Cérémonie de remise de diplomes

azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Jeu Fév 08, 2007 9:54 pm Sujet du message: [RP] Cérémonie de remise de Diplômes

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Azalée, dans son bureau à l'Université, prépare le discours pour la cérémonie de remise du Diplôme de Messire Odilon de Pouilly Saint Genix, et de Messire Ender.

Elle farfouille dans ses parchemins, afin de retrouver ses notes qui permettront de faire son discours.

Voilà, j’ai trouvé, murmure-t-elle.

Elle rédige son discours. Les diplômes seront remis dans le salon d’honneur du Château en présence du Duc Leg.

Elle regarde de temps n temps par la fenêtre pour surveiller les livreurs, qui doivent amener quelques fûrs de son château, pour abreuver les savyards qui se seront déplacée pour la cérémonie.

-J’espère qu’ils n’ont pas oublié, se dit-elle.

Quelques instants plus tard, elle entend un fracas de sabots claquant sur le pavé de la cour d’honneur du château.
Une charrette, remplie de tonneaux de bière, menée par deux hommes aux couleurs du duché des Bauges, s’arrête devant l’entrée de service.

L’un des hommes en descend.

- Holà ! y’a quelqu’un ?

Azalée, se penche à la fenêtre de son bureau. Elle fait un signe à l’homme et va le rejoindre dans la cour.


Azalée surveille le déchargement des fûts, une cuvée spéciale brassée en l’honneur de la cérémonie de samedi.

Puis elle retourne dans son bureau, finissant son travail.
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Odilon



Inscrit le: 30 Nov 2005
Localisation: Pouilly Saint Genix, lès Annecy en le Duché de Savoie, SERG
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:05 pm Sujet du message:

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*Pas grand'monde dans la cour... sauf ces fûts à l'allure engageante !*
Odilon déambule en attendant une présence humaine.
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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:09 pm Sujet du message:

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Azalée, sort de son bureau, traverse les diverses ailes du château, et se dirige vers le salon d’honneur, où elle avait fait monter une estrade.
Arrivée au pied de la marche lui permettant d’y monter, elle rencontre le Duc, qu’elle salue.
Puis Odilon de Pouilly Saint Genix, et Ender.
Tous quatre montent sur l’estrade, le Duc en tête.
Azalée, observe rapidement le public dans la salle, s’avance sur le devant de l’estrade, et commence son discours :


Gentes Dames, Messires,

Aujourd’hui, le 10 Février de l’an de Grâces 1455, de nouveaux diplômés auront l’honneur de recevoir leur diplôme des mains d’un Duc de Savoie.
Je suis fière aujourd’hui, de présenter aux savoyards, de nouveaux Docteurs es Voie de l’Etat, ayant terminé leur cursus depuis quelques semaines.
Le premier est un homme que vous connaissez tous : il fait parti des personnalités de Savoie.
Messire Odilon, de Pouilly Saint Genix, Libre Penseur, habitant Annecy, a été le co-fondateur du mouvement « Grande Savoie », ce qui lui a permis d’entrer au Conseil Ducal comme Juge, Juge dont je salue ici la sagesse, et que j’ai appris à apprécier lorsque j’étais Procureur.
Il a également participé à la vie de son village en tant que conseiller municipal : il n’est donc pas étonnant que Messire Odilon choisisse la Voie de l’Etat.
Etudiant modèle et assidu, je me souviens de sa soif d’apprendre, ayant eu l’honneur de lui enseigner certaines, matières.
Maintenant, c’est lui qui donne des cours aux nombreux étudiants qui s’engagent dans la Voie de l’Etat, et le voici, parmi vous, aujourd’hui, prêt à recevoir les honneurs !

Messire Odilon, vous avez bien mérité votre diplôme.

Azalée s’arrête de parler, fait un signe au page qui porte les diplômes sur un coussin aux couleurs de la Savoie. Le page s’approche du Duc de Savoie, et reste immobile à son côté.
Azalée se tourne vers le Duc Leg, tandis que le page lui rend le diplôme d’Odilon

Votre Seigneurie, je vous cède la parole.
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leg_l_ancien



Inscrit le: 12 Mar 2006
Localisation: Sion en Suisse...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:10 pm Sujet du message:

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Leg voyant que la Duchesse Azalée lui donnait parole, se redressa et s'adressa aux savoyards

" apres les éloges qu'a fait la Duchesse Azalée sur ces deux Savoyards dont nous pouvions etre fier , que dire de plus ?

Que Messire Odilon, de Pouilly Saint Genix est un exemple a suivre pour la jeunesse de notre Savoie ... que celui-ci a par son abnégation, sa recherche du savoir, sa foi dans les études et l'amour qu'il mets a partager ses connaissances, font qu'il est un pilier de notre Duché de Savoie,

C'est un honneur pour moi de vous remettre ce Diplôme qui couronne une juste cause, celle de l'avenir de notre Savoie qui passe par votre professorat auprès de nos jeunes qui embrasseront tel que vous la Voie de l'Etat.

Je vous félicite et vous remets ce Diplôme avec grande joie.


Leg se tourna vers le page , pris le Diplôme posé sur le coussin d'apparat et le remis a Messire Odilon en lui faisant accolade



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Dernière édition par leg_l_ancien le Sam Fév 10, 2007 4:30 pm; édité 1 fois

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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:12 pm Sujet du message:

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Davinaelle n'etait pas étudiante et n'etait pas prete de l'être. Qui sait elle y arriverait peut etre à la fin de sa vie. Pas sur du tout, ça. Mais elle aimait la connaissance et l'érudition.

