semblait plus important, après ce qu’il était arrivé à la duchesse de Savoie, que de défendre le château de Chambéry, symbole du pouvoir de la duchesse, et par cet intermédiaire la stabilité même du duché…

Iasvana a écrit:: BELLEY

Iasvana remarqua le trouble du Duc. Elle en fut en quelque sorte soulagée : il avait bien compris que l'heure était grave... Elle ne s'en voulu mesme pas de lui avoir annoncé cela d'une seule traite, comme si elle parlait d'une nouvelle sans importance. Mais la proximité de la jument l'empeschait littéralement de réfléchir correctement.

A la grande gratitude de la jeune femme, il ne fit aucun commentaire lorsqu'elle sursauta. Pourtant, il lui sembla que la remarque de Cthu sur son destrier n'était pas sans une certaine pointe d'amusement...

- Merci, bonne route à vous aussi. Et qu'Aristote veille sur vous... Et la Duchesse.

Elle le laissa s'éloigner et se tourna de nouveau vers Eden, en pensant que le Duc était une personne de bien, toujours preste à aider...

- Nous devrions nous dépêcher...

Elle s'approcha alors de l'étrier, serra les dents, ferma les yeux et grimpa avec agilité mais tension sur l'équidée. en place, Eliane devant elle, Iasvana se tint droite, regarda la route et reprit :

- Oui, nous devrions...

Sur ce, elle regarda la diaconesse, attendant le signal du grand départ.

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