C'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle s'appretait à suivre la cérémonie. La joie des nouveaux érudits était un petit plaisir qu'elle voulait partager avec eux.
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LadyCokine



Inscrit le: 12 Avr 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:19 pm Sujet du message:

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[Etudiante a l'université depuis peut LadyCokine ne voulais pas manqué cette remise de diplome un jour se seras pour elle ^_~
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.Ender.



Inscrit le: 31 Oct 2005
Localisation: à Bourg...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:28 pm Sujet du message:

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Ender arrive en courant, essouflé, suant et transpirant, les habits (qu'il avait pourtant pris soin de repasser en prévision de ce grand jour) tout frippés... Il se glisse le plus discrètement possible parmi les personnes présentes et essaie de faire bonne mesure

Bonjour bonjour, excusez-moi...

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Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:38 pm Sujet du message:

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Le baron-cochon était bien sûr de la récéption, car en plus du parfum capiteux de la dame des ses pensées, il flottait dans l'air comme des effluves de banquet et autres joyeuses beuveries...

Quand il vit s'avancer Odilon de Pouilly Saint-Genix, il ne put s'empêcher de claquer bien fort des deux mains sur ses cuisses et d'ouvrir son engoufroir à charcutaille:

- M E S S I R O D I L O N !!!!!!!! Sacrebleu ! Moi qui vous pensais aux croisades !!! Est-ce bien vous messire? Par quel prodige voletez-vous séant comme un passereau ? Joie, joie ! Vos admiratrices seront follasses de folie folle, et vous serez donc avec nous pour chanter le lai de Cunégonde en fin de banquet ! Mortecouilles, quel plaisir mon ami Odilon, mon bonheur est si grand qu'aujourd'hui je me sens de mettre les bouchées doubles ! Hhhhhhh, mais vous avez l'oeil bien jaune messire de Pouilly Saint Genix, il vous faudrait me consulter pour savoir si vos ripailles seront placées sous bonne augure... C'est sans doute d'avoir trop étudié, toutefois je ne saurais trop vous conseiller de ne point trop saucisse manger... Allez, trêve de billevesée, j'ai la gueule fort sèche, et il semble que madame la rectrice soit sur le point de prendre la parole !
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General



Inscrit le: 14 Déc 2004

Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:42 pm Sujet du message:

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Général participait à la cérémonie et flanait ici et là, prenant un verre de vin. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas participé à une beuverie et le contexte des remises des Diplomes lui plaisait : "toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête".
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Général,
47.

Duc de Tarentaise - Savoyard et fier de l'être.

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Odilon



Inscrit le: 30 Nov 2005
Localisation: Pouilly Saint Genix, lès Annecy en le Duché de Savoie, SERG
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:42 pm Sujet du message:

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Sieur Phaco c'est un plaisir de vous voir céans. Les mots me manquent comme toujours.
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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:43 pm Sujet du message:

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Davinaelle souriat, son baron ne changerait jamais. Voila qu'il félicitait son ami en parlant filles et ripailles.

Elle se demandait comment il arrivait à faire cela avec autant de facilité. Mystère ! mais elle adorait ça.
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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:50 pm Sujet du message:

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Azalée sourit à l'intervention du baron cochon, et décide de continuer la cérémonie. Messire Odilon s'exprimera plus tard, s'il le désire. Elle le laisse recevoir les félicitations de son ami.
Elle s'avance une nouvelle fois pour s'adresser aux savoyards.


Je félicite une nouvelle fois messire Odilon.
Le deuxième érudit à l’honneur aujourd’hui, est Messire Ender.


Messire Ender est un homme discret, qui a erré quelque temps avant de s’établir à Bourg.

Il a une certaine passion pour l’Alchimie, mais se dirige cependant vers la voie de l’Etat.
Il a choisi la voie de l'état non par conviction, mais parce qu’il était avide d'apprendre, quelque soit le domaine. Il 'aspire à apprendre, encore et toujours, toutes sortes de connaissances, quelque soit le domaine...
Homme discret et introverti, les savoyards le connaissent peu, mais il est très attaché à la ville de Bourg et à l'Université de Savoie...

Etudiant assidu, que j’ai aussi eu comme élève, il fréquente les cours régulièrement, travaillant à obtenir rapidement sa qualification de Haut fonctionnaire.

Messire Ender, je vous félicite.


Puis s'adressant au Duc:

Votre seigneurie, je vous laisse la parole.
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leg_l_ancien



Inscrit le: 12 Mar 2006
Localisation: Sion en Suisse...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:05 pm Sujet du message:

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Leg sous son costume de cérémonie en voulait au Baron Cochon ....

Diantre," pensa Le Duc en lui lançant un regard noir de jalousie l'ami peut se permettre quelques libertés que j'aimerai bien partager avec lui ...notamment un coup de gnôle a travers mon gosier bien sec lui aussi ".

Puis se reprenant , il ecouta l'intervention de la Duchesse Azalée.

" Messire Ender, certes comme beaucoup de Savoyards présents ici, je ne vous connais point trop, vous qui étes comme nos torrents de Savoie discret mais présent et fidèle a votre pays.

Vous possédez la une richesse devenue rare de nos jours....la discrétion .Et que dire de votre travail fourni tranquillement, sereinement, sans en faire étalage. Votre humilité vous honore.

Avoir dans ses rangs un haut fonctionnaire tel que vous, le Duché ne peut que s'en féliciter...

Aussi permettez qu'a vous aussi je fasse accolade , respectant en vous l'homme de savoir, qui je n'en doute point fera le bonheur de ses concitoyens ."

Puis Leg se tourna vers le page et pris le second Diplôme et le remis au récipiendaire



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Odilon



Inscrit le: 30 Nov 2005
Localisation: Pouilly Saint Genix, lès Annecy en le Duché de Savoie, SERG
Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:09 pm Sujet du message:

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Monseigneur, très honorée Rectrice, mes amis et les autres
c'est avec émotion que je reçois en même temps que ce diplôme des félicitations qui me semblent à peine méritées.

Je voudrais profiter de l'occasion pour remercier particulièrement Dame Azalée sans qui nous ne serions pas là aujourd'hui.
C'est grâce son travail et son dévouement quotidiens que notre Université fonctionne.

Je crois savoir qu'aujourd'hui une vieille injustice va être réparée : bien qu'ayant fini son cursus depuis belle lurette, personne n'avait daigné jusqu'ici décerner son diplôme à notre bien aimée Rectrice.
Mes félicitations (anticipées) et merci au Duché.
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General



Inscrit le: 14 Déc 2004

Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:13 pm Sujet du message:

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Général brailla :

Bravo Odilon! A votre santé!
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Général,
47.

Duc de Tarentaise - Savoyard et fier de l'être.

leg_l_ancien



Inscrit le: 12 Mar 2006
Localisation: Sion en Suisse...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:38 pm Sujet du message:

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Leg enfin se tourna vers la Duchesse Azalée

Madame, en ce jour, ce n'est point a la Vicomtesse de Cernex ou a la Duchesse des Bauges, ni même a la Rectrice de l'Université de Savoie que je m'adresse.

S'il fallait retracer votre parcours au sein de notre Duché et même au sein de notre Empire, ou vous avez contribué, que dis-je contribué, façonné l'université Impériale de vos mains, et marqué a jamais de votre sceau l'indélébile trace de votre travail acharné pour faire de cet édifice un pilier du savoir du saint Empire, je parlerai simplement de votre travail quotidien pour votre Duché, pour son épanouissement et son aura a travers l'empire.

Mais aujourd'hui je m'adresse a l'étudiante qui malgré tout le travail accompli a trouve les ressources et la force nécessaire pour continuer et continuer encore a apprendre et a persévéré dans la voie que vous aves choisi, la voie de l'Etat.

Certes vous avez eu plus que votre comptant de déboires, et votre réussite n'en est que plus belle.

Je ne peux que m'inclinez avec respect devant vous, vous qui représentez si bien l'acharnement et la force Savoyarde d'entreprendre et de réussir des études qui ne sont point si faciles

C'est avec une joie immense que je vous remets au nom de la Savoie en tant que Duc en exercice, ce diplôme qui couronne un femme qui je le sais continuera de servir la Savoie avec dévotion et abnégation

Leg se retourna pour la troisième fois et pris le dernier diplôme sur le coussin .



Il s'approcha de la Duchesse Azalée lui remit son diplôme et lui fit l'accolade...
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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:42 pm Sujet du message:

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Davinaelle se leva et applaudit. Il était incontestable que la Duchesse Azalée meritait amplement et bien plus que ça son diplome.
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Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:43 pm Sujet du message:

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Sieur_Phaco se dépêcha de brailler avant le Duc de Tarentaise...

- Bravo ! Vive la dame de Haute Savoie (de l'Etat) !
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General



Inscrit le: 14 Déc 2004

Posté le: Sam Fév 10, 2007 5:54 pm Sujet du message:

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Le Général s'était fait voler la priorité par le baron cochon cette fois!
Il brailla quand même un verre à la main :

A la plus grande Dame de Savoie! Vive les diplomés, la fierté de la Savoie!
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Général,
47.

Duc de Tarentaise - Savoyard et fier de l'être.

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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:22 pm Sujet du message:

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Azalée, émue prend le diplôme que lui tend le Duc , reste silencieuse un moment, puis prend la parole:

Votre Seigneurie, je vous remercie.
Ce diplôme que je reçois de votre main, m'est précieux, précieux parce qu'il symbolise pour moi, toutes ces heures passées à servir la savoie.
Il symbolise l'amour que je porte à mon pays et qui a toujours guidé mes actions. Amour qui m'a valu quelques déboires, comme vous l'avez souligné, mais Amour qui m'a donné beaucoup de satisfactions.

Elle s'arrête un instant puis s'adresse aux spectateurs présents:

Savoyardes, savoyards,

J'ai été nommée rectrice de Savoie par notre premier Duc élu, Coacharno, il y a maintenant plus de 15 mois, avant même d'étudier dans cette université.
Je sais que certains d'entre vous se demandent comment on peut devenir recteur, la question m'ayant déjà été posée.

En ce qui me concerne, j'ai répondu à l'annonce du Duc Coacharno, qui cherchait un recteur pour l'Université. Le poste de recteur n'étant pas politique, ce n'est pas pour mon appartenance à un quelconque parti que j'ai été choisie.

Voici la définition que le Duc Coacharno avait fait du poste:

Citation:
Le Recteur de l'université de Savoie doit:
- Recenser tous les niv3 de Savoie par ville et voie,
- Organiser et plannifier les cours,
- Nommer les professeurs,
- Remetre les diplômes pour toutes connissances ou compétences maitrisées
Cette liste n'est pas exhaustive ...
Ce poste s'adresse à un/une candidat/e motivé, ayant le soucis du travail bien fait, disponible, synthétique et pragmatique.



En plus de ça, le recteur doit être disponible , deux fois par jour, à l'université pour accueillir les professeurs qui donnent un cours. Et ce n'est pas une mince affaire: cette présence obligatoire est très contraignante parfois.

J'ai toujours essayé de faire au mieux, afin de satisfaire étudiants et professeurs, et ce n'est pas toujours facile.


Mais je parle, je parle, alors que des futs de ma réserve vous attendent!

Elle sourit

Allons fêter l'évênement en buvant un verre de notre bon vin de Savoie!

Monsieur le Duc, si vous le préférez, .un flacon de Genepi vous attend
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jyo_0



Inscrit le: 28 Avr 2006
Localisation: Chambéry=>Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:30 pm Sujet du message:

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Jyo avait fait le déplacement afin d'assister à la remise des diplômés.
Il venait surtout pour dame Azalee qui l'avait aidé à maintes reprises, par gentillesse et bonté.
Il applaudit à chaque fois que Messire le duc remettait les diplômes pour finir par crier:

VIVE les étudiants.

Ce que boit messire General m'a l'air particulièrement bon, je vais aller gouter. j'espre qu'il en reste
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leg_l_ancien



Inscrit le: 12 Mar 2006
Localisation: Sion en Suisse...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:32 pm Sujet du message:

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Leg l'ancien, remercia d'un signe de tête la Duchesse Azalée pour sa proposition de se désaltérer...

Il descendit de l'estrade et se dirigea vers le Sieur_Phaco.

" A moi bonne fiole de Genépi, que ta saveur descende dans ma gorge comme un ange en culotte de velours...."
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.Ender.



Inscrit le: 31 Oct 2005
Localisation: à Bourg...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:37 pm Sujet du message:

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Un peu hésitant, rougissant à vue d'oeil (n'est pas orateur qui veut), Ender s'avance vers le pupitre, et, s'adressant aux notables présents:

Dame Azalée, Monsieur le Duc, chers et fiers Savoyards,

C'est rouge d'émotion, et tremblant d'etre ainsi exposé devant une si grande et illustre assemblée, que je recois ce diplôme et ces félicitations. Ce me semble beaucoup d'honneur pour avoir seulement parcouru quelques lieues sur le chemin du savoir et de la connaissance... Enfin, je suis heureux.
Comme le sieur Odilon, je voudrais ici rendre un vibrant hommage - et le mot me semble un peu faible - à notre Rectrice, Dame Azalée de Cernex. Voilà plus d'un an et demi qu'elle est officie à ce poste, et une telle longévité ne peut etre que la preuve d'un dévouement sans limite et d'une efficacité rare à sa tâche. Grâce à elle, nombre d'étudiants ont pu découvrir les bancs de l'Université, et elle a permis à tous, anciens et nouveaux, d'enseigner et donc de partager leurs connaissances...
Ainsi donc, madame la Rectrice, je vous salue bien bas.

Dame Azalée, Monsiur le Duc, merci.
Vive l'Université, vive la Savoie !

Désormais blême après son petit discours, Ender retourne s'asseoir à sa chaise, tentant désespèrément de se cacher derrière son diplôme

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.Ender.



Inscrit le: 31 Oct 2005
Localisation: à Bourg...
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:40 pm Sujet du message:

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[HRP] Un milion d'excuses pour ces post antidatés, j'ai de gros problèmes de connexion. Ca ne m'est quasiment jamais arrivé, il a fallu que ça tombe aujourd'hui...

Désolé, encore.

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Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:44 pm Sujet du message:

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Le baron-cochon fit signe au serveur de lui remplir chope et se leva à l'approche du Duc de Savoie, du ton de celui qui connaît leçons de la vie.

– Vous avez raison, monseigneur. Il n’est point de bonne décision à prendre lorsque l’on a commencé à boire, sinon celle de continuer. Partir au milieu de soif, tête à demi vide d’idées, en nuit, c’est là meilleur moyen de se perdre ou de tomber en embuscade. Buvons cette nuit jusqu’au bout, puisque nous avons goût en bouche et demain nous y verrons plus clair et nous galoperons plus vite.

Et là dessus, Sieur_Phaco bondit sur la table, dont les pieds craquèrent. Il se stabilisa en s’aidant du mur, et toisant l’assistance, il dit haut et lueur à l’œil :

– Que ceux qui veulent entendre Les Stances à la Reine Cunégonde me paient cruchon !
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alpi



Inscrit le: 28 Déc 2005
Localisation: Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 6:58 pm Sujet du message:

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" Félicitations à nos deux docteurs

Les choses de l'état seront bien gérées entre vos mains et la Savoie ne s'en portera que mieux.

Vous êtes des exemples pour tous les collèges estudiantins de Savoie et vous nous encouragez à persévérer. "

Ce disant, bien que sincère et heureux pour les docteurs, Alpi se rapprochait, oh inconsciemment du buffet sur lequel trônait un superbe tonnelet aux douelles toutes neuves renfermant le précieux vin blanc de savoie.

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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 7:02 pm Sujet du message:

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Davinaelle rieuse se leva et tendit un cruchon plein au Sieur_Phaco

- Ceci vous aidera-t-il, tres cher ? c'est du meilleur de Savoie ! allez chantez haut qu'on vous entende !!
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alpi



Inscrit le: 28 Déc 2005
Localisation: Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 7:09 pm Sujet du message:

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malheur !!

Alpi, tout occupé à déguster son gobelet de vin ne put prevenir à temps la tendre damoiselle qui ne connaissait pas l'organe du baron -cochon !!

Alpi s'éloigna, près de la sortie.....il savait lui !

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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Sam Fév 10, 2007 7:35 pm Sujet du message:

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Azalée, curieuse, se sert un verre de vin, et s'aptête à écouter chanter le baron.
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Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 8:40 pm Sujet du message:

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Le baron-cochon a un geste théâtral en direction de l'assemblée et l’apostrophe d’une voix vibrante qui résonne fort au-dessus des têtes :

- Savoyards, visiteurs, laissez-moi vous chanter l'histoire de la reine Cunégonde. C'est bien une chanson savoyarde, mais vous comprendrez que l'auteur, par prudence et déférence, ait voulu remplacer titres et noms dans sa chanson. Comme le veut la tradition, il vous faudra m'accompagner lors de chaque refrain. Refrain assez simple, comme vous allez l'entendre:

Il se met à lors à chanter de sa voix de cor des Alpes:

"En selle, en selle, ma mie,
Chevauche, chevauche,
En selle, en selle ma mie,
Chevauche mon grand lit."

Ce refrain gaillard est aussitôt repris en chœur par tout ce que l’assemblée compte d'habitués des tavernes et ranime tous les esprits qui commençaient à sombrer en torpeur. Sieur_Phaco se remet à expliquer:

- Mais ce n'est point tout. La tradition veut aussi que chaque couplet soit suivi d’une tournée générale. Au refrain, on prend une longue rasade à chacun des « chevauche » et le reste du godet est terminé cul-sec après le dernier vers. On frappe ensuite trois grands coups sur la table avec la chope vide et on passe au couplet suivant pendant que les verres se remplissent. Il y a soixante et neuf couplets dans l'original. Par merci pour votre foie, je n'en chanterai que des extraits. Estes-vous prêts ?
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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 9:06 pm Sujet du message:

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Davinaelle s'etait assise et ecoutait en riant son baron. Elle hela un serveur qui passait et lui dit

- pouvez nous nous apporter des amuse-bouche ? en grande quantite, merci

puis se tournant vers Phaco, elle lui cria

- Prete !! et chantez bien !
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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Sam Fév 10, 2007 9:15 pm Sujet du message:

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Azalée, voyant le baron cochon entrainer les savoyards dans sa chanson à boire, file vite dans son bureau, prend un parchemin, une plume et écrit à son majordome:

Citation:
Gauvin,
Faites ateler la charette, et demandez à nos livreurs d'amener des tonneaux au château de Chambery, et faites diligence, c'est pressé.
Azalée de Cernex


Puis elle sort Fifi de sa cage, attache parchemin de sa patte, et l'envoie à Cenex.
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General



Inscrit le: 14 Déc 2004

Posté le: Sam Fév 10, 2007 9:38 pm Sujet du message:

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Général levant sa choppe en direction du baron cochon cria :

Prêt!
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Général,
47.

Duc de Tarentaise - Savoyard et fier de l'être.

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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Sam Fév 10, 2007 9:42 pm Sujet du message:

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Azalée retourne dans la salle, et attend l'arrivée de la charette.
Quelque temps plus tard, son majordome entre et se dirige vers elle discrétement.

Votre Segneurie, je suis arrivé avec la charette.

Bien Gauvin, faites les porter dans la salle.

Bien, madame la Duchesse.

Gauvin repart prestement , et revient peu de temps après, avec des serviteurs qui portent les fûts et les déposent au fond de la salle.



Merci Gauvin, percez-en un avant de repartir au château.

Azalée, satisfaite, retourne rejoindre le groupe qui chante avec le baron.
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General



Inscrit le: 14 Déc 2004

Posté le: Sam Fév 10, 2007 10:06 pm Sujet du message:

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Le Général aperçu les tonneaux et dit avec un grand sourire :

Vous pouvez chanter Baron Cochon, il y aura de quoi vous rafrachir après! Nous pouvons remercier notre Duchesse et amie Azlée.
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Général,
47.

Duc de Tarentaise - Savoyard et fier de l'être.

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Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Sam Fév 10, 2007 11:16 pm Sujet du message:

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Et le baron-cochon, encouragé par les renforts de Cernex, se mit à chanter. Devant tant de têtes courronnés et de chastes damoiselles, il préféra toutefois sauter les passages les plus osés (d'où les trous dans la numérotation)...

I
Dans un pays, un roi
Au nom de Godefroy,
Très bon pour ses sujets,
Était grand, droit et fier,
Juste, fort et sincère
Et sifflait comme geai.

II
Aimé du peuple pour
Sa force, sa bravoure,
Son épée, son courage,
Il montait prestement
Chaque jour sa jument
Devant tout le village.

III
Bien que de port altier,
N’avait jamais trouvé
Pour poser ses mains rudes
Une femme et, de fait,
Notre bon roi souffrait
De haute solitude.

IV
Pourtant encore vert,
Toujours rapière au clair,
Mais sans épouse, hélas!
Dans sa chambrette close,
Onc n’effeuillait de rose
Et dormait comme masse.

V
Nombre de chambrières
Tentaient de le distraire,
De le mettre en émoi.
Au matin, sous la couette,
Voulaient tâter la bête
Et trouvaient Godefroy

VI
Mais le roi, sans broncher,
Ne voulant du péché,
Demeurait chaste et roide;
Et, dans tout le pays,
Il courut vite bruit
Qu’il avait la chose froide.

VII
Et comme onc ne baissait
Devant ses tiers ses braies
Pour monter à la selle,
Vile rumeur colporte
Que cul du roi fait crotte
Verte comme surelle.

VIII
Un tel prédicament
Créa l’amusement;
Et le trouvèr’ du cru
Mit sitôt en musique
La raide et blanche trique
Et le trou vert du cul.

IX
À son grand désarroi
On brocardait le roi,
Qui faisait grise mine.
Et on le vit souvent
Rôder près de l’étang,
Le coeur criant famine.

X
Un soir de solitude,
Un vent venu du sud
Lui parla à l’oreille;
Une fée ou un ange
Lui chanta la louange
De beauté sans pareille.

XI
Une splendide vierge,
Ignorant toutes verges,
Vivait en ce bas monde;
Blanche comme saindoux
Et répondant au doux
Prénom de Cunégonde.

XII
Au creux de ses entrailles,
Au profond de sa faille,
Brûlait tel un brasier;
Nul ne pouvait l’éteindre,
Risquant fort, à l’étreindre,
D’avoir le memb' brûlé.

XIII
Lors la belle attendait
Étendue sous un dais
Que l’on vienne et l’embrasse,
Soupirant sans espoir
Que nul ne puisse avoir
Un appendice de glace.

XIV
Sur ce le vent se tut
Et le roi fort ému
Quitta mélancolie:
«C’est bien moi qu’elle appelle,
Et cette jouvencelle
Réchauffera mon lit.»

XV
Rentré en sa demeure,
Fit part de la rumeur
À son vieux confident.
«Il ne peut être d’autres
lits ainsi que le vôtre;
C’est bien vous qu’elle attend.

XVI
Hummm...

XVII
Et le roi effaré,
Ne sachant où chercher,
La contrée étant vaste,
Regarda éperdu
Sa braguette tendue
Et jura rester chaste.

XVIII
«Sire, sans plus attendre,
Il faut trouver et prendre
En justes épousailles
Cette tendre pucelle,
La porter jusqu’au ciel
Et franchir son portail.

XIX
«Car, bien vous le savez,
Un roi sans héritier
Est tel chêne sans gland;
Il lui faut prendre femme
Pour perpétrer son âme,
Son lignage, son sang.»

XX
Et son bon chambellan
Lui dit d’un tel élan
De reprendre courage,
Que le bon Godefroy
Monta son palefroi
Et sus au pucelage!

XXI
Il espérait fort trou-
ver la belle en son trou-
ble repaire bien vite,
Et qu’avant le printemps
Pourrait la belle enfant
Monter sa stalagmite.

XXII
Flanqué de six guerriers,
Parcourut la contrée,
Chercha combes et vaux;
Bien que les mois passassent,
De dame point de trace,
Ni rumeur ni ragot.

XXIII
Arriva en hameau
Au sommet d’un coteau,
Triste, crotté, fourbu.
Trouva gentille auberge
Aux longs rideaux de serge
Et de velours tendue.

XXIV
En ce lieu accueillant
Se délassaient les gen-
tilhommes en voyage
Dans un essaim de belles
Offrant fortes mamelles
Débordant de corsages.

XXV
Les six guerriers transits
Tombèrent au tapis
Dessous autant de vierges.
Le pauvre Godefroy,
Si grand fût son émoi,
N’osa sortir flamberge.

XXVI
Dans sa peur de faillir,
Il ne pouvait saillir,
Planter son étendard.
Et, de toute façon,
Se glacerait le bon
À son froid braquemart.

XXVII
Le roi était morose,
Quand, vêtue de soie rose,
Survint une vestale:
«S’il vous agrée, mon roi,
Je gèlerai mes doigts
À la verge royale.»

XXVIII
«Merci, Madame, hélas!
Grand bien que vos mains fassent,
Vous m’en verriez marri,
Car j’ai promis ce sceptre
À celle à qui le prêtre
M’offrira en mari.

XXIX
«Celle qui m’est promise
Est douce comme brise
Et blanche comme ivoire;
J’entendis la prière
Que fit, de sa litière,
Son souffle aux vents du soir.

XXX
«Je suis en selle depuis,
Chevauchant jour et nuit,
Cherchant de par le monde
Introuvable beauté,
Un ange au don igné;
Son nom est Cunégonde.»

XXXI
Lors la belle pâlit,
S’allongea sur un lit,
Prise de pâmoison:
«Ce que vous décrivîtes,
Mon coeur trop en palpite,
C’est mon don, c’est mon nom!

XXXII
«J’attends depuis toujours
Qui calmera d’amour
Ce feu qui en moi gronde;
Vit qui saura me prendre
Sans se réduire en cendres.
Oui, je suis Cunégonde!»

XXXIII
Qui pourra donc chanter
Du roi félicité
Sans en ternir l’éclat
Quand il dit coeur béant:
«Marions-nous céans,
Avant que sonne glas!»

XXXIV
Il était en ce lieu
Un curé fort joyeux
Qui offrit ses services
Pour célébrer l’union,
En quittant le giron
D’une belle et ses vices.

XXXV
Rengainant sa rapière,
Il ouvrit son bréviaire
Et dit d’un ton amène
En rassemblant ses ouailles:
«Consacrons épousailles
Par Aristote, amen.»

XXXVI
Les mains quittèrent cul
Et se tut la cohue
Qui forma une arène
Pour célébrer la messe,
Tout en pinçant la fesse
De la future reine.

XXXVII
Le curé fit office,
Éleva le calice
Sur les époux ployés,
Les unit d’un Credo
Et, quand ils montrèrent dos,
S’offrit forte lampée.

XXXVIII
Lors la foule exigea
Que le roi consommât
Incontinent l’hymen;
Il mit donc femme en lit
Puis il la dévêtit
De sa robe, sa traîne.

XXXIX
Chacun souffle retint
Quand le bon roi en vint
À rejeter vêture
Pour dévoiler son sabre,
Roide et blanc comme marbre,
À l’altière cambrure.

XL
Hummm...

XLI
Plus de chants, plus de danses,
Plus un souffle, silence;
Le roi prit son élan.
Trois fois il se signa
Et d’un coup pénétra
Le lieu incandescent.

XLII
Ce fut tonnerre et foudre,
Coups de canon et poudre,
Qui six heures durèrent.
La troupe des convives,
Scandant des «Vive! Vive!»,
Entourèrent litière.

XLIII
La couche vint à choir
Sous les coups de butoir
Tant le roi besognait;
Et enfin dans un cri:
«Aristote! Christos!»,
Il fit feu de mousquet.

XLIV
Hummm...

XLV
Lors gardes s’embrochèrent,
Formant couronne fière
Autour de Godefroy
Alors que, pudibonde,
Se drapait Cunégonde
Dans un voile de soie.

XLVI
Ce fut nuit de liesse,
Toutes choses en fesses,
Et au matin venu
Chacun voulut surseoir
Au moment de s’asseoir
Tant lui souffrait le cul.

XLVII
Les annales relatent
Que reine, à quatre pattes,
Jusqu’au lever du jour,
Plus de quarante fois
Fut prise par le roi
Et qu’il voulait toujours.

XLVIII
Mais bonnes choses passent
Et bientôt foule lasse
Sombra au doux sommeil;
Tous les corps enlacés
Dormirent au plancher,
Corps nimbés de soleil.

XLIX
Quand le roi s’éveilla,
Se tâta sous le drap
Et sentit fière hampe;
Il conçut grande joie,
Son lit n’était plus froid
Et tendu comme crampe.

L
C’était certes miracle,
En dépit des oracles,
Le roi était guéri.
Il voulut sur-le-champ
Essayer l’instrument
En son amour, sa mie.

LI
Hélas! à son grand dam,
Près de lui point de dame
Mais sa fidèle escorte,
Qui ne sut que lui dire,
N’ayant point vu sortir
Du roi l’épouse accorte.

LII
Lors entra la matrone,
Une avare gorgone,
Qui fit mauvais sourire.
«Où donc est ma mariée,
S’enquit le roi outré,
Quand je souffre martyr?»

LIII
«Messire, dit la femme,
Sachez que votre dame
Appartient au sérail;
Et, bien qu’elle soit reine,
Nous sommes en semaine,
Il faut qu’elle travaille.

LIV
«D’ailleurs, à ce propos,
Vous avez pris repos,
Vous et vos compagnons;
Baisé, tâté corsages,
Plus les frais de mariage,
Ça fait cent écus ronds.»

LV
Sans dire mot, le roi
Lentement approcha
Du haut de l’escalier;
Dans la chambre au-dessous,
Vit la reine aux genoux
De son palefrenier.

LVI
Alors, pris de colère,
Sortit son cimeterre
En hurlant son courroux,
Se jeta dans le vide,
Saisit l’homme livide
Et lui trancha le bout.

LVII
Stupéfaite, la reine,
La bouche encore pleine,
Empêchée de mot dire,
Regarda son mari;
Dans ses yeux nul défi,
Mais juste repentir.

LVIII
Le roi leva son arme
Sur son épouse en larmes
Mais ne put l’abaisser,
Car, s’il la pourfendait,
Qui donc lui donnerait
Légitime héritier?

LIX
Hummm...

LX
Re-hummm...

LXI
«Mais mon roi, dit la reine,
J’ai à le croire peine:
Votre flamberge est tiède!
Le même phénomène
S’accorde à mon hymen,
Mon don connut remède.»

LXII
Le roi, en son bonheur,
Voulut partir sur l’heure
Mais, homme honnête et droit,
Il dit à la matrone:
«Je retourne à mon trône,
Mais je ne suis ingrat.

LXIII
«J’emporte cette femme
Hors de ce lieu infâme;
Mais en échange que
Mon palefrenier puisse
De fille faire office,
Puisqu’il n’a plus de queue.»

LXIV
Lors, le couple royal
S’en fut sur le cheval
En tête de la troupe.
Tant que trajet dura,
Le roi ne débanda
Et prit la reine en croupe.

LXV
C’était certes plaisant
De voir les deux amants
Ainsi bien enchâssés;
Au plus fort du galop,
Pas plus qu’au petit trot,
Le roi n’a déculé.

LXVI
Arrivés en royaume,
Le roi ôta son heaume
Et présenta la reine.
Et gente populace
Acclama sur la place
Sa belle suzeraine.

LXVII
Enfin, le chambellan
Retrouva son amant
Avec le roi rentré;
Mais le gueux polisson
Lui passa ses morpions
Au bordel attrapés.

LXVIII
Et le pauvre fut pris
De danse de Saint-Guy
Et tant il se gratta
Qu’il advint, un bon soir,
Que du haut des remparts,
Dans les douves il tomba.

LXIX
Ainsi finit la geste,
La destinée céleste,
De ces douces amours
Qui firent tant et bien
Que moult chérubins
Vinrent au fil des jours.
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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Sam Fév 10, 2007 11:34 pm Sujet du message:

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Bien entendu à la fin du chant tout le monde était fin saoul, et les rires gras emplissaient la salle. Davinaelle n'etait pas en reste quoiqu'elle dut renoncer à boire au seizieme couplet. Trop rouge qu'elle était, et les amuse-bouche n'épongeaient plus l'alcool ingurgité. Le reveil serait rude le lendemain.

Quand Phaco eut fini, elle riait bêtement et disait des mots sans suite
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General



Inscrit le: 14 Déc 2004

Posté le: Sam Fév 10, 2007 11:51 pm Sujet du message:

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Le Général bu durant toute la chanson et tappa le rythme du pied (ses mains étant utlisées pour boire).
A la fin, impresionné par la performance du baron, il applaudit très fort.

Bravo! Vive Phaco! Une autre une autre!
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Général,
47.

Duc de Tarentaise - Savoyard et fier de l'être.

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alpi



Inscrit le: 28 Déc 2005
Localisation: Savoie
Posté le: Dim Fév 11, 2007 12:39 am Sujet du message:

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en rentrant chez lui ou à peu près, l'Alpi qui titubait méchamment rechantait ce refrain XLVII
pom pom pom hic !

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Odilon



Inscrit le: 30 Nov 2005
Localisation: Pouilly Saint Genix, lès Annecy en le Duché de Savoie, SERG
Posté le: Dim Fév 11, 2007 4:02 am Sujet du message:

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Quelque peu éméché et un rien titubant...
Partout où Phaco passe
La tristesse trépasse
Levons donc notre verre
A son don de trouvère
Qui mieux que bonne chère
Rend notre Phaco cher

Je vais de ce pas inscrire cette geste au programme des Connaissances Historiques de Base.
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ICI

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azalee59390



Inscrit le: 31 Mar 2005
Localisation: Château de Cernex, attendant tristement le retour de son Bienaymé CharlesMaurice
Posté le: Dim Fév 11, 2007 8:58 am Sujet du message:

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Phaco .... Cher....

La Duchesse éclate de rire à ces mots .......... L'esprit un peu embrumé, elle appelle son majordome , resté à festoyer avec ceux du château, profitant de l'aubaine.

Gau ..... vin ..... au châreau
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Sieur_Phaco



Inscrit le: 16 Jan 2006
Localisation: Annecy, Duché de Savoie
Posté le: Dim Fév 11, 2007 1:49 pm Sujet du message:

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La chanson terminée Sieur_Phaco se sent le roi de la place. Il trône haut perché sur un tabouret posé au mitan de la plus grande table. Il distingue dans un brouillard nombre de corps vautrés épars, tête au creux du coude, comme un océan à perte de vue. Il est à la fois capitaine à la barre et vigie en haut du mât, et son esquif tangue dangereusement. Nul cordage où assurer la main, il s’agrippe à sa chope et en transvase le contenu dans son gosier pour chasser vertige et s’assurer meilleur équilibre. Il aperçoit le comptoir au loin dans les brumes, tel une île hospitalière, où les indigènes fourbissent des verres en le regardant d’un oeil compatissant. Il leur fait un signe de la main et commande une autre chope.

Quelque chose le tire par la manche, manquant le faire choir. Il se retourne et reconnaît sa dame.

– Que faites-vous là, Davi ? Vous risquez de vous noyer, la mer est mauvaise. Hippss...

Le jeune femme invite le baron à la suivre, il se fait tard et la plupart des invités sont déjà partis.

– Mais qu’avez-vous donc, ma mie ? Ne voyez-vous donc pas que je commande aux flots ? Laissez-moi boire chopine !

Mais Davi ne l’entend pas ainsi et tire de plus belle sur la manche de son baron qui finit par s’écrouler en bas de table en hurlant comme un perdu :

– Un homme à la mer ! Un homme à la mer !
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Davinaelle



Inscrit le: 08 Jan 2006

Posté le: Dim Fév 11, 2007 2:00 pm Sujet du message:

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Davinaelle s'ecroula de rire, l'alcool aidant à la bonne humeur. Elle s'approche de son baron et l'aidant à se redresser

- Allons, vous n'allez pas vous noyer, la mer n'est pas profonde, on prend pied. Voyez je suis debout et pourtant nettement plus petite que vous ! Venez mon cheri ! rentrons ! j'ai les yeux qui se ferment ! Le rivage nous accueillera sous forme de fiacre.

Elle reussit à conduire le baron dans la fiacre où il s'ecroula, il n'avait toujours pas lacher sa chopine. Mystère des reflèxes !
